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Randonnées dans l'Ile aux fleurs - Madère - avril 2018
Cette année, notre semaine de randonnée nous ex-ile à Madère, l'Ile aux fleurs, perdue dans l'Atlantique 650km au large du Maroc, au nord des Canaries.
Le relief de cette ile volcanique est très accidenté avec un sommet à 1862m alors qu'elle ne mesure que 60km de long et 25km de large. Un paradis pour les randonneurs, activité faciltée grâce au travail titanesque des Maderiens qui ont créé les levadas pour acheminer l'eau des sommets vers les cultures en escalier tout autour de l'Ile.
Si l'ile compte 290 000 habitants, elle accueille 850 000 visiteurs par an.
Partons donc explorer ce paradis botanique pendant 12 jours avec notre petit groupe de 8 randonneurs.
Nous avons loué pour cette sortie deux maisons de vacances, l'une sur la côte nord à Faial à côté de Santana et l'autre sur la côte Sud à Estreito de Calheta qui, compte tenu de la taille de l’île, permettront d'explorer toutes les parties prévues.
Pour ce séjour, nous avons opté pour la location de deux voitures, ce qui nous permettre de déposer une voiture à l'arrivée et ainsi pouvoir venir rechercher l'autre, mais on a utilisé aussi le taxi pour certaines sorties.
Nous avons préparé de nombreuses randonnées (traces gps, viewranger,...) et disposons de la bible des levadas et autres randonnées à Madère : "le Rother" (60 randonnées), que nous combinerons en fonction de la météo, de la forme et des envies. Pour la météo, nous utilisons le tameteo.com (surtout l'animation de la carte nébulosité et pluie de toute l’île. La météo qui s'annonce n'est pas très réjouissante.
La carte montre les principales randonnées effectuées. Les numéros renvoient aux paragraphes ci-après.
http://www.visitmadeira.pt/fr-fr/madere
(Remarque : en raison du relief, la précision des calculs de dénivelés est très mauvaise.)
Pour information, ces 12 jours nous sont revenus à moins de 800 € par personne tout confondu.
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Arrivée le 9 avril après une escale (refueling) à Porto. A l'arrivée, des vents forts sont au-delà des limites pour l'atterrissage. Le pilote annonce une période d'attente en espérant que le vent baisse, sinon, ce sera retour à Porto !...
Après une finale un peu chahutée, le B737-800 de Transavia fait un appontage sur la piste l'aéroport Cristiano Ronaldo (rallongée en 2000 à 2780 m).
Rapidement, nous prenons possession de nos voitures de location (Madeira Rent) et nous rendons à Faial dans la grande maison que nous avons loué, où nous attend Maria. Le ciel est gris et l'air frais surtout avec le vent du nord.
Dans une grande propriété fleurie, la maison "Eco Quinta" est à deux pas de l'océan, au pied du rocher de Faial et en contrebas du village.
A l'intérieur, les 220 m² de l'habitation (4 chambres) nous offre un agréable confort.
L'église de Faial avec un bel azulejos sur sa façade et un très joli pavage de galets noirs sur le parvis
A côté de la plage de Faial, de beaux orgues de basalte, vestiges d'anciennes coulées de lave.
Depuis la maison, on entend les grosses vagues déferler sur la plage de Faial et l'on descend voir le spectacle.
Et c'est comme ça tous les soirs !...
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1 - La Péninsule Saõ Lourenço
(8km - 600m - 3h de marche)
C'est la pointe Est de l'île, une presqu'île volcanique qui en été prend des airs de désert, mais au printemps est une vaste prairie où des bouquets de fleurs poussent entre les roches jaunes, rouges, noires vestiges des colères de Vulcain lors de l'émersion de l’île il y a 8 millions d'années. (Il n'y a pas de tremblement de terre à Madère depuis l'occupation de l’île).
Le départ se fait depuis la baie d'Abra, sous un ciel gris et nous espérons que le petit vent frais venant du Nord balaiera ces nuages. Le chemin est bien marqué et bien balisé.
Les roches volcaniques affleurent le sol dans une variété de couleurs et de formes d'érosion.
Ces deux pointes acérées sont assaillies par les vagues depuis des millénaires. Sur la lande le calme règne et cette vipèrine (Echium blanc) se développe en touffes blanches ou bleutées. A droite une matthiola madarensis.
La Casa do Sardinha, entourée de palmiers dattiers ressemble à une oasis au pied du Morro do Furado (160m) que nous avons mis comme objectif.
