L'Estonie est le troisième pays balte de ce voyage de trois semaines  et le plus septentrional. Nous le traverserons pour commencer par la côte  baltique, avnt de remonter sur la capitalle Tallin, puis la côte Nord avant de resdescendre le long de la frontière avec la Russie.

 

Sur cette carte présentant notre périple de 3 semaines et de 7000 km, les points rouges sont nos villes escales, ou nous passons une ou deux nuits. 

Pour des questions de présentation, chaque pays sera décrit indépendamment de la chronologie du voyage.

Pour ce voyage, nous n'avions rien réservé à l'avance, et nous réservons la veille pour le lendemain et quelques fois le jour même.

 

 L'Estonie est une république de l'Europe du Nord baignée par la mer Baltique. Sa frontière terrestre avec la Russie se trouve à  130km de Saint Petersbourg. Sa capitale Tallin est reliée par des ferries à Helsinki qui se trouve à 75km.

Un peu d'histoire.

Sa population est de 1 350 000 habitants avec une densité de 29 h/km².  Peuplée depuis 5 millenaires, l'estonie a connu un essor important par les croisades nordiques et  la création de l'ordre livonien (1260) mise en place par des moines guerriers, les chevaliers porte-glaives, une branches des chevaliers teutoniques basés eux, en Pologne. Leur territoire couvrait la Lettonie et l'Estonie sauf la partie nord qui était danoise (Estonie danoise) jusqu'en 1346. Au XVI ème s, la Russie fait la guerre au Danemark , Suède et Pologne  pour s'emparer de la Livonie.  Les russes dissolvent l'ordre livonien et pillent la région et les guerres se succdent avec la Pologne, avec le Danemark, la Suède (Guerre nordique de 7 ans). La Russie perd la partie en 1583. Le sud de l'Estonie devient un duché vassal de la Pologne Lituanie, et le nord de l'Estonie possession de la Suède. Mais en 1710, après la grande guerre du Nord, l'Estonie devient territoire russe jusqu'à la déclaration d'indépendance en 1918.

L'Estonie est annexée par les Russes après l'accord secret entre Hitler / Staline en 1940. De nombreux estoniens sont envoyés au Goulag (la terreur rouge) et remplacés par des russes. En 1941, ce sont les nazis qui remplacent les russes, une terreur en chassant une autre. Puis les russes reviennent en 1944.

En 1991, la dislocation de l'URSS permet à l'Estonie de retouver son indépendance et adhère en 1994 à l'Union Européenne et à l'OTAN. Elle entre dans la zone Euro en 2011.

 

 

Nous arrivons de Riga en Lettonie par la route N° 4 qui longe la mer Baltique dans le golfe de Riga.  Une belle route bien entretenue.

 

Le  terrain est plat, avec de grandes forêts de pins au pied desquels un joli tapis de bruyères en fleur . Un groupe de motards polonais et baltes s'est arrêté sur un parking en bord de mer .

  

A côté de Vitrupe, une grande plage, bordée de foret de pins et ça les invite à prendre un bain sous ce chaud soleil.  Il ne faut pas rever, ce n'est pas la Méditerrannée.

PARNÜ

 

 Notre logement se trouve dans cette maison, juste à coté d'un petit port de plaisance.  Nous partons explorer cette ville de  50 000 h, ancienne ville hanséatique depuis le XIII ème S et aujourd'hui, ville thermale.

 

Les thermes sont réputés pour leurs bains de boue. A l'arrière, l'hotel des thermes aux formes futuristes. 

 

 De grands parcs donnent accès à une grande plage, peu fréquentée en ce début de soirée.

 

Les rues  sont bordées de belles maisons en bois avec des pignons ajourés.   

   

L'église orthodoxe russe Sainte Catherine et sur Kuninga l'église Sainte Elisabeth (1747)  et sa porte typique.  Et cette maison à pignons à volutes est  l'école primaire de la vieille ville.

 

 Rue Sepeluse, une belle maison avec ses oriels sur sa façade en bois. De retour à notre chambre, les lumières du pont sur la petite rivière Sauga éclaire le port d'une lumière changeante: bleu, vert, rouge, orange.... 

