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Alpes - Les dents blanches - juillet 2020
Petit tour dans les Alpes en période de confinement COVID-19.
Au nord de Samoëns, nous entreprenons avec deux amis une randonnée de 5 jours sur des sentiers du GRP des Dents Blanches que nous ne parcourons que partiellement.
Après avoir fait le trajet depuis l'Essonne le matin jusqu'au hameau Les Allamands (980 m d'altitude) au nord de Samoëns, nous pique-niquons sous les arbres à côté du parking. Les sacs à dos sont bien remplis car, en raison de la crise sanitaire de Covid, il faut monter au refuge avec son duvet, ses tongs, ses masques et son gel hydroalcoolique , sans oublier sa charte Covid signée. Et, comme la météo prévoit des risques d'averses, il faut prendre l'équipement en conséquence.
JOUR 1 - Parking des Allamands -Le Crêt au refuge du Folly
Le panneau à l'entrée du chemin indique le refuge de Folly à deux heures. La trace gpx donne 3.7 km et un dénivelé positif de 580m
après avoir passé la ferme du Cret, nous surplombons la clairière de la ferme de Latay alors que nous atteignons les premiers câbles facilitant la traversée de la dalle du Tuet
et la montée commence au pied de cette grande dalle calcaire. La voie est sécurisée par des chaines et des câbles pour parer à toute glissade les jours pluvieux.
Nous franchissons la passerelle des Barmes au dessus d'un flot de pierres sèches. Une montée raide dans le versant opposé offre une montée à l'ombre, bien appréciée par cette très chaude journée.
Le refuge du Folly 1556m est en vue, blotti au pied des falaises de l'Aouille du Criou alors que les nuages gris ont envahi le ciel. Nous avons mis presque 3 heures, mais nous avons pris notre temps. Après avoir remis la fiche Covid et bu une bière bien fraiche, nous nous installons dans notre chambre. Cet été, les refuges ne fonctionne qu'à 50% de sa capacité, mais l'ambiance est bonne.
Après le repas, depuis la terrasse, dans un air agréable, débarrassé de ses cumulus grisonnants, nous admirons le coucher de soleil sur le Faucigny et la chaine des Aravis.
Les étoiles s'allument dans le crépuscule.
Première nuit en refuge.
JOUR 2 - Refuge du Folly au refuge de Vogealle par le col des Chambres.
Après un bon petit déjeuner en respectant les distances et servi par un personnel agréable, nous chargeons nos sacs. Pour cette seconde journée, nous avons prévu la traversée du col des Chambres vers le refuge de Vogealle. Le panneau à coté du refuge indique 3h50.
Sur la terrasse tout le monde s'affaire, rempli ses gourdes, met de l'ambre solaire et chausse des lunettes. Nous quittons le refuge à 8h20. Rapidement, le sentier s'élève dans les alpages fleuris.
De l'autre côté, la pointe du Tuet est baignée de soleil, alors que nous progressons à l'ombre de L'Aouille du Criou et que les premiers névés apparaissent sur l'ubac.
Quelques pierriers sont gravis, mais les cairns ne sont pas facile à détecter dans ce chaos minéral. Les traces sur la neige sont elles bien visibles et les chaussures accrochent bien.
Après deux heures de montée pour 530m de dénivelé, nous arrivons au panneau du lac des chambres (2085 m) dressé au milieu d'une prairie, mais le lac n'est pas visible.
Encore quelques dizaines de mètres pour découvrir en contrebas ce site exceptionnel. Une eau bleu nuit recouverte d'une banquise blanche parcourue de sillons d'eaux turquoises au pieds de prairies vert tendre.
Une merveille de la nature inattendue à cette altitude par cet été caniculaire. Un mode éphémère et fragile.
Quelques câbles permettent de descendre en sécurité jusqu'à l'autre extrémité du lac des Chambres. Une glissade nous enverrais directement dans le grand bain froid.
Quelques coups d'œil en arrière pour apprécier un effet miroir avec la Tête du fer à cheval et l'aiguille Charbonnière.