Au loin, nous apercevons l'aéroport de Funchal avec sa piste construite sur pilotis au-dessus de la mer. La montée au Morro do Furado est bien raide mais le panorama en vaut la peine.
Encore un petit effort pour atteindre le sommet et bénéficier d'une vue à 360° permettant d'embrasser du regard la suite de la péninsule avec l'Ilheu da Cevada, puis l'Ilheu de Farol. Au Nord, la masse grise de l’île de Porto Santo se détache à peine de l'horizon.
Pendant le pique-nique sous les palmiers de la casa do Sardinho, le soleil et le vent ont dissipé les nuages, et nous revenons par la partie Sud Est de la boucle. Le chemin, peu fréquenté le matin est désormais parsemé de touristes comme une colonne de fourmis multicolores.
Au-dessus de nous, les avions se succèdent dans le circuit d'approche de l'aéroport, amenant de nouveaux flots de touristes. Mais continuons d'admirer ce décor naturel et ces vagues qui poursuivent l'assaut de ces hautes falaises traversées de coulées de lave.
Heureusement, les passages les plus vertigineux sont bien protégés, comme ce passage le plus étroit de la péninsule (quelques mètres) entre des falaises de 100m de haut plongeant dans l'eau bleue.
Nous pourrions rester des heures à admirer ces panoramas superbes que nous ne soupçonnions pas le matin, sous le ciel gris.
Après s'en être mis plein les yeux, nous regagnons le parking. Il n'est pas trop tard, et nous décidons de passer par Funchal pour visiter le jardin botanique sous le soleil, car la météo annonce de la pluie pour les prochains jours.
Panorama de cette magnifique péninsule de Saõ Lourenço
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2 - Funchal - Jardin botanique
(2h de visite)
Le Jardim Botanico est situé au-dessus de Funchal à flanc de colline et en contrebas de Monte où arrivent deux téléphériques l'un du centre de Funchal et l'autre du jardin botanique.
A l'entrée, la maison de l'ancien propriétaire des lieux abrite un musée d'histoire naturelle et présente les tortues, dauphins, poissons et les oiseaux de Madère.
(Nota : les noms des fleurs et plantes ci-après peuvent comporter des erreurs. Si vous en identifiez, merci de me le signaler).
Les curieuses inflorescence d'un palmier, une feuille de begonia et un arbre au tronc bizarre, le dragonnier, ce n'est pas un arbre mais une plante de la famille des asparagales comme le Yucca ou les asperges !... .
Dans le jardin des orchidées, le decrobium spéciosum originaire d'Australie, et un amarilys clivia miniata.
Une grande fleur de brugmansia et une fleur de begonia.
Trois arums et une fleur rouge d'aloès.
Une hampe florale orangée d'une autre espèce d'Aloès et une jolie fleur d'hibiscus.
Une jeune pousse d'agave attenuata et une plante souvent présente dans la nature: l'aénium qui prend aussi différentes formes et différentes couleurs
Encore un autre type d'aloès, les fleurs jaunes d'un aloe vera
Un lys blanc et la fleur oiseau du paradis, le strelitzia
Un arbre avec de drôles de pompons rouges sur les branches, le jambose rouge (Syzygium Maccense). Petite maison au toit de chaume typique de Madère. Et l'on arrive dans la partie consacrée aux cactus.
Certains cactus atteignent 3 m de haut. Qui s'y frotte s'y pique. Un zamia furfuracea originaire du Mexique.
Une autre plante originale, le cica revoluta, transition entre les fougères arborescentes et les palmiers. Au sommet du stipe (ce n'est pas un tronc), cette structure bizarre produit un fruit (cône) tous les deux ans.
Dans le jardin qui domine Funchal, ce superbe parterre aux motifs géométriques. De grandes serres abritent orchidées et jeunes pousses.
Depuis le haut du jardin, un téléphérique permet de monter à Monte, mais pour nous, il est trop tard.
Avant de regagner Faial, petit regard sur le réseau routier de cette ile depuis le jardin botanique. Après une côte interminable, nous passons par le sanctuaire de Terreiro da lutta, le sanctuaire de la paix a été érigé en souvenir des bombardements de Funchal depuis des sous-marins allemand le 27 juillet 1917.
En 2016, un feu de forêt a dévasté une grande superficie de foret d'eucalyptus au nord de Funchal. Les troncs se sont consumés longtemps et de nombreux arbres morts se dressent à flanc de montagne. Seuls quelques vieux arbres ont survécu mais de jeunes plants semblent prêts à assurer la relève.
