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Slovénie - août 2018
Voyage en voiture en Slovénie, qui se poursuivra vers la Croatie, pour une durée totale de 19 jours (environ 4300km).
Ce circuit nous permettra de découvrir ce beau pays de l'union européenne , traversé par les Alpes Juliennes (2864m) et qui descend jusqu'aux rives de la mer Méditerranée.
Notre périple nous fera découvrir la capitale Ljubljana comme la province avec ses villages, ses lacs, ses châteaux, ses vallées, ses grottes, ...
Et partout des slovènes chaleureux et heureux de vivre.
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Voyage Aller : Suisse Italie Slovénie
Nous rejoignons des amis toulousains à Mâcon pour ce périple. Nous optons pour le trajet aller, de partir par la Suisse (Genève, Martigny, Sion) et de franchir les Alpes par le col du Simplon pour notre première étape jusqu'à Vérone (720 km) en Italie.
Le col du Simplon (Suisse- Valais) à 2008 m est une voie voulue par Napoléon qui est le seul passage ouvert toute l'année. Les autres cols étant équipés de tunnels routier ou ferroviaires. L'aigle en granit de la 11 ème brigade de montagne suisse surveille sur notre passage sous un beau ciel bleu. Un peu plus bas se trouve l'hospice du Simplon et sa chapelle (photo).
Une belle descente permet d'arriver à la frontière avant d'atteindre Domodossola. Nous rejoignons l'autoroute A4 la "Serenissime" au nord de Milan en direction de Venise. Cette voie est monotone avec beaucoup de camions.
Peu avant Verone, sortie de l'autoroute pour passer à Desenzano au sud du lac de Garde. Au nord, se profilent les Dolomites que nous devons traverser au retour. Petite promenade sur la plage avant de rejoindre notre B&B au sud de Verone.
Nous passons une très agréable soirée dans la vielle ville de Verone (265 000 habitants) , ceinte par la rivière Adige. Sur la Piazza Pra, devant l'hotel de ville , les préparatifs du Festival Opera dans les Arènes vont bon train avec l'arrivée de ces décors antiques.
Sur la Piazza Pra, les Arènes romaines construites en 30 après JC pouvaient contenir 30 000 spectateurs.
Nous nous engageons ensuite dans les ruelles piétonnes de la Via Mazzini
Le Balcon de Juliette a été reconstitué, mais attire de nombreux visiteurs.
La place aux herbes (Piazza del Erbe) et ses petits restaurants est dominée par la tour de Gardello et la palais Doms Nova et par la tour Lamberti, tour médiévale construite en 1172 et rehaussée à 84 m en 1463 après avoir été partiellement détruite par la foudre.
Sur la Piazza dei Signori, ambiance sympathique pour un repas au pied de la tour des Lamberti. La statue de Dante (1265-1321) écrivain et père de la langue italienne, pense encore à sa divine comédie.
Le Castel Vecchio, a été édifié le long de l'Adige vers 1350 par la famille des Scaligeri qui gouvernait la ville. Il se poursuit par le Ponte Scaligero (Pont Scaliger) qui ne pouvait au départ être traversé que par la noblesse. Tout cet ensemble est construit en brique et marbre blanc. La nuit, cet ensemble éclairé ne peut qu'émerveiller les touristes.
Le Ponte Scaligero dont la longueur de 120 m traverse l'Adige qui descend des Dolomites. La plus grande arche mesure 48 m (record de l'époque médiévale).
Nous repassons le long des arènes, toujours aussi imposantes au fond de la place de la Pra.
Deuxième partie du trajet, Vérone (Italie) à Medvode 370km.
Nous reprenons l'autoroute pour contourner Venise, visitée il y a quelques années. A quelques dizaines de km avant Trieste, nous quittons l'autoroute A4 pour rejoindre la côte à Duino Aurisana .
La bande côtière italienne qui constitue la province de Frioul Vénétie Julienne, fait ici moins de 4 km de large, avec au nord la Slovénie.
Cette province a été le théâtre séismes tectoniques et de séismes politiques (région autrichienne, puis italienne, puis yougoslave, puis territoire libre (ONU), puis italienne)
Le port de Duino et l'entrée de son château perché sur un rocher, le château vieux date de l'époque médiévale et à été remanié au fil des siècles.