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Nous quittons Parnü sous un beau ciel bleu en direction du nord et de la ville de Haapsalu.

Lihula

 

 Une mésange matinale nous souhaite une belle journée. Dans la campagne avant le village de Lihula, encore une maison à pignon ajouré.

  

A Lihula, les ruines d'un vieux chateau de Leal construit entre 1238 et 1242  par l'évèque Albert de Buxhoaveden , fondateur des chevaliers porte-glaive et qui a confié le chateau  au cisterciens  qui ont construit  l'église luthérienne Elisabeth.  Il reste ce canon de 105mm Joonis d'un monument en 2004 qui devait commemorer l'engagement de soldats estoniens, mais ils s'étaient engagés aussi auprès des SS, et le monument a été démonté .

Parc National de Matsalu

https://www.visitestonia.com/en/where-to-go/west-estonia/matsalu-national-park

 

Nous faisons un petit détour pour aller voir ce parc de 4 000 ha et la route se transforme en piste. Des panneaux donnent des informations explicites aux randonneurs.

 

De grands espaces, mais pas un animal sauvage à l'horizon à part quelques vaches, et peu d'oiseaux dans le ciel, mais des paysages reposants.  

 

A coté du hameau de Kirikuküla, nous arrivons à un petit parking et une autre voiture avec un jeune couple français. Au bord de la rivière Suitsu, ces anciennes maisons de pêcheurs.  

   

Il faut franchir un petit pont pour rejoindre la foret et grimper sur cette tour d'observation. Mais tous les oiseaux doivent faire la sieste.

Nous repartons en direction d'Haapsalu et nous nous aretons à Kirbla un peu par hasard. 

Kirbla

   

Dans le village, autour de l'église Saint Nicolas, un cimetière avec des tombes discoidales , et des plaques tombales qui disparaissent sous les fougères.  Le 9 juillet 1941 l'armée rouge qui se repliait vers Tallin par le pont de Kaseri et craignant l'arrivée de troupes allemandes a détruit les fermes et habitations et massacré une trentaine de personnes. 

 

 Juste à la sortie du village le pont de Kasari a été le premier pont en Europe a etre construit en béton par en 1904 et d'une longueur de 308m.

  

Il enjambe  les zones marécageuses de la rivière Kasari qui arrive dans le delta de Matsalu. Au fond, le nouveau pont où passe désormais la route goudronnée.

 

 Avant Haapsalu, nous partons en direction de la pointe de Pullapää pour piqueniquer à proximité du manoir de Ungru fondé en 1523 , de style baroque , copie du chateau allemand de Merseburg, mais aujourd'hui en ruine car les russes ont utilisé ses pierres pour réparer la piste d'aviation juste à côté.

 

 

 Le dessert est sur place.  Le bout de la presqu'ile est fermé par une grille et nous faisons demi-tour.

 

Haapsalu

 

C'est une petite ville de 10 000 habitants dans le comté de Lääne à l'Ouest de l'Estonie  sur la côte de la mer baltique en face de deux grandes iles : Hiiu et  Saare.  Fondée au XIII ème Ssous domination suédoise avant d'être colonisée par les allemands, les danois et les suédois. en 1715 elle devient russe et reçu la visite de Pierre Le Grand.

 

La gare d'Hapsal (nom russe) était reliée directement à Saint Petersbourg. Aujourd'hui, c'est un musée.

 

De vieilles locomotives de l'union soviétique ont terminé leur voyage ici. Ci dessus , un peu rouillée, une locomotive à vapeur Kolomensky de 1951.

   

 La locomotive à vapeur  52 3368 de Kraus Maffei (Allemagne) date de 1943 et a été capturée en Autriche par l'Armée rouge en 1945. La motrice éléctrrique EVR  ER1 B-2303 a été construite à Riga  en 1958 et elle est arrivée au musée en 2002.

  

 Le chateau de la dame blanche était la forteresse que l'évèque a fait construire en 1279 (après celui de Lihula) et il comportait une cathédrale. Sa construction a duré 3 siècles. La légende raconte qu'une dame blanche apparait à une fenêtre de la tour les nuits de pleine lune.

