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Les crêtes des Vosges 3 de Chatenois à Thann
Je poursuis ma traversée des Vosges du Nord au Sud par le GR 5. Cette année, je fais la partie entre Chatenois (Sélestat) et Thann et se déroule, à l'exception de quatre ou cinq kilomètres, dans le Haut Rhin. Je commence le samedi 30 août pour terminer le mercredi 3 septembre. Il me faut une gare à l'arrivée ou au départ pour pouvoir retrouver ma voiture rapidement.
Les prévisions météos ne sont pas terribles, tout l'été a été assez pluvieux et pour cette période peu de précipitations sont attendues.
C'est donc la troisième année de randonnée itinérante sur le GR5 entre Alsace et Vosges en solitaire et en bivouac. Les deux premières parties Lauterbourg Urmatt et Urmatt Chatenois sont accessibles sur ce blog dans la rubrique randonnées.
L'itinéraire est décrit dans le topo-guide GR5 "Crête des Vosges" de la FRPP. Attention, dans les Vosges les marques rouges et blanches habituelles sont remplacées par un trait rouge.
Je pars de la gare de Chatenois, à côté de Selestat fin de mon parcours l'an passé, où je laisse ma voiture. Il fait beau, mais les prévisions météo ne semblent pas très sûres pour les jours suivants, mais les quantités de précipitation sont faibles.
Quelques belles photos de la région (Guy Wurth) : https://alsacevosges.fr
Jour 1 de Chatenois au col de Seelacker
A Chatenois, je retrouve la silhouette du château de Ramstein, dernier château de mon périple de l'année passée. Chatenois (170m d'altitude) est situé sur la route des vins. La ville a eu un passé fait de tragédies et de destructions (guerres, épidémies, incendies...). Aujourd'hui, c'est une ville coquette et très fleurie.
http://www.mairie-chatenois.fr/index.php?page=historique
L'église Sainte Croix a succédé à une chapelle du XII ème S. La chapelle Saint Georges avec ses tuiles vernissées sur le clocher est entouré d'un "cimetière fortifié". Il n'en reste que 5 en Alsace. Le vignoble commence au pied de la muraille.
Le GR5 monte ensuite vers le Hahnenberg au milieu des vignobles. Sur les premières hauteurs, une source a été captée dans cette petite maison de grès rose.
Le chemin gagne la forêt pour contourner le parc animalier de la Montagne des Singes.
Après une bonne montée, le chemin atteint le célèbre château du Haut Koenigsbourg, perché sur un éperon rocheux à plus de 700m d'altitude.
Le château date du début du XII ème siècle. Après avoir subi la guerre de 30 ans et les attaques des suédois en 1633, le château est détruit. Il sera reconstruit après la guerre de 1870 par Guillaume II de Hohenzollern.
http://www.haut-koenigsbourg.fr/fr/
Un moulin à vent est perché sur le toit et le donjon se dresse à 62 m au dessus du rocher.
Une demi heure plus tard, le chemin passe au Col du Schaentzel à 583m.
Le petit village de Thannenkirch (480m) s'est implanté autour de la source Sainte Anne et d'un ermitage datant du VIIIème S.
Dans son écrin de sapins, la commune de 460 habitants a soigné sa présentation.
La petite église au pied du Taennchel est dédiée à Sainte Catherine. L'hôtel du clos des sources au centre du village.
Quelques auberges offrent un décor authentique pour les amoureux de calme et d'oxygène. Ci dessus l'auberge de La Meunière
et celle de Waldstebel à l'architecture typique des fermes vosgiennes.
C'est une maison bleue adossée à la colline, on y vient à pied.... Une ancienne fontaine du XVII ème siècle à la sortie du village permet de remplir la gourde.
A sud de Thannenkirch, la croix d'un vestige d'un ancien calvaire . Dans un tronc de chêne, le petit oratoire de Notre dame des Bois est très vénéré.