Nous continuons de longer la côte jusqu'à Trieste
Trieste (Tergeste en latin, Triest en allemand/autrichien et Trst en slovène), une grosse ville de 210 000 habitants . C'était dans le passé la porte méditerranéenne du Saint Empire romain germanique et concurrente de Venise.
Nous commençons par l'escalier des géants Scala dei Giganti qui offre une belle vue sur la ville et le parc della Rimenraza qui mène au château et à la basilique.
Le castello du San Guisto (château de Saint Just) du XIV ème S et colonnes romaines sur la Piazza della basilica où se trouvait le forum. Plus récent, le monument de la 1ère guerre mondiale qui a fait rage dans les environs, comme on le verra plus loin à Kobarid.
La Basilica di San Guisto, cathédrale Saint Just a été édifiée au V ème S sur les ruines d'un temple romain. Elle était basée sur un plan à 5 nefs mais a été remaniée plusieurs fois. Elle possède une belle rosace gothique. La nef centrale est bordée de colonnes byzantines. l'autel et le sol sont recouverts de belles mosaïques.
En redescendant de la colline de San Guisto, on découvre le théâtre romain (règne de César). L'église San't Antonio Taumaturgo (ou Nuovo), église catholique de Saint Antoine Thaumaturge de style néoclassique, terminée en 1849 termine la place qui ouvre sur le Grand Canal.
De jolies façades encadrent la piazza San Antonio Nuovo et église serbe orthodoxe dédièe à Saint Spyridon le Thaumaturge est surmontée de ses coupoles argentées. Elle a été édifiée au milieu du XIXème S à l'emplacement d'une église orthodoxe plus ancienne (plusieurs rites).
Cette église serbe orthodoxe possède une belle décoration en marbre et mosaïques, mais malheureusement, nous n'avons pu voir l'intérieur (fermé).
Le Canal Grande rappelle l'importance de ce port maritime dans l'histoire de la ville, avec de belles façades et au fond, l'église Saint Antoine Thaumaturge.
Sur un des ponts du Grand Canal, la statue de James Joyce écrivain irlandais qui s'exila à Trieste dans les années 1905 . Sur les façades le long du Grand Canal de jolies portes en fer forgé et des mascarons avec des visages aux traits balkaniques.
Nous quittons rapidement Trieste sans avoir pu l'explorer plus profondément pour franchir la frontière Slovène et refaire le plein en Euros (le diesel à 1€ 28 au lieu de 1.50 en France). Nous achetons la carte de péage d'autoroute (1 mois =30€)
SLOVENIE
La Slovénie faisait partie de l'empire romain, avant d'être envahie par des slaves, puis de passer sous contrôle autrichien, bavarois, vénitien, puis sous la domination des Habsbourg à partir du XIV ème S et ce jusqu'en 1918.
La province fut française sous Napoléon entre 1805 et 1813 sous le nom des Provinces Illyriennes.
La Slovénie a obtenu son indépendance de l'Autriche-Hongrie en 1918 pour former avec la Croatie et la Serbie le royaume de Yougoslavie. En 1991, après l'éclatement de la Yougoslavie, elle intègre l'Union Européenne et la zone Euro en 2004 et entre dans l'espace Schengen en 2007.
Cette république surnommée aussi la Suisse des Balkans a une superficie de 20 200 km² (250 km Est ouest et 150 Nord Sud) pour une population de 2 millions d'habitants . Le point culminant est le Triglav à 2864 m et elle borde la mer adriatique sur 50 km.
A la croisée des chemins, et des tensions qui ont parcouru l'Europe, elle est aujourd'hui encore et toujours une marche de l'Est de l'Europe...Ceci explique la diversité des langues, religions et traditions de ce petit mais beau pays.
Nous arrivons vers 17h30 à notre petit hôtel à Medvode, petite ville au nord de Ljubljana sur les rives de la rivière Sava.
Vues sur la rivière Sava un affluent du Danube qui descend du Triglav. Vue sur les montagnes à l'Est de Medvode vers Kamnik et les monts Grintovec.
Sur les hauteurs de Medvode , cette charmante église de Preska Cesta récemment restaurée.
une salle de restaurant originale à Medvode.