Nous regagnons Faial par une très jolie route passant par Ribeiro frio, mais sur la partie nord, les nuages ont envahi tout le ciel.
(La visite de Funchal fait l'objet du § 13 ci-après)
3 - De Maroços à Caniçal - levada da Caniçal
(12km - 3h de marche )
Ce matin, la météo annonce de fortes pluies sur le Nord-Ouest de l'île, des nuages bas sur le relief, et des risque d'averses sur l'est avec une petite amélioration en fin d'après-midi. Nous nous décidons pour la randonnée le long de la levada de Caniçal, aussi désignée la levada aux mimosas.
Les levadas ont été crées à partir du XVIème S. La longueur de ces canaux atteint 2150 km et parcourent tous les massifs de l'île, traversant les reliefs par de très nombreux tunnels. Le but de ces travaux titanesques est l'irrigation des cultures très souvent en terrasses.
Nous partons du petit village de Maroços en haut de la vallée de Machico dont les flancs sont relativement urbanisés. La levada parcoure les cultures en terrasse et descend vers Caniçal avec une pente de moins de 1 cm/m.
Dans certains quartiers, la levada est couverte pour franchir un groupe de maisons, longe de petites habitations et leurs jardins.
La levada s'enfonce dans chaque vallon, recueillant l'eau de sources en amont et distribuant l'eau en aval par de petites écluses dans les zones cultivées.
Dans les thalwegs, l'habitat est dispersé et les habitants, depuis leur jardin ne manquent pas un sourire ou un petit mot. Les racines des grands arbres qui recherchent l'eau sont un risque pour les levadas.
Chaque mètre carré est un petit potager où poussent pommes de terre, oignons, fèves, haricots ...Ici, toute mécanisation et culture intensive sont impossibles.
La déclivité impose de créer des sillons pour faciliter l'irrigation. Des escaliers bien raides sillonnent les coteaux en direction des hameaux.
La vigne s'accroche à tout ce qu'elle trouve, toitures ou arbres, ou coure sur des fils au-dessus des cultures, comme dans le nord du Portugal.
Nous sommes heureux de trouver ces points de vente de fruits, mûris à point et qui ont poussé à quelques mètres. La vraie vente directe: bananes, tomates, néfles,...
Chacun s'active dans sa parcelle pour assurer une récolte abondante.
Des fougères arborescentes trouvent aussi un petit bout de terre fertile. Les "mimosas", qui sont en fait des acacias dealbata se développent en arbustes ou arbres de plus de 10m de haut. Des centaines poussent le long de la levada.
Nous allumons les frontales pour franchir le tunnel (25m) de Moinho da Serra.
Tunnel et levada ont été taillés dans le basalte. Par endroits, le chemin n'est pas très large et la végétation masque des pentes très raides. Au-delà de Machico, l'océan est en vue sous un ciel chargé.
Il commence à pleuvoir et les travailleurs quittent leur lopin de terre.
Au bar O'Jacaré, les VTTistes rejoignent leur base. Comme le bar est plein de monde en raison de la petite averse, nous piqueniquons un peu plus loin sur un escalier.
La pluie s'est arrêtée et une zone de ciel bleu passe au-dessus de nos têtes. Les vallons se font plus larges
Les derniers vallons sont verdoyants et les murets en pierre, encore mouillés brillent au soleil.
Nous arrivons au-dessus du tunnel routier de Caniçal avec de jolis panoramas
Encore quelques bouquets de fleurs le long de la levada et bientôt, nous rejoignons l’arrêt du bus sur l'ER 214 au Miradouro do Paraiso.
Les chauffeurs vont rechercher les voitures avec un taxi qui attendait à l'arrivée, pendant que le reste du groupe remontait la levada jusqu'au bar O' Jacare. Pas de chance, une averse aussi soudaine que forte les a surpris avant d'atteindre le but !...
4 - La Pointe de Clerigo
(5.6km - 380m - 2h15 de marche)
Ce matin la météo annonce de la pluie en matinée sur la côte Nord et une amélioration l'après-midi. Nous choisissons une courte randonnée à basse altitude, un repas à la maison et une levada pour l'après midi en altitude.
Depuis le village de Cortado de Santana, un arc en ciel sur Lamaceiros nous informe qu'il ne pleut pas loin. Nous commençons notre randonnée devant les deux maisons typiques à toit de chaume, en haut de Cortado de Santana.