Après le carrefour des 3 chênes, le chemin remonte pour atteindre les ruines du château de Haut Ribeaupierre (650m) datant du XIème S.
Un peu plus bas, vue sur Ribeauvillé avec au premier plan le château de Girsberg qui s'appelle aussi le Petit Ribeaupierre (XIIIème S)
Le troisième château des sires de Ribeauvillé est le château de Saint Ulrich qui s'appelle aussi le Grand Ribeaupierre qui date du XIème S Son imposant donjon date lui, du XII ème S.
Les fenêtre de style roman du XIIIème S éclairaient la grande salle des chevaliers. En poursuivant la descente vers Ribeauvillé, l'imposante silhouette du château de Saint Ulrich émerge de la forêt. Le GR continue de descendre vers Ribeauvillé.
Après la forêt, le chemin traverse le vignoble avant d'atteindre les murailles de Ribauvillé
http://www.ribeauville.fr/fr
Les rues de cette petite bourgade de près de 5000 habitants est située sur le GR5; et également sur la route des vins.
Tout le centre ville a gardé ses vieilles maisons à colombages qui lui donne tant de charme.
Chaque balcon , chaque fenêtre, chaque petit muret est fleuri
et plein de petits détails sur les vieilles poutres ou sur les murs incitent à flâner dans les ruelles pour les découvrir.
C'est une palette de couleurs infinie et des maisons parfaitement entretenues qu'il fait bon parcourir en cette fin d'après midi
Les forêts vosgiennes fournissaient des bois de qualité pour l'architecture locale .
Les bâtisseurs ont pris quelques libertés avec les verticales et les horizontales et peu de ruelles sont à angle droit.
Chaque place a sa petite fontaine et toutes sont différentes.
La Grand' rue est très commerçante et de nombreux touristes la parcourent
La place de l'Hotel de ville
La Grand'rue passe sous la tour des bouchers (Metzgerturm) , vestige du système défensif de la ville au XVI ème S et qui séparait la "vieille ville" de la "ville moyenne".
Mais l'heure tourne, car j'ai fait plus de 2km dans Ribeauvillé. et je quitte la cité le long de ce petit ruisseau pour retrouver le GR 5 et gagner la forêt.
Après avoir gravi 400 m de dénivelé, et 2 heures de marches, j'arrive au col de Seelacker à 673m pour un petit repas chaud.
Ce banc fera une bonne base pour poser mon matelas car le sol en sous bois est resté très humide. Vers 22h, quelques sangliers grommellent dans le sous bois à 20 -30 mètres , je les aperçois, mais comme j'ai fait un peu de bruit, ils quittent la zone.
Jour 2 Col de Seelacker à l'Etang du Devin
Vers 6h30, je suis réveillé par le brâme du cerf. Dans la lumière grise de l'aube, j'aperçois sa silhouette entre les arbres. Il a perçu ma présence et je vois ses bois s'éloigner entre les épicéas. Petit déjeuner rapide et je repars.
Je reprends le fil de mon GR5 qui passe devant ce crucifix en fer (Flodererkreuz), perdu dans l'immense forêt. Puis, le chemin s'élève entre des rochers épars.
A 938 mètres d'altitude, j'atteins le "Siège du roi", le Koenigsthul, blocs de grès. Je m’assois, mais ce n'est pas spécialement confortable. Un peu plus loin se trouve le rocher du Tetras. Mais le plafond bas ne permet pas de profiter de la vue.
Le GR5 descend par un chemin jonché d'aiguilles d'épicéas vers Aubure située à 800 m d'altitude.
Aubure est le village le plus haut d'Alsace. Les vallées sont envahies par les nuages gris et par moment, il bruine.
Aux environs de l'abri de la pierre des Trois-Bans les chemins ont été labourés par les engins forestiers. L'altitude de 1000 m a été franchie.
Le chemin monte rapidement pour atteindre le Grand Brézouard à 1228m. Les nuages sont accrochés au relief autour du petit col (1077m) et de son abri où déjeune un groupe de randonneurs car l'herbe est toute mouillée.