Ljubliana
Poursuivons sur Ljubljana et sa région, même si ce n'est pas l'ordre exact dans lequel nous avons fait les visites.
Ljubljana qui porte aussi le nom de Laibach en allemand et de Lubiana en italien, est la capitale de la Slovenie et est située en son centre à la confluence de la rivière Ljubljanica et de la Save. Elle compte 280 000 habitants.
La ville a été dévastée par des séismes en 1511 et en 1895.
https://www.visitljubljana.com
PLAN LJUBLJANA
Commençons notre visite par la place la plus connue: Presenov trg (trg= place) sur laquelle se dresse la statue de France Preseren, poète romantique Slovène (1800-1849). Le pont Tromotjve particulièrement original avec ses 3 passages en éventail permet depuis la place de traverser la rivière Ljubljana. Son architecte Jože Plečnik qui a étudié à Vienne refaçonné une partie de la ville dans le style Art Nouveau - Secession, l'a construit en 1931.
L'église franciscaine de l'annonciation, de style baroque, qui domine la place date elle de 1646.
Comme il fait très chaud, un agréable système de brumisateur avec des fils tendus au dessus de la place arrose finement le flot de touristes. Autour de cette place, de nombreux bâtiments à l'architecture Art Nouveau qui seront présentés ci dessous.
L'intérieur de l'église et en particulier les fresques d'origine ,avait été détruit lors du tremblement de terre de 1895.
Traversons la Ljubljanica sur le pont triple pour atteindre les Arcades Pleknicove et les zones piétonnes.
Sur le marché de Pogacarjev Trg, les ours slovène ne sont pas que dans les forêts et les commerçantes sont toujours souriantes. Un nostalgique des fils tendus tisse sa toile pour attirer les touristes dans ses œuvres.
La cathédrale Saint Nicolas est avec son dôme et ses deux clochetons verts est a été reconstruite en style gothique après un incendie en 1361, mais à nouveau incendiée par les ottomans en 1469 et reconstruite. L'intérieur est redessinée en style baroque au début du XVIII ème S. Les lourdes portes en bronze sont de facture plus moderne.
A l'extérieur, ce cadran solaire de 1826 vous rappelle que vous ne savez ni le jour, ni l'heure, et à coté Saint Hermagoras d'Aquileia, premier évêque chrétien et martyrisé puis décapité par ordre de l'empereur Neron.
L'intérieur de style baroque avec ses stucs et ses dorures a été réalisé en 1701 par un architecte jésuite, qui a ajouté les deux chapelles latérales.
Sur la place Mestni trg, la fontaine , oeuvre de l'italien Robba est inspirée de celle de la place Navone à Rome (voir autre page du blog). elle représente les trois rivières de Carniole (Nord Est de la Slovénie). A côté, cette vieille vitrine de magasin de porcelaine a beaucoup de charme.
Une agréable petite place: Dvorni Trg et le clocher de l'Hotel de ville (extérieur en travaux).
A l'intérieur de l'Hotel de ville construit à la fin du XVème S, cette cour (accès gratuit) avec un puits et ses arcades ornées de sgraffites
De part et d'autre de la cour intérieure, deux autres cours avec des verrières abritent des expositions. En cours, le thème de la sphère sous toutes ses formes !...
La colonne de la Sainte Trinité sur Congresni trg est érigée devant l'église Svete Trojice (Sainte Trinité) et le couvent des Ursulines. Construite en 1718, et financée par un riche commerçant de la ville, elle est typique de l'art baroque slovène et conçue par Francesco Borromini (et rival du Bernin) qui a conçu de nombreux monuments de Rome. L'église évangélique est plus traditionnelle.
Quelques exemples de l'architecture de Ljubljana: Sur Gosposvetska cesta, cette belle porte en bois et un détail de la poste slovène.
Sur Mestni trg une belle façade classique. Sur la rue Copova Ulica (Ulica= rue) une autre façade Art Nouveau avec sa statue de Mercure avec son caducée, ainsi que ce fronton de 1903 sur la place Presernov où l'on retrouve le même dieu romain.