Des proteas (leucospermum cordifolium) se déploient gracieusement dans le jardin Une plante vraiment superbe. Après quelques centaines de mètres, nous trouvons l'entrée du tunnel que traverse la levada de Cortado
La levada est toute petite, et à la sortie du tunnel, nous attend un panorama magnifique sur la péninsule de Sao Lourenço, éclairée par une douce lumière.
La levada a été taillée dans une pente forte et il faut faire attention de ne pas glisser car des épisodes pluvieux se succèdent. La végétation laisse apercevoir le village de Faial et son église blanche.
Le chemin semble mener au bout du monde, mais ici aussi la main de l'homme a façonné des terrasses pour la culture de quelques plants de haricots. Le chemin, peu fréquenté est couvert de mousse imbibée d'eau.
Quelques coups de tronçonneuse ont permis de rouvrir le chemin après une récente tempête. Nous descendons en direction de la pointe dans les hautes fougères.
La pente est forte et le chemin peu visible, voire quelquefois envahis pas des arbres arrachés. Nous préférons faire demi-tour et remonter à Cortado
Avant de franchir le tunnel de la levada, nous admirons à nouveau la côte et le village de Faial dominée par son énorme rocher.
5 - La Levada de Caldeirao Verde
(13.3 km - 20m - 3h30 de marche )
Le soleil étant de retour, nous montons à Queimadas, à 880m d'altitude pour une randonnée réputée dans le cirque vert (classée au patrimoine mondial de l'Unesco).
La Casa de Abrigo avec ses colombages et son toit de chaume dans son écrin de verdure offre une belle entrée en matière.
Le début du chemin est bien large, mais il faut rester vigilant sur les racines rendues glissantes par les pluies du matin.
Des arbres surprenants jalonnent le début du parcours, ce candélabre (Cédre ?), ou cet autre à trois troncs. Ce vieux hêtre n'a pas résisté à la dernière tempête.
La levada do Caldeirao verde, taillée dans la roche au XVIII ème S assure une ambiance humide aux mousses, fougères et autres plantes aquaphiles ...
Rapidement, le chemin devient étroit, et un câble protège d'une chute dans le ravin qui plonge quasiment à la verticale sur plusieurs centaines de mètres. Heureusement, la végétation, accrochée à la paroi rassures les randonneurs sujets au vertige.
Les plus intrépides d'entre nous tentent la traversée sous la cascade plutôt que d'emprunter le chemin en contrebas. Le chemin ne fait plus par endroits que 30cm de large. Tout écart entraine le pied dans la levada.
La traversée de ce petit aqueduc offre aussi quelques sensation, certain(e)s préfèrent mettre le pied dans l'eau fraiche. Au fond du vallon, nous commençons à voir la cascade dans son cirque vert.
Un joli parcours dans cette étrange forêt et l'on imagine difficilement les pionniers qui ont ouvert cette voie il y a deux siècles.
Sous cette seconde cascade, personne n'a osé s'y aventurer. Mousses et lichens envahissent tout.
Après ce tunnel de branchages bas de plafond, nous attaquons la série de tunnels où les lampes frontales sont indispensables.
Un des tunnels mesure quand même plus de 200m de long !.. Et quel travail
Le spectacle de ces parois abruptes de la gorge de Ribeira Grande est vraiment grandiose.
Dans le chaudron vert, le Caldeirao Verde, une cascade tombe à la verticale le long d'une falaise ruisselante et moussue. Ses eaux alimentent la levada et une autre partie s'engouffre dans une gorge étroite pour se cacher à notre vue.
Nous n'avons pas le temps d'aller jusqu'à Caldeirao do Inferno, et revenons sur nos pas, traversons à nouveau les tunnels, en logeant les eaux pures de cette très jolie levada. Dommage que le soleil n'ait pu percer les nuages au-dessus du cirque vert.
6 - De Camacha au sitio das quatro Estradas - Levada dos Tornos
(16 km - 165m - 4h30 de marche )
Nous quittons Camacha par une descente raide qui nous amène à l'entrée du tunnel qui démarre entre les maisons. La levada de Tornos est doublée par une grosse conduite d'eau. Il faut faire attention à la tête dans ces cheminements souterrains.
Les intempéries de l'hiver et du printemps ont provoqué des éboulements le long de la levada accentués par des eucalyptus morts ayant subi un feu de forêt.