A partir du lac, nous entrons dans un autre monde, le monde minéral de haute montagne. Le sentier a disparu et il suffit de remonter en fond de vallon sur les névés qui constituent 80% de notre cheminement au pied du glacier du Folly.
le ruisseau sous glaciaire apparait de temps en temps, et il faut rester vigilant pour ne pas marcher sur un névé affaibli.
La pente se fait moins forte à l'approche d'un premier col sous les restes du glacier du Folly et de ses éboulis.
Une nouvelle zone d'alpage appréciée par ces moutons. Ils viennent voir ces humains qui transpirent pour atteindre leur pâtures.
Encore un petit effort et un dernier névé pour arriver au Grand Névé, au pied de la Pointe de Bellegarde (2514m).
Nous pique-niquons dans ce décor de roc et de glace en cherchant des yeux les cairns nous révélant le chemin. Exercice difficile. Nous optons pour un chemin dans les rochers restant quasiment à iso-altitude, traversant des lapiaz ou chevauchant dans de gros blocs.
Nous arrivons au Col des Chambres 2338 m, point culminant de la journée. Un randonneur lillois et solitaire, préfère nous attendre pour faire la descente vers le pas de l'Ours, le passage le plus délicat de cette magnifique parcours, cerise sur le gâteau pour certains, hantise pour d'autres.
Sur l'autre versant du col, au pied de la Pointe Rousse des Chambres, le vallon de Vogealle. Sur le cliché de droite, couronné de cumulus, le massif du Tenneverge et ses glaciers qui alimentent des dizaines de cascades du Bout du Monde (Sixt Fer à Cheval).
La descente du Col de Chambres se fait par une grande traversée d'éboulis entrecoupée de profonds couloirs de torrents . Un jeune bouquetin vient nous narguer à quelques dizaines de mètres.
Un grand ressaut herbeux peut laisser croire une arrivée rapide au refuge. Mais au détour d'un virage, le chemin s'engage dans une zone de schistes noirs et friables : Le Pas de l'Ours. On cherche des yeux la trace du sentier car la pente s'accentue.
Le chemin surplombe des pentes abruptes, mélange d'éboulis de schistes et de névés noircis par la rocaille lunaire. Juste de quoi poser un pied tant le sentier taillé dans la roche est étroit. Dernier point délicat, il faut franchir un canyon étroit dans lequel coule une eau glacée. La roche mouillée devient glissante. Encore quelques mètres pour rejoindre la roche calcaire bien dure, assurant la sécurité. Le Pas de l'Ours est franchi.
Nous pouvons désormais "regarder le paysage", le torrent qui s'engouffre sous le névé noirci par le schiste. En face de nous un bouquetin et son petit semble défier la gravité dans l'éboulis.
quelques secondes plus tard, ils ont escaladé tous les deux une paroi quasi verticale ou il n'y a rien à manger !.... Le point de vue doit vraiment être exceptionnel !...
Nous choisissons la direction opposée en direction du fond du vallon de Vogealle, le long du torrent, encore bordé de névés. Les nuages recouvrent maintenant le massif du Tenneverge.
Une passerelle toute neuve permet d'atteindre la refuge de Vogealle. Il est 15h20. Ce nouveau refuge construit en 2008 (j'étais déjà venu ici avant 2008) offre 58 places (divisé par 2 en 2020). Il est construit sur une zone plane et herbeuse. Le ravitaillement se fait par hélioptère.
Une source alimente cette fontaine mais l'orage de la veille a chargé l'eau en particules minérales. Sur la zone engazonnée, des campeurs, mais aussi un jars, des canards, des poules....
Un rayon de soleil vient illuminer les "Cornes du Chamois" de l'autre côté du cirque du Fer à Cheval. 19h, c'est l'heure du repas. par groupe de 2 aux 4 coins de cette grande table. Un groupe de 8 vosgiens est installé à l'autre table. Je vais les saluer et discuter avec eux.
Après le repas, nous préparons la journée de demain. La météo s'est dégradée et la pluie est prévue dès le matin, et quasiment des averses toute la journée.