Place Prestenov, autres exemples d' Art Nouveau:la maison Hauptman avec son avancée de toit typique. Construite en 1873, elle résista au tremblement de terre.
Remontons la rue Miklosiceva cesta (Cesta= route), ou se succède les façades Art Nouveau: la coopérative agricole slovène et la galerie Emporium .
En poursuivant sur Miklosiceva cesta , la maison Bambergova avec ses têtes sous l'avancée de toit, et cette autre façade avec des oriels.
Toujours sur Miklosiceva cesta, la maison Regalijeva fraichement repeinte et la façade colorée de de la maison Vurnikova .
le long de Miklosicev park, la maison Cudnova
D'autres rues sont d'une facture plus moderne ou celui -ci sur Slovenska Cesta.
Les quais (domaine piétonnier) de part et d'autre de la Ljubljanica constituent d'agréable promenades, bordée de nombreux café bien agrables, comme ici à coté du pont des bouchers (Mesarski Most - most = pont), construit en 2010, il est devenu le pont des amoureux avec sa multitude de cadenas.
Une pause est bienvenue pour se rafraîchir et écouter quelques musiciens de rue.
Un peu plus loin, le pont des dragons (Smajski Most), construit en 1901 est typique de la période architecturale de la Secession Viennoise (Art Nouveau) dont les 4 angles sont gardés par ces dragons qui sont devenus un des emblèmes de la ville.
L'université de Ljubljana, avec son balcon où Tito fit son premier discours en 1945 était auparavant le palais de l'Etat de Carniole.
Un beau lévrier afghan traverse la belle place Congresni trg en face de l'université.
Depuis cette place historique, au premier plan, le bâtiment de la Philharmonique Slovène et au fond, sur sa colline, le château "Ljubljanski Grad" , auquel on peut accéder par un funiculaire. Mais nous préférons monter à pied. Cette colline est occupée de puis plus de 3000 ans !... par Celtes, illyriens (albanais) et romains
le château fort initial (château des Spanheim) est détruit par les Habsbourg qui viennent de prendre possession de la Carniole en 1335. Le château est reconstruit et renforcée entre 1485 et 1495 pour devenir la forteresse actuelle et protéger la ville des ottomans , mais c'est le tremblement de terre de 1515 qui l'ébranla le plus, y compris par les révoltes paysannes qui suivirent . Plus tard, le calme revenant il devient un arsenal et un hôpital militaire. Endommagé sous la période napoléonienne, il devint ensuite une prison jusqu'au milieu du XX ème S.
Vue sur la cour intérieure et sa tour avec l'horloge et le drapeau de la ville qui flotte à son sommet.
Dans le château aussi, les dragons aux ailes de chauve-souris attirent les touristes. la chapelle Saint Georges restaurée en style baroque en 1747 est joliment décorée
Le musée contient une copie des "feuillets de Freising" rédigés vers l'an 1000 en Carinthie pour évangéliser la région. La fresque ci dessus "La danse avec la mort" de 7 m de long a été découvert en 1949 lors d'une restauration de l'église de la Sainte Trinité dans le village de Hrastovjle. Onze squelettes emmènent 11 personnes de statut social différent vers une mort inéluctable.
Cette roue en bois avec un axe (copie de celle au musée de la ville de Ljubljana), découverte dans la région est la plus vielle du monde, elle date de -3200 av JC, Petite statuette romaine dorée.
Une autre partie du musée est consacrée à l'histoire de la prison et de ses prisonniers . En particulier, des centaines de prisonniers de guerre italiens furent enfermé ici après la bataille de Kobarid en 1917 (voir ci dessous).
Montée dans la tour du château par un escalier métallique à double spirale. Photo graphique. Vu d'en bas et vu d'en haut.
Du sommet de la tour, nous dominons toute la ville parsemée de verdure, et traversée par la rivière Ljubljanica.
Pour trouver un peu de fraîcheur nous embarquons sur un bateau pour parcourir la rivière.
Des guinguettes sont installées sur les rives pendant que des canoës, des barques et des même des stand-paddle circulent en silence dans les environs de la ville (à environ 3 km du centre).
Au retour nous repassons sous le pont des cordonniers (Sustarski Most) avec ses colonnes, et déjà, nous voyons la façade rose de l'église de l'annonciation et le pont triple.