 

Un musée dans les caves voutées retrace la vie médièvale du lieu. Les bancs de la cathédrale Saint Nicolas sont finement ouvragés.

TALLIN

 

 

 

La capitale de l'Estonie compte aujourd'hui 450 000 habitants. Comme les autres capitales baltes, c'est une ville a dimension humainecomportant des grands espaces verts et un coeur historique qui raconte l'histoire mouvementée de ces villes au carrefour du monde slave, scandinave et germanique.  

Commençons cette visite par le parc de Kadriorg à l'Ouest de la ville avec son bassin Luigetiik et son petit kiosque. Le jardin Ülemine aed est bien fleuri et ses nombreux bancs pour profiter du calme.    

La statue de Jaan Poska (1866/1920), ancien ministre des affaires étrangères. La bibliothèque du musée .

  

Le chateau de Kadriorg a été construit en 1718 par Pierre le Grand qui l'appelait  Catherinenthal sur le plan du chateau de Peterhof à Saint Petersbourg. C'est aujourd'hui le musée d'art d'Estonie. Juste à côté se trouve la palais présidentiel construit en 1937 dans le parc historique.

 

 Un nouveau batiment pour abriter les oeuvres du musée d'art KUMU a fait l'objet d'une compétition internationale en 1993 et gagné par un architecte finlandais. Appolon a trouvé son piedestal dans le parc de Kadriorg. 

 

Nous redescendons dans la bas du quartier, le long du canal de Kadriorg et du jardin Alumine . Les tramways desservent le quartiers le long de la Baltique.

 

Nous poursuivons à pied dans le quartier de Raua avec ses maisons en bois. à gauche rue J Polska, à droite rue F Wiedermanni.

 

Celle ci aux bordures de toit en dentelle rue Faelkmanni , comme celle de droite qui s'écalire progressivement.

   

Rue Faelhmanni, de nombreuses portes typiques.  Nous revenons au centre ville pour commencer par la place de la Liberté et le parc Harjumäe dont l'escalier  monte vers la colonne de la victoire de la guerre d'indépendance de l' Estonnie. Cet escalier mène vers la ville Haute nommée Toompea.

   

Nous apercevons le clocher de l'église protestante Saint Nicolas, le bastion médieval Kiek in de Kök (XV ème S), la tour de la vierge , vestiges des murailles de la ville .

Puis, nous apercevons les bulbes de la cathédrale orthodoxe Alexandre nevski.

  

Nous arrivons au sommet de la colline  devant le chateau de Toompea et son donjeon, sur Lossi Plats où les groupes de touristes commencent à arriver.

   

De l'autre côté de la place, la belle cathédrale orthodoxe Alexandre Nevski, érigée en 1900, inaugurée par Nicolas II. A Nevski est le vainqueur de la bataille de la glace contre les suédois et l'ordre Teutonique. Un peu plus loin, la cathédrale Saint Marie nommée le Dôme, un des plus ancien batiment (1240) de la ville. Sa flèche baroque a été réalisée en 1778. A coté, l'ancienne école de la cathédrale.

  

Dans la cathédrale, une galerie dans la nef nous rappelle des églises suédoises. L'orgue est imposant, un des plus grand d'Estonie. réalisé en Allemagne, il a été installé juste avant la première guerre mondiale.

  

Les nefs latérales abritent de beaux sarcophages et des plaques funéraires.  

 

Autour de la cathédrale sur Kiriku plats (place de l'église), les rues pavées ont gardé un aspect médiéval. Sur cette palce, ce batiment néoclassique date de 1798 Un autre batiment était la maison de la chevallerie estonnienne.

 

Dans la rue Kohtu , bordée de vieux batiments, celui à gauche est celui de l'académie des sciencs , et celui de droite , le bureau du chancelier de Justice.

  

Depuis ce quartier touristique où l'on vend de l'ambre, la plate forme Kohtuotsa offre une belle vue sur la ville basse d'où émergent les clochers et tours. Au centre le befffroi de l'Hotel de ville et à droite le clocher de l'église saint Nicolas.