JOUR 3 - AR Refuge de Vogealle au col des Ottans
Au réveil le ciel est déjà bien gris, mais il ne pleut pas. Après un bon petit déjeuner et l'occasion de discuter avec les autres randonneurs sur leur programme de la journée, nous rangeons la chambre ou nous reviendrons le soir et préparons les sacs à dos allégés, cape de pluie en haut du sac. Nous maintenons l'objectif du Col de Sageroux, col des Ottans, sur la frontière suisse, itinéraire permettant de joindre le refuge suisse de Susanfe sur le GRP des Dents Blanches.
Mais la pluie a été plus rapide que nous, après quelques minutes d'observation de cette averse dense et fraiche, le ciel s'est complétement bouché.
Cette pluie n'affecte pas la bonne humeur du groupe de vosgiens qui partent vers le Pas du Taureau. Nous partons derrière eux.
La pointe de Bellegarde émerge des nuages, mais la pluie reste soutenue et heureusement, le chemin est bien visible et devient glissant.
Le Tenneverge et ses glaciers domine le Bout du monde envahis de nuages gris. Au fond du vallon de Vogealle le lac au pied de la Combe des Puaires et du Pas du Taureau encore enveloppé de nuages.
Après une heure vingt de montée sous la pluie, on atteint la Pointe de Perua (2285m) , on retrouve des schistes noirs qui rendent le paysage lunaire. La pluie cesse et le ciel se dégage de minute en minute.
Un bon chemin monte doucement vers le col, entrecoupé par moment par un torrent drainant la poussière noire des schistes.
Nous atteignons facilement le Col de Sageroux 2395m. Le panneau annonce le col des Ottans à 30mn et la cabane de Susanfe à 2h. La Vallée de Champery en Suisse est devant nous. A droite les cimes des dents du Midi (3257m). Un vent soutenu et régulier balaye le col, permet de sécher nos capes.
Regard vers notre montée avec au fond, la Pointe de Bellegarde, et le col des Chambres et la Pointe Rousse des Chambres (2660m). A droite, le Mont Sagerou et la dent de Barme (2756m).
Nous continuons notre montée vers la tête des Ottans (2549m), juste en face de nous. Mais rapidement, après cette éclaircie, les nuages masquent à nouveau le sommet du Tenneverge, et des nuages affluent déjà vers la tête des Ottans. Avant d'atteindre le sommet, nous faisons demi tour car il est midi, et avec le vent et ces arêtes pelées, nous redescendons pour trouver un coin abrité du vent, avant le retour de la pluie.
Nous rejoignons la tête de Perua et à l'ouest, les dernières portions de ciel bleu se referment. Nous quittons les sentiers balisés à la tête de Perua pour rejoindre le petit lac de Sageroux que l'on découvre après 500m dans les schistes noirs.
Le lac est encore bordé par un névé et nous laissons une trace éphémère sur les rives.
Une trolle des montagne solitaire pousse au bord du lac de Sageroux. Nous admirons la sculpture sur glace de Dame Nature.
Les premières gouttes de pluies viennent nous rappeler que la seconde averse n'est pas loin.
Les vêtements de pluie reprennent du service et nous commençons la descente non balisée en direction du lac de Vogealle dans une herbe devenue glissante et des éboulis instables. Mais ça passe sans risque.
Nous atteignons le fond du vallon et le chemin qui vient du lac de Vogealle le long du torrent, gonflé par les pluies de la journée.
Nous atteignons le refuge sous une pluie battante. Il est temps de faire sécher nos affaires et enfiler le masque pour rejoindre la salle commune.
A la fin du dîner, la pluie à cessé et chacun grimpe sur un rocher devant le refuge pour passer un coup de téléphone car il n'y a pas de signal au niveau du refuge.
Au soleil couchant, les falaises du Fer à Cheval s'illuminent pendant qu'un troupeau de bouquetins s'aventure à proximité du refuge. Les jeunes font des joutes avec les cornes,
pendant que d'autres jeunes montent sur une arête pour admirer le spectacle.