Nous passons sous le triple pont "Tromostorvje" marqué 1842 suivi par le pont des bouchers, tout en transparence.
Le célèbre pont des dragons marque la fin de notre agréable promenade aquatique, et nous faisons demi-tour pour rejoindre notre embarcadère.
Les pieds sur terre, nous gagnons le parc de Tivoli au nord Ouest de la ville.
Cet immense espace de verdure créé en 1813 pour les citadins s'étend sur 5 km². De vastes espaces engazonnés, des forêts, des petits bosquets, des jardins fleuris, des fontaines et un château (Tivolski grad - XVII ème S) sont reliés par des allées, des chemins, des pistes cyclables, des sentes.... Un endroit très agréable en cette fin d'après midi.
Toujours dans le Parc Tivoli, à coté de la roseraie, une bibliothèque et salle de lecture en plein air ouvertes à tous. Chacun peut opter pour le gazon, une chaise longue ou un ponton sur le petit lac, juste à côté... ça donne envie !..
Nous regagnons les quais du centre ville à pied pour dîner dans ces ruelles tranquilles et retrouver le pont triple joliment éclairé.
Nous regagnons Medvode à la nuit.
Tour du massif du Triglav.
Nous faisons le tour du massif dans le sens anti-horaire. Une partie a été visitée en plusieurs jours au départ de Medvode (Jusqu'à Bled). La partie Nord et Ouest sera visitée lors du trajet Medvode à Tolmin (1 nuit) , la partie Sud sera parcourue jusqu'à Postojna ou l'on restera deux nuits.
Le petit village de Sora, au nord de Medvode avec une église qui s'élance vers le ciel depuis une petite colline et à ses pieds, le monastère carmélite.
SKOFJA LOKA
Nous arrivons ensuite à Skofja Loka dans son écrin de forêts. Nous montons au château de Loka à pied pour surplomber la ville. Ce château a été construit au tournant de l'an 1000. Les murailles de la ville sont renforcées et en 1476, la ville est attaquée par les ottomans et la peste et subit des incendies avant d'être dévastée par le tremblement de terre de 1511. Pourtant, elle redevient rapidement prospère.
La cour intérieure du château donne accès à un petit musée. Sur la colline derrière le château, une ferme traditionnelle avec son potager., ses arbres fruitiers et son séchoir à foin. Nous admirons le travail du bois pour réaliser ces chéneaux.
Sur la principale place de la ville, l'église gothique Saint Jakob qui date de 1471 avec une belle nef peinte.
Dans la ville, on découvre de jolies portes de bois sculptées et de belles maisons bien entretenues.
La rivière Selca Sora traverse la ville dans un profond sillon et passe sous le pont Cappuchin (des capucins) qui est le plus ancien de Slovénie (XIV ème S. Sur ce pont se trouve la statue Janez Nepomuk (Jean Népocumène, prêtre catholique né en 1345). Une passerelle moderne permet de aussi de traverser la rivière à quelques pas.
L'église Santa Ana est rattachée au monastère des capucins, sont situés juste à la sortie du pont . ils ont été construits en 1709. Sur la place Mestni trg, de belles façades comme ici celle de l'hôtel de ville. Sur la place, de sympathiques terrasse pour prendre un verre de Radler (comme en Autriche).
Sur la Place Mestni trg, une belle colonne mariale érigée en 1751 pour remercier Marie d'avoir protégé la ville de ses malheurs: peste, incendies, séismes,...
De la colline du château descendent quelques jolies ruelles .
La maison Homan date de 1529, avec sa décoration avec des frises et ses peintures. elle a été reconstruite après le séisme de 1511.
Ce groupe de jeunes hommes parcourt la ville de place en place en musique pour enterrer la vie de garçon de l'un d'eux.
Au son de l'accordéon, ils proposent aux passants un petit verre de liqueur avec du miel. Belle ambiance.
KRANJ
A l'Est de Skofja Loka et à 20km au nord de Ljubljana , la ville industrielle de Kranj (50 000 h - 3ème de Slovénie) est à la confluence de la Sava et de la Kokra.
Sous la canicule qui règne, la ville semble endormie. Vue sur l’hôtel de district et sur la place Maistrov trg avec son vieux puits.
