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Argentine - 3 ème partie - Les chutes d'Iguazu avril 2023
Après la visite de Buenos Aires (Première partie) , le circuit en voiture entre Mendoza et Humahuaca (deuxième partie) , cette 3 ème Partie est consacrée aux Chutes d'Iguazu, à la frontière avec le Brésil. Ce lieu mondialement connu est situé à environ 1200km à vol d'oiseau de la capitale
Pour notre dernière escapade argentine, de retour de Salta par avion, nous enchainons le même jour le vol en direction de la région de Misiones à l'aéroport de Puerto Iguazu.
Pas de problème pour le transfert des bagages sur l'aéroport international Jorge Newbery.
La couverture nuageuse s'étend depuis le Rio de la Plata jusqu'à la frontière brésilienne. L'air tropical, chargé d'humidité provoque un joli filet de condensation au bout du volet.
Notre guide Ivete nous attend à l'aéroport et un minibus nous emmène à l'hotel à proximité de la ville de Puerto Iguazu. C'est le monde du tourisme de masse.
Notre bungalow est situé dans un joli parc, agrémenté d'hibiscus. La piscine offre un beau décor en particulier la nuit.
Vue générale (pancarte coté brésilien montrant la vue aérienne du site)
LES CHUTES d'IGUAZU
Les 275 cascades (environ !..) qui constituent Chutes d'Iguazu sont situées à 80% du coté argentin et à 20% coté brésilien. Elles s'étirent sur environ 3km et la hauteur de chute est de 82m. Le débit peut atteindre 6 000 m3/s soit 6 000 tonnes. (plus du double des chutes du Niagara). Le débit moyen est de 1500 m3/s. Les crues importantes emportent les passerelles. La rivière se jette ensuite dans le fleuve Paraná à la frontière Argentine, Brésil et Paraguay. Lors de notre passage, le débit était plus élevé que la moyenne. Les deux cotés des cascades ont été intégrés dans des parcs nationaux depuis 1934, qui limitent la création de nouveau hôtels à proximité de cette merveille naturelle. Une autre cascade avec sept chutes, aussi imposante a disparu lors de la mise en eau du barrage d'Itaipu au Brésil en 1982.
CHUTES D'IGUAZU COTE ARGENTIN (Sud Ouest).
A peinde déposé devant l'entrée du parc, notre guide, nous entraine rapidement vers le passage inférieur pour bénéficier des arcs en ciel.
la brume et surtout les embruns dressent un voile qui masque le fond de la faille
Les passerelles sont glissantes, mais offrent de belles vues sur le coté argentin des cataractes, et les arcs en ciel ne tardent pas à apparaitre
L'eau arrive de tous cotés, aux salto San Martin et salto Mbigua) et tombe en deux étapes principales dans un environnement de forets tropicales. Le passage supérieur est visible au dessus de la cascade.
Un toucan avec son gros bec orange regarde passer le flot de touristes au pied de son arbre. Sous la passerelle, un coati roux (Nasua Nasua - petit mammifère carnivore) fouille le sol avec sa petite trompe de fourmilier.
Ces deux fleurs sont deux étapes de la fleur de Gingembre (Hedycium ou fleur de Mariposa).
Un geai acahé (Cyanocorax Chrysops)
Deux urubus noirs à la recherche d'une bonne ascendance. L'eau arrive de tous côtés.
Des points de vues permettent de surplomber les chûtes. Un ibijau, sorte de petite chouette qui par son mimétisme se confond avec l'arbre sur lequel elle observe les insectes. Ce papillon brun et bleu est un celaenorrhinus.
Les Dryas Lulia tout d'orange vétus n'hésitent pas à se poser sur les doigts. Il en est de même des jolis malachites aux ailes vertes
La plate forme du paseo superior au dessus de laquelle flotte le drapeau argentin. Les zodiacs équipés de deux puissants moteurs s'amusent dans les tourbillons du Rio Iguazu pour que les touristes soient bien imprégné de l'eau d'Iguazu.
Ce Papillon Chorinea avec ses ailes transparentes fait preuve d'originalité, alors que l'hamadryas lui cherche à se cacher sur le troc des arbres. Cette petite orchidée recouverte par une chenille pourrait presque ressembler à un papillon.