L'odeur des eucalyptus nous rappelle celle des forets quand on quittait les plateaux arides de l'Espagne pour entrer au nord du Portugal. Une belle cascade surgit au fond d'un vallon verdoyant.
Nous nous arrêtons en amont de la cascade pour un pique-nique bien agréable. Un peu plus loin, la levada a été creusée dans la roche volcanique.
Ici aussi, l'eau ruisselle de la roche et il faut franchir les douches naturelle d'un bond pour éviter de se retrouver arrosé.
Encore quelques tunnels nécessitant la lampe frontale. Les fonds de vallons sont en général aménagés pour passer le gué.
La levada descend gentiment d'un centimètre au mètre, suffisant pour alimenter en eau les jardins en contrebas.
Nous arrivons à Lombo Grande, ses petites maisons, ses cultures et des prairies occupées par quelques moutons ou quelques vaches qui regardent passer les randonneurs.
Chaque maison est fleurie avec de belles harmonies de couleurs.
Un beau massif d'aeniums et des anones , curieux fruit qui pousse sur un arbre : le chérimolier, de la famille des magnolias.
Dans la vallée Ribeira de Vinhaticos, quelques maisons révèlent les conséquences de la désertification rurale. Des arbres fruitiers en fleur fournirons pommes, poires, cerises.....
La levada de Tornos s'enfonce dans des vallons sauvages et longe des falaises volcaniques, quand elle n'est n'a pas été creusée par la main de l'homme.
De belles fougères étirent lentement leurs crosses. Un arbre avec un tronc à l'écorce naturellement striée.
Après une grosse côte, nous arrivons à proximité du Sitio de Quatro Estradas (750m d'altitude). Une belle maison moderne surplombe le vallon, mais nous prenons un petit sentier qui passe dans l'ancien village, bordé de petits autels dédiés à la Vierge.
Les petites maisons sont toujours aussi fleuries et les parfums qui émanent de ces massifs envahissent l'atmosphère.
Nous retrouvons nos voitures pour rentrer sur Faial par des petites routes (ER110) .
Passé la ligne de crête, un belvédère offre une belle vue sur Faial et son rocher et la plage de Porto da Cruz.
Un footballeur a offert à la ville cette plaque et des circuits de trail autour de Porto da Cruz. Près de la plage la Rhumerie transforme la canne à sucre cultivée dans la région en breuvage dont il ne faut pas abuser.
De grandes falaises de roches volcaniques surplombent la plage de porto da Cruz.
Il vaut mieux être une mouette pour s'approcher des grosses vagues qui déferlent sur les rochers.
7 - Transfert de Faial à Calheta via Porto Moniz
(en voiture)
Nous quittons Faial sous un ciel voilé pour rejoindre notre second gîte sur la côte Sud. Plutôt que de prendre la route intérieure, nous partons vers le cap Nord-Ouest, vers Porto Moniz. Nous allons voir le phare de Sao Jorge, et le militaire nous fait remplir le carnet de visite, nous donne quelques explications avant que l'on monte l'escalier en spirale.
Dans la lanterne, la lentille de Fresnel a été construite en France comme l'indique la plaque (anciens établissements Bardier Benard et Turenne - Paris). Belle vue sur les falaises de Rochas de Vinha.
Second arrêt à Ribeira Funda Arco de Pequeno qui offre une joli belvédère sur la côte Nord jusqu'à Porto Moniz. C'est aussi l'occasion d'acheter quelques fruits.
A Seixal, un bel endroit pour un pique-nique juste au-dessus du petit port.
Les hautes vagues de l'Atlantique s'écrasent avec fracas sur la côte rocheuse.
Un rocher déchiqueté émerge de l'océan à Ribeira de Janala. L'ancienne route était un peu exposée, mais maintenant le tunnel est ouvert pour rejoindre Porto Moniz
Porto Moniz et ses piscines naturelles. Joli, mais très touristique...Pas de chance, pour les touristes, il a plus tous les jours depuis une semaine.
La petite église de Porto Moniz et la vue sur la ville avec le rocher de d'Ilhéu Mole, alors que la route s'élève rapidement en direction de Ponta di Pargo.
La petite route (18km) serpente dans les vallons verdoyants car la grande voie qui doit faire le tour de l'ile n'est pas encore lancée dans cette région.
L'église de ponta di Pargo est au cœur de ce village dispersé et frappé par la désertification rurale.
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