Le chemin dans les bruyères continue de descendre en direction du col des Bagenelles. D'énormes fourmilières jalonnent le sentier.
J'atteins le col des Bagenelles (903m) et me laisse tenter par un petit repas local, bien au chaud dans la ferme de Graine Johe.
Le GR descend ensuite en direction du Bonhomme (690m) niché en fond de vallée.
Le sentier remonte sur l'autre versant, passe la ligne de crête et arrive au gîte d'étape de l'Etang du devin (950m).
Le sol mouillé et les risques de pluie me poussent à faire escale ici, en pays Welche (canton de Lapoutroie).
http://www.orbey.fr/patrimoine/pays-et-patois-welches.htm
Accueil très sympathique que je partage avec un groupe de randonneurs du limousin. Repas à base de munster. Un régal.
Jour 3 - de l'Etang du Devin à la ferme de Ferchmuss.
Après un copieux petit déjeuner pris avec les limougeaux, je prépare le sac pour une journée qui s'annonce ensoleillée et je quitte le gîte .
Je rejoins les marques rouges du GR et arrive à l'étang du Devin, une vaste tourbière (zone protégée). Un beau renard roux m'observe depuis la lisière de la forêt. Des vestiges rappellent qu'ici en 1915 se tenait l'infirmerie du champ de bataille.
Le chemin monte ensuite en direction de la Tête des Faux.
Le calme et ce décor de clairières couvertes de bruyères contrastent avec le déchaînement de violence qui s'est produit ici il y a un siècle.
Mais rapidement, les traces de ce conflit se font plus précises. Ici, la nuit de Noël 1914, dans la neige et le froid, 600 soldats ont perdu la vie.
http://www.front-vosges-14-18.eu/ et http://www.lieux-insolites.fr/cicatrice/14-18/tdf/tdf.htm
Les allemands (Bavarois) ont construit ce funiculaire pour acheminer matériel et munitions. Ici, la station supérieure, proche du sommet qui était reliée par des tunnels aux tranchées maintenant effondrées.
Le Rocher du corbeau (1146 m) était un poste d'observation allemand qui permettait d'observer l'ennemi. Une croix marque le sommet (1220 m).
Un kilomètre plus loin, le cimetière Duchesne rappelle que les victimes de cette guerre reposent en paix dans cette forêt qui a retrouvé son calme.
Le refuge de Tinfronce semble abandonné. Le chemin rejoint la route des crêtes au col du Calvaire (1144m).
Le chemin offre alors de belles perspectives sur le Lac Blanc 100m plus bas avant d'atteindre la chaume du Gazon du Faing (1302m)
Les chaumes, avec ses tourbières et ses bruyères en fleur prend des airs de Highlands d'écosse.
Les pluies des derniers jours ont laissé des traces. Et, comme ici il pleut presque 2 000mm de pluie par an, les chemins sont équipés.
Depuis le rocher de Taubenklang Felsen 1299 m, on peut apercevoir le lac des Truites.
table d'orientation du Gazon du Faing et les chaumes du gazon du Faîte. J'en profite pour un petit repas (un peu venté).
Côté alsacien, les falaises sont les témoins de l'effondrement fossé rhénan qui s'est produit il y a 20 millions d'années.
Le GR5 entre en forêt. La ligne frontière sur la ligne bleue des Vosges est encore présente avec ces bornes marquées d'un F et d'un D.
Le chemin est bien agréable et j'apprécie le calme des lieux, même si je croise de temps en temps un groupe de randonneurs.
Le rocher du Tannet était aussi aménagé en poste d'observation en 14/18.
Le rude climat hivernal es t à l'origine de ces hêtres tortueux et moussus qui poussent à cette altitude.
Le col de la Schlucht avec ses 1139m constitue le point de franchissement du massif entre Epinal et Colmar.
La ferme auberge des trois fours (marcaire) entourée de pâturages produit du fromage de Munster.