Des lézards parcourent les branches à la recherche de quelques insectes. Un coati vient à la rencontre de son public.
Ils sont très familier, mais il faut rester prudent, leurs dents sont bien acérées sous leur petit museau sympathique. Ils n'hésitent pas à fouiller les sacs à dos posés au sol.
La variété de fleurs est incroyable. Ici, une fleur de la famille du jasmin et une orchidée . Vue sur le Salto San Martin.
un Heliconius Erato Une belle araignée a tissé une toile dense pour capturer les nombreux insectes.
Les papillons ne cessent de venir sur nos mains ou sur le visage : un Ethilia , un diaethria avec son immatriculation 88 et un doxocopa.
La passerelle du Passo superior permet de voir le lac ou s'étale la rivère Iguazu dans un immense coude.
Ce monde aquatique est peuplée aussi de tortues. nous retournons dans la foret en direction de la gare. Des Phoebus jaunes et abricot recherchent un peu d'eau dans les cailloux.
Deux dryas Iulia , un dynamine et un éthilya nous occupent quelques minutes avant de monter dans notre wagon
le train nous emmène vers la dernière passerelle, la plus longue qui se déroule sur plus d'un kilomètre au dessus du lac supérieur.
A coté, se dresse les vestiges d'une ancienne passerelle emportée comme un fétu de paille lors d'une crue. la plate forme terminale surplombe la Garganta del Diablo, la gorge du diable
L'eau se déverse dans un bruit d'enfer, emplissant l'air d'embruns et masquant la partie aval et ses eaux tourbillonnantes.
Des herbes et de la mousse arrivent à s'accrocher au rocher pour apporter une touche verte. Les rapaces spiralent au dessus du tumulte.
Nous reprenons notre tortillard pour rejoindre l'entrée du parc. Ivete, notre guide nous invite sur le retour à l'hôtel à passer dans un village indien.
C'est le village de la communauté aborigène des Guarani - Yriapu. Les règles vis à vis de l'argent sont strictes dans cette communauté et son chef y veille. Ici, pas de goudron, pas de béton, la terre rouge et le bois constituent les matériaux essentiels.
Une indienne nous propose un peu d'artisanat local (sarbacanes, paniers, amulettes..), l'accueil est souriant et cordial et nous pouvons faire quelques photos avec elle. Sur le stade, le match de foot est animé dans la bonne humeur. Certains jouent pied nus.
L'école est le seul bâtiment en dur du village. A l'entrée , elle est marquée "école bilingue N° 667" preuve de plus de l'importance de l'éducation en Argentine. A la sortie du village, des randonnées à cheval dans la jungle sont proposées.
Nous rentrons à notre hôtel à pied à 1km et un siècle d'écart. Choc des cultures !...C'est quoi le bonheur !...
Chute d'Iguazu coté brésilien
Nous retrouvons notre guide pour ce dernier jour à Iguazu mais coté Brésilien cette fois . Notre avion est prévu dans l'après midi . Après avoir passé la frontière brésilienne , nous commençons par le parc des oiseaux.
des Ibis rouges ont vraiment un plumage incroyable, colorants naturels garantis (petits crustacés).
Ce n'est pas un oiseau , mais une fleur (Pachystachys lutea) . les flamand roses restent les pieds dans l'eau. Un pénélope et un vanneau du Chili.
deux autres pénélopes
Un paroare avec sa tête rouge et celui ci qui vient de retirer ses bigoudis est un hocco alector.
Un aigle harpe féroce sous deux angles et celui ci avec son drôle de bec est un Sarcoramphe roi.
le même qui montre son envergure. Ce n'est pas une perruche, mais un toui à ailes jaunes.
c'est aussi un toui mais décoiffé. Ses plumes du croupion sont joliment arrangées.
quittons le parc des oiseaux
Il est temps de retourner à l'aéroport d'Iguazu et attraper le vol pour Buenos Aires avec un avion Embraer de la compagnie Austral .
Survol du lac du barrage d'Itaipu et arrivée sur le Rio de la Plata et la ville de Buenos Aires.
Notre itinérance prend fin et après quelques jours à Buenos Aires, nous rejoignons notre douce France.
FIN
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