  

Le clocher de l'église Saint Olaf est emballé pour une restauration.  Le clocheton de cuivre du Lycée Gustav Adolf  tranche avec le rouge vif des tours des remparts de Tallinn.

  

Nous revenons sur nos pas pour rejoindre la ville basse par la tour de la Vierge. Dans le parc Taani Kuninga, des moines de bronze tentent d'échapper aux touristes 

  

Nous empruntons la sente Lühike jalg aux pavés usés par les siècles pour descendre  de 35/40m  vers le coeur de ville.

  

 Nous arrivons à l'Eglise Saint Nicolas (Niguliste Kirik) avec son clocher de 105m, construite au XIIIème S. Elle est gravement endommagée par des bombardements en 1944. elle est restaurée par les soviétique pour en faire une salle de concert et cest désormais un musée. 

   

Un joli triptique et quelques tableaux anciens  sont présentés , mais la plupart des trésors du moyen age ont été détruits en 1944.

  

La Danse macabre  de Bernt Notke (1435-1509) peintre de Lübeck où la mort alterne avec des personnages de tout statut social. Devant la mort, nous sommes tous égaux.    

 

 Sur Rataskaevu, cette place avec sa fontaine est entourée de maisons remarquables (XIV au XVI ème S).  

 

Nous arrivons sur la place de l'hotel de ville (Raekoja plats). Une petite pause sur ce banc s'impose sous leuil amusé d'estoniens en costume traditionnel.

 

La grande place de l'hotel de ville toute pavée est très animée avec de belles terrasses pour se restaurer.  On entend parler toute les langues : anglais, Allemand, russe, suédois et quelquefois francais.

 

Dans un angle, la vielle pharmacie (Raeapteek) qui reçoit des clients depuis 1422. Le temps s'y est arrêté, mais ils prennenet les cartes bancaires.

 

 les vieilles fioles et pot de grès doivent contenir encore quelques onguents et poudres magiques.  

  

Quelques rues étroites plus loin, nous découvrons l'église du Saint Esprit (Pühavaimu) fondée au XIII ème S avec son pignon à redents. Son horloge égrène les minutes depuis 1684. C'est dans cette église qu'ont été prononcés les grands serments de l'histoire de l'Estonie.

   

 Dans cette maison jaune de la rue Pikk se tenait la grande guilde de Tallinn. Elle date de 1407.  La maison au dragon au N° 18 de la rue Pikk a été construite dans le style Art Nouveau en 1909 par l'architecte balte Jacques Rosenbaum.

    Autre immeuble Art Nouveau de la rue Pikk, au N° 23, la maison du voyeur, que l'on aperçoit en haut à gauche ajuster ses lunettes.  Au N° 20, le siège de la Guilde des Canutes (Kanuti Gild), de riches artisans de  Tallinn.  Au N° 26 la maison de la compagnie des têtes noires avec un superbe portail. C'était une autre guilde qui l'on a déjà croisé à Riga. Il s'agissait d'une confrérie  de marchands célibataires, d'armateurs qui organisait le commerce du XIV ème S et a disparu vers 1940.

   

Nous changeons d'époque avec ce batiment qui a été le siège du NKVD / KGB et comportait une prison redoutée des Tallinois.  Pour les nostalgiques, quelques calèches font le tour de ces quartiers historiques. 

 

 En approchant de la muraille, en bout de la rue Pikk, beaucoup de maisons ont des caves transformés en petites boutiques.  La rue se termine à proximité du moulin à chevaux qui est en place depuis 1389. 16 chevaux pouvaient remplacer le courant des douves en cas de siège pour faire tourner la meule. En 1732, les russes l'utilisent comme entrepot.

 

Une porte colossale face à la mer et surnommée la Grosse Marguerite controlait l'accès à l'intérieur des remparts depuis 1359. A l'origine elle était falanquée d'autres tours  et d'une barbacane. Juste à coté, un autre mur de défense donnait l'accès au bunker qui est maintenant une galerie d'art.   

 

 

Près de cette porte, le monument commémorant la catastrophe de  l'Estonia en 1994, un ferry qui a sombré faisant 852 morts.