Les grands males m'ont repéré derrière un rocher. Je suis à une dizaine de mètres. Quand l'un d'eux se dirige vers moi, et passe à cinq mètres s'arrête et me regarde, je recherche instinctivement le meilleur chemin pour quitter les lieux car les cornes sont vraiment impressionnantes. Mais il poursuit tranquillement son chemin.
JOUR 4 - Refuge de Vogealle à Les Allamands par la combe des Puaires
Ce matin, le soleil est de retour et chasse les cumulus attardés sur les sommets. Dernier coup d'œil sur la carte pour le retour sur le parking des Allamands par la Combe des Puaires (initialement prévu par le Pas du Taureau).
Après le petit déjeuner, nous partons vers 8h30 en direction du lac de Vogealle et le fond du vallon évacue les les pluies de la veille.
Nous atteignons rapidement le lac de Vogealle (2016 m) que nous contournons par l'Est.
Un bel écrin pour ce petit lac avec un bel effet miroir au pied de la Pointe de Bellegarde et de la Pointe Rousse. Au dessus du plus grand névé, la Combe des Puaires que l'on va gravir (variante du GRP des Dents Blanches). Petite pensée à ceux qui la veille ont longé ce lac dans les nuages et sous la pluie.
Les fleurs parsèment le tapis herbeux, profitant des deux trois mois d'été sans neige pour éclore, pour le bonheur des randonneurs.
Au nord du lac, nous amorçons la montée dans la Combe sur un grand névé. Le torrent sous le névé et l'air chaud de cet été ont sculpté la neige et la glace.
Nous suivons les traces sur le coté du névé pour commencer la montée sans risque d'effondrement de la neige.
Aucune difficulté pour gravir ce névé malgré une pente qui augmente régulièrement.
Le haut du névé est recouvert de pierres, mais attention, il devient très fin et la rupture peut entrainer une chute deux à trois mètres.
Dans la Combe des Puaires la montée se fait le long du torrent et sa cascade. Des benoites de Alpes avec leur chevelure en bataille bordent le sentier. Ce cairn marque le départ du sentier vers le Pas du Taureau (à 1h15).
Des brebis avec leurs agneaux paissent dans l'alpage et nous regardent gravir leur garde manger.
Vue sur les dents blanches occidentales (2728 m). Une rare marque du GRP dans la combe aux Puaires. Il vaut mieux rechercher les cairns, pour rester sur le sentier mais le cheminement dans la combe est simple et sans risque.
Nous remontons éboulis et névés profitant des vues panoramiques sur le massif.
La neige fait place au rochers sculptés d'un grand lapiaz.
L'eau a creusé des dolines et des fissures profondes par dissolution du calcaire, des arêtes tranchantes comme des couteaux pourraient provoquer des coupures profondes en cas de chute.
Nous atteignons le panneau d'indication de la Combe aux Puaires (2281 m), limite de la zone naturelle de Sixt Passy.
Dans cette partie , plus de zone herbeuses, le lapiaz a envahi le décor sur près d'un kilomètre et le cheminement demande de l'attention permanente.
Puis, quelques zone herbeuse refont leur apparition. Des myosotis des Alpes d'un beau bleu ne nous oublient pas.
Dans les interstices du lapiaz, une silène acaule tente de recouvrir un peu de roche. Chaque plante trouve un trou , une fissure pour survivre dans ce milieu difficile.
Pensées des Alpes et arnica complètent la palette de couleurs.
Au Croisement de la Combe aux Puaires (2221 m), un autre itinéraire permet de rejoindre aussi le Pas du Taureau (1h25). Les fissures dans le lapiaz atteignent plusieurs mètres de profondeur, alimentant des réseaux souterrains menant à des résurgences.
Devant nous, l'Aouille du Criou, au pied de laquelle se trouve le refuge du Folly.
Les rochers de lapiaz disparaissent progressivement sous la pelouse alpine, nous en profitons pour une petite pose pique-nique.
Les parapentes et planeurs profitent des ascendances pour leur balade silencieuse dans l'azur.