Du Col de Falimont, le Hohneck et le rocher de Martinswand sont parfaitement visibles.
Du Col de Falimont on peut apercevoir la tourbière de Frankenthal et le lac de Schiesrothried.
Le Hohneck est le troisième sommet des Vosges (1363m). Un tramway électrique a emmené des touristes de Gérardmer au sommet de 1913 jusqu'en 1930.
(photos wikipedia). Coté alsacien , un tramway à crémaillère a fonctionné jusqu'en 1914 au départ de Munster.
Je prends une variante au GR5 en m'engageant sur le sentier des névés , sur le versant alsacien.
le ciel s'est un peu dégagé et offre de belles perspectives sur le parc naturel régional des ballons.
Des chevaux en liberté paissent à proximité de la ferme auberge de Kastelbergwasen
le chemin descend dans une hêtraie en direction de la ferme auberge de Fermuss.
A côté de la ferme auberge du Fermuss, le chalet du Club Vosgien est fermé (au 01 septembre). J'installe mon bivouac le long du mur. Deux belges ont installé leur tente un peu plus loin. Nous sympathisons et admirons le coucher de soleil qui nous est offert.
Peu après, une belle voûte céleste permet de rêver à de plus grands espaces et .... Morphée me prend dans ses bras.
Jour 4 De Fermuss au col Amich
La nuit a été fraîche et une petite rosée à fait son apparition avec l'aube. Je repars le premier du bivouac en direction du Rainkopf (1305m). Au delà de la route des crêtes, le lac de Blanchemer réfléchis les lueurs de l'aube
Le sentier est bien marqué en direction du Rothenbachkopf (1316m). Cette petite vaches vosgienne est issue de croisements avec des vaches suédoises depuis 1635.
Entre les bruyères en fleurs, les toiles d'araignées sont perlées de gouttes de rosée
En contrebas, j'aperçois la tourbière étang du Machey et un peu plus loin, le lac artificiel de Kruth Wildenstein, tout en longueur.
A Batteriekopf (1311m), je discute un petit moment avec un photographe matinal qui prépare un livre de photographies sur les "Kopf". Un passionné.
Les montagnes russes continuent et je redescend au col de Herrenberg (1191m). les deux belges rencontré lors du bivouac me rejoignent et l'on fait un bout de chemin ensemble.
Le sentier remonte au Sweisel (1271m) et les brimbelliers (myrtilles) qui bordent le GR5 prennent déjà leur couleur rouge.
Au col de Hahnenbrunnen (1186m), la ferme auberge est au bord de la route des crêtes.
Au loin, le Grand Ballon est en vue. Le soleil joue à cache-cache avec les nuages, des taches claires parcourent les chaumes, illuminant les vertes prairies
Le chemin est facile et agréable et la température clémente en l'absence de vent.
J'atteins le Markstein, petite station de ski qui s'étire le long de la route des crêtes. Avec mes amis belges, nous faisons une pause repas sur cette terrasse. Un repos bien mérité.
L'après midi est déjà bien avancé et l'on reprend notre piste vers le Hundskopf (1237m)
la balle de golf posée sur le Grand ballon a pris de l'ampleur.
L'auberge du col de le Haag est un carrefour de nombreux circuits pédestres autour du ballon
La dernière partie est bien pentue pour atteindre le sommet du grand Ballon qui culmine à 1424m. C'est le point le plus élevé des Vosges.
Le GR5 devra attendre les Alpes pour gagner des altitudes plus élevées.
Au sommet du Grand Ballon, un monument rappelle les épisodes des combats autour de ces crêtes.
Avec mes deux belges, nous prenons un dernier verre avec vue sur les Alpes (mais trop brumeux en ce jour) avant de nous séparer.
Je poursuis mon chemin sur des pistes de ski en direction de la ferme du Ballon
En cette fin d'après midi, le soleil oblique éclaire les troncs blancs des bouleaux. En forêt, c'est déjà bien sombre.