De l'autre côté du boulevard, en direction du port, des batiments modernes.

  

l'église portestant de Saint Olaf commencée au XII ème S et remaniée au XIV ème S. Son cloche, le plus haut des pays baltes a subit la foudre 10 fois ce qui a provoqué 3  incendies. Elle était fermée pour travaux.  A droite, la tour Bremen intégrée aux remparts et l'église orthodoxe Saint Nicolas

 

 

Dans la rue Müürvahe, nous pouvons constater la puissance de ces remparts surmontée d'une galerie. juste à côté, le cloitre dominicain de Sainte Catherine, fondé en 1229. Un oasis de calme. Il sera parteillement détruit pendant la réforme en 1524.  

 

 

De belles salles voutées racontent l'histoire de ce ce monastère, leiu d'érudition dont la réputation allait bien au delà des pays Baltes. 

 

 

 

Le passage saint Catherine, bordée de pierres tombales mêne au parvis de l'église Sainte Catherine, à l'opposé du cloître.  Nous revenons au centre ville par le rue Kuninga et ce batiment qui est un ancien studio photo des frères Parikade.

 

 

 

En revenant vers le parking, sur la place de la Liberté, un match de Hockey acharné a fatigué de solides gaillards.

 

 

Nous quittons le centre ville pour aller dans le quartier de Pirita qui longe la Baltique et offre une belle vue sur la ville. Le mémorial Maarjamäe est implanté sur la Colline de Marie pas loin du rivage de la mer Baltique. la première partie , construite en 1960 avec la pyramide et l'obélisque a été construite par les soviétiques  pour les victimes bolchèviques de la guerre civile russe de 1918. Le mémorial a été modifié pour les morts soviétiques contre les nazis (1941-1944). 

Après l'indépendance, les Estoniens ont construit juste à côté  le mémorial aux victimes du communisme inauguré en 2015 en souvenir des 75 000 estoniens qui y ont perdu la vie. Un momunment en granit noir très épuré.

  

 

Un vieux navire en bois dans le port de Pirita et la plage dans le parc Seiklus, entre stationbalnéaire et foret de pins.

 

Nous poursuivons en voiture en direction de Viimsi pour une visite du musée de plein air où sont présentées de maisons de pêcheurs de la région

 

A côté de la maison, le fumoir à poissons.  Une maison plus récente aux couleurs caratéristique des paysages scandinaves.

  l'intérieur est confortable et prévu pour s'occuper pendant l'hiver avec ce metier à tisser.

 

 

 

 

 

A l'extérieur, il fallait réparer les filets de pêche. Les moutons et vaches constituait un peu de bétail (laine, peau, viande). 

 

 

A Rohuneeme (Püünsi) , Panju Islet est une langue de terre qui s'étend à fleur d'eau sur plus de 600 m. Sur la pointe de Rohuneeme, de belles villas d'architectes se sont implantées de part et d'autre de la route. Dommage, il n'y a plus d'accès à la mer.

 

 

Sur le côté Est de la pointe, une flottille de pétroliers ou de navires marchads attendent pour entrer dans le port e Muuga. La côte vers Tammneene.  

 

 Nous revenons vers notre logement en pasant au pied de la tour de la télévision (314m), le plus haut bâtiment de l'Estonie qui avait été construit pour les JO de Moscou. Notre appartement se trouve dans ces immeubles gris, mais l'intérieur était cozy.

 

Cascades de Jägala Joa 

Nous quittons Tallin pour amorcer notre retour

 

 

Après avoir longé la mer Baltique en direction de Saint Petersbourg , nosu faisons un arrêt matinal dans la commune de Joelätme pour une petite balade à la cascade de Jägala Joa.

Cette chute d'eau de 8 mètres de haut  est la plus haute d'Estonie. Il ne faut pas craindre de se mouiller pour se faufiler derrière la chûte de la rivière Jägala. En hiver, l'eau est remplacée par des stalactites et des draperies de glace allant du blanc au marron en raison de la présence  detourbières en amont. 

 

Un peu plus à l'ouest un autre détour pour voir le Manoir de Palmse, mais n'avons pas le temps de visiter ce grand domaine (open air museum) .