Le Pas de l'Avoine (1720 m) est franchi et avec la perte d'altitude, nous sentons l'air se réchauffer progressivement.
(Probablement) un Pigamon à feuille d'ancolie (Thalictrum) , et un beau lis Martagon. Le refuge du Folly nous apparait au bout du chemin.
Le temps de boire un coup bien frais au Refuge du Folly et faire une photo avec le service masqué avec des protections souriantes.
Et l'on attaque la dernière partie de la descente ombragée vers le parking.
Toujours aussi peu d'eau sous la passerelle de Barme. La dalle de Tuet est en pleine activité d'escalade par de petits groupes.
Encore quelques chaines et nous arrivons à la fontaine du crêt pour nous désaltérer et remplir des gourdes presque vides.
Nous retrouvons la voiture au parking des Allamands et filons au Camping à Samoëns pour notre dernière nuit haute savoyarde. Masque obligatoire dans les sanitaires pour aller prendre une bonne douche chaude. Le Giffre coule le long du camping.
Juste à côté de notre tente, la base de loisir d'où nous apercevons l'Aouille du Criou et le vallon des Allamands.
JOUR 5 AR Salvagny au vallon de Sales
https://www.refugedesales.com/index.htm
Nous démontons nos tentes et allons prendre un petit déjeuner matinal en ville.
Au dessus de Salvagny et la cascade du Rouget, nous laissons la voiture en dessous du chalet du Lignon (1180m).
Nous atteignons le belvédère devant les Cascades de La Sauffaz et de la Pleureuse. Un arc en ciel barre la pleureuse de son écharpe multicolore.
Nous nous glissons jusqu'au pied de la cascade sur un sol de plus en plus humide et donc glissant.
Des passerelles offrent deux variantes pour remonter le vallon.
Un âne assure la liaison quotidienne avec le refuge et les chalets de Sales.
La Cascade de Sales est en vue, et il faut franchir le pas de Sales, taillé dans la roche et parfaitement sécurisé .
ce passage offre une belle vue sur la cascade, puis le chemin s'élargit progressivement.
Nouvelle cascade en vue, celle du Trainant.
L'eau du ruisseau de Sales sort d'une résurgence pour alimenter la cascade du Trainant.
Et nous retrouvons les rochers du lapiaz qui est ici immense et porte le nom de désert de Platé.
Deux jeunes bouquetins cherchent désespérément un peu d'ombre au pied des falaises. La Croix de Sales est en vue.
Nous arrivons à la chapelle de Sales (1867 m) entrée dans la vaste vallon de Sales.
Le refuge de Sales est très fréquenté par des randonneurs à la journée pour profiter de ce paysage superbe. Les Chalets de sales dont certains peuvent être loués pour passer quelques jours loin des foules urbaines et dans une ambiance rustique.
Un troupeau de vaches se prélassent dans l'alpage, venant boire de temps en temps dans cet abreuvoir taillé dans la roche en 1869.
Nous poursuivons encore dans le vallon appelé le Grand Pré, pour quitter nos chaussures et marcher dans l'herbe pieds nus pendant la durée du pique-nique, pour apprécier pleinement ces dernières heures dans cette nature intacte.
Au fond du vallon, le Passage du Dérochoir, qui me rappelle des souvenirs d'il y a une vingtaine d'année avec ma fille et des amis. Une gentiane et un lis Martagon.
Il est temps de redescendre vers les chalets de Sales et attaquer la descente.
Les cascades qui étaient partiellement à l'ombre sont maintenant baignées de soleil.
Tout en bas, la cascade du Rouget offre au torrent de Sales une sortie en apothéose dans la vallée pour le grand plaisir des touristes.
Ainsi se terminent ces cinq jours d'évasion, loin du tumulte de l'Ile de France (sans radio, sans télé, sans journaux, et souvent sans réseau téléphonique ou sociaux).
FIN
Tags : Randonnée, Alpes, Haute Savoie, Dents Blanches, refuge du Folly, refuge de Vogealle
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