J'atteins la petite chapelle du Sudel au col de Firstacker, qui comme la stèle du col Amich (828m) garde la mémoire des durs combats de 14-18.
Un peu au dessus du col, je trouve un endroit fleuri où m'installer pour le diner et la nuit, après cette belle journée.
Jour 5 Du col Amich à Thann
Le ciel étoilé de la nuit fait place sur le petit matin à un voile d'altitude qui s'assombrit de plus en plus.
Le café bien chaud fait du bien et je peux reprendre le chemin qui atteint en dix minutes les ruines du château de Freundstein. C'était le château le plus élevé des Vosges (928m).
Ses ruines utilisées comme point d'observation ont subit les derniers bombardements en 14-18. Il ne reste plus que les ruines des ruines.
Au col de Silberloch (900m) le chemin s'enfonce dans la forêt. Ici se trouvait d'anciennes mines d'argent et de cuivre, exploitées depuis le XV ème S
Je quitte le GR5 pendant une bonne heure pour parcourir la zone du HWK , le Hartmannswillerkopf , le Vieil Armand pour les poilus.
Le mémorial est sobre et le brouillard qui enveloppe le lieu rend l'atmosphère étrange, mais propice à s'imaginer les combats terribles qui s'y sont déroulés, il y a juste un siècle.
L'attaque française en janvier 1915, s'immobilise 10 km au delà de la frontière de 1870 en une guerre de tranchées mélange d'attentes angoissantes et de subites et meurtrières attaques.
http://www.lieux-insolites.fr/cicatrice/14-18/hwk/hwk.htm
En 1915, en 3 jours,les combats font plus de 1000 morts (25 000 en un an) . Les poilus surnomment cette montagne "la mangeuse d'hommes".
Pendant deux hivers, les soldats ont vécu dans ces trous à rats, à la merci des mortiers et obus de tous calibres.
La forêt était broyée par les obus et il a fallu plus de 50 ans pour que la végétation se reconstitue.
Je quitte le vieil Armand en direction du Molkenrain sous le regard étonné d'un troupeau de vaches écossaises des Highlands. Les stratus sont accrochés à la ligne de crête.
J'atteins la ferme auberge de Molkenrain et repasse au dessus de 1000m. Une petite bruine tombe, .... et la température aussi.
Après avoir passé la ligne de crête à 1094m , le GR atteint le Camp Turenne (900m) qui était une base arrière pour troupes françaises du Vieil Armand.
Le large chemin redescend le long du Beckerkopf pour atteindre la Place des Canaris en offrant de belles vues sur la vallée de la Thur.
Les ruines du château de l'Engelsbourg (445) et son célèbre Oeuil de Sorcière, vestige d'un vieux donjon, offrent une vue sur la belle ville de Thann
Thann s'est développée là ou la Thur débouche sur la plaine d'Alsace à 340m d'altitude.
http://www.alsace-tourisme-thann.fr/
La ville de 8 000 habitants est joliment fleurie. J'arrive en début d'après midi et je commence par trouver un petit snack car mes provisions commencent à manquer.
Je prends le temps de faire un petit tour de ville et je peux ainsi admirer le magnifique portail à trois tympans (unique en France) de la collégiale Saint Thiébaut.
Cet édifice comporte les différents stades du gothique et principalement le gothique flamboyant. sa construction remonte entre le XII ème et le début du XVème siècle.
Le clocher finement ciselé dresse ses 78m au dessus de la ville.
A l'intérieur de belles statues en bois polychrome et ce très bel orgue datant de 1888.
Il faut lever les yeux au ciel pour admirer la nef gothique d'une grande pureté.
Cette pancarte du Club Vosgien montre la variété des chemins pour petits et grands randonneurs
et m'invite à préparer ma dernière partie de la traversées des Vosges de Thann à Fesches le Châtel (prévue en 2015).
FIN
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Tags : Randonnée, Vosges, GR5, Haut-Rhin, Alsace
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