 

RAKVERE

 

 Nous atteignons la ville de Rakvere, qui n'est qu'à 85km de la frontère russe. La vielle est dominée par les ruines de la forteresse teutonique (Wesenberg)  de 1250. Quelques années après , elle était le lieu d'une bataille contre les armées russes. Ce n'est qu'en 1710 lors de la Grande Guerre du Nord que les troupes de Pierre le Grand en prirent le controle. Un auroch est devenu le symbole de cette ville.

 

l'intérieur du chateau est un musée qui présente les catapultes et trébuchets et le matériel agricole du moyen age, 

 et pourquoi pas se laisser tenter par un gateau dans l'atelier de menuiserie.

 

Nous filons ensuite vers le Sud, par de belles routes en forêt et longeant des lacs, comme ici, au lac de Tabivère (route N°39)  pour un agréable piquenique avec tables et bancs au bord de l'eau.   

TARTU

Nous arrivons dans la ville de Tartu (101 000 h), la seconde ville d'Estonie , qui a abrité une célèbre université balte (fondée en 1632) 

  

La place de l'Hotel de ville est bordée de beaux batiments.

L'hotel de ville, construit en 1782 par un architecte de Rostock,  tout de rose vétu ave sa fontaine des étudiants amoureux.

  

La cave à poudre a perdu sa fonction initiale en 1809. Maintenant, c'est devenu un bar branché.

 

 Des batiments universitaires avec des fenêtres en trompe-l'oeil. Sympa !....

 

 La façade de l'université de Tartu fondée en 1632 par le roi de suède Gustav II Adolf.  Une maison de la rue de l'Université. 

  

 L'église Saint Jean (XIII ème S), toute en brique a une particularité, environ 1000 petites figurines en terre cuite sont intégrées dans les murs. (Elle était fermée)  

  

L'église apostolique orthodoxe Uspenski a été batie à la demande du tsar Pierre 1er le Grand (à l'emplacement d'un couvent dominicain) après la grande Guerre du Nord et a été consacrée en 1783.  Une peinture murale rappelle une invention suédoise: la pierre à feu  - light my fire), aujourd'hui le nom d'une fabrique d'équipement de randonnée.

 

Une vieille Trabant Kombi  et une vue sur la rivière Emajögi qui traverse Tartu.

 

Nous quittons Tartu en direction du Sud Est et de grands espaces qui rappellent le Canada comme ici, dans la région de Kanepi.   

Carrières de sable de PUISA

 

Les routes dans cette région un peu isolée sont en cours de rénovation car elles en ont bien besoin.  Nous arrivons dans le village de Puisa, un Colorado balte avec des carrières de sable aux couleurs pastel.  

 Dans le sous-bois, un tapis de mousse et la bruyère recouvrent le sable fin.

 

 Nous arrivons à l'entrée des anciennes mines de sable, au milieu de nulle part.  Un pendule de Foucault trace des figures de Lissajous dans le sable fin. Des repères montrent que la terre tourne. 

 

 Les mines de sables ont été exploitées pour la pureté du sable extrait pour produire du verre entre 1922 et 1966. Extrait à la pioche et à la pelle, transporté par des wagonnets jusqu'à la gare de Puisa. Ultérieurement, l'exploitation continua dans des carrières à ciel ouvert et transport par camions.

  

Ces galeries abandonnées étaient explorées par de petits groupes, mais certaines galeries commençaient à s'effondrer. Aujourd'hui, elles sont aménagées sur une petite partie, qui permet d'admirer  cette cathédrale de sable. Dommage que l'on ne puisse aller plus loin que ces quelques mètres.  Ces mines sont aussi un endroit apprécié des chauves souris qui ont colonisé ces galeries.

 

 

Avant de quitter ce lieu, nous faisons un petit tour dans le sous bois et les talus roses avant de reprendre la voiture et filer vers la Lettonie et notre ville étape Gulbené en regrettant de ne pas avoir le temps pour passer dans le village de Rouge.

 Lien pour la suite du parcours en Lettonie : Lettonie - Pays Baltes - Aout 2019

FIN