Eglise Saint Cantianus et compagnons a été édifiée au XIV ème S par les comtes de Kranj. L'intérieur est clair et particulièrement bien entretenu
La ville compte de jolies petites ruelles comme Tavcarjeva ulica. Sur Koroska cesta, ces statues rappellent le symbolisme soviétique.
Toujours sur Koroska cesta, ces immeubles modernes s'intégrent difficilement dans le décor de la ville.
Pour information , sous la ville on peut visiter de profonds souterrains, assurant la protection des habitants depuis la seconde guerre mondiale. Dommage, on n'a pas pu les voir.
Nous faisons une longue promenade dans les gorges de la Kokra, juste au pied de la ville médiévale. Si le début du parcours est assez agréable ,
la fin de notre circuit est plus sommairement aménagé, voire mal entretenu. (dommage).
CHATEAU DE BRDO
Situé à coté du village de Predoslje à côté de Kranj, ce domaine a été constitué à partir d'un manoir construit en 1510 sous les Habsbourg. C'est en 1935 que le domaine est transformé par le prince régent Paul de Yougoslavie. Mais après la guerre, la Yougoslavie devient un Etat communiste et Tito en fait sa résidence d'été.
En 1980, après la mort de Tito, le domaine devient un centre de conférences internationales.
Le château est assez austère. à côté, le centre de conférence entièrement vitré et au fond, les écuries.
Le parc est immense, avec de belles allées et des successions de lacs bordés de gazon digne des terrains de golf anglais.
A notre arrivée, une calèche nous attend, mais pas de chance, elle est prévue pour les jeunes mariés qui célèbrent leur union dans ce décor.
Tout est prêt pour les festivités.
Nous poursuivons notre promenade sous les frondaisons. Quel calme ....
De temps en temps, le long des lacs, de belles vues en miroir vers les montagnes de Kanmik. A l'entrée du domaine, magnifique ce séchoir rapelle la vocation agricole de la région de Carniole
A proximité, le château de Strmol
BLED
Nous arrivons à Bled à l'Est du Triglav dans les Alpes Juliennes , région de la haute Carniole (Gorenjska), pas très loin de la frontière autrichienne. Site emblèmatique de la Slovénie par son lac et son île. Le site est occupé depuis l'age du fer.
Nous traversons les jardins de l'Hotel de ville pour rejoindre le lac d'origine glaciaire dans son écrin de montagne. Bled est aussi une station thermale très prisée.
L'église Saint Martin dont la flèche blanche s'aperçoit de loin, possède avec une très belle décoration intérieure avec des fresques. Sa construction date de 1905, à l'emplacement d'une église gothique du XV ème S entourée de murailles pour se protéger des incursions turques dont on peut voir les vestiges.
Le lac de Bled (Bledjsko jezro) est à une altitude de 475 m couvre une superficie de 1.45 km² avec une profondeur de 30 m. A milieu du lac, une île (Blejski otok) surmontée de sa chapelle mariale toute blanche avec un clocher de 52 m de haut. Pour s'y rendre, il faut utiliser ces bateaux à rame à fond plat nommés "pletna". Le château de Bled, est perché sur son rocher tel un nid d'aigle.
La montée à pied au château depuis le lac est assez sportive, mais la vue est imprenable ... 139 m au dessus du lac.
Le château, donné comme le plus ancien de Slovénie date d'avant 1004, date à laquelle il est mentionné (son nom allemand est Veldes) dans un document de l'empereur allemand Henrik II.
La cour intérieure supérieure est encadrée par la grosse tour d'entrée d'un côté et par la chapelle de de l'autre côté. C'était la partie résidentielle du château.
Un escalier en bois permet de rejoindre le chemin de ronde et d'avoir une vue sur la cour inférieure avec son puits.
Presque une vue d'avion !...sur le plus célèbre lac de Slovénie.
Au milieu de la cour supérieure, face au lac, cette grande table attend que les convives arrivent.
La chapelle gothique, datant du XVIème S est couverte de jolies fresques.
Un petit musée rappelle le rôle du château lors de la Réforme lancée par Luther en 1517 qui prônait le retour aux sources du Christianisme, ce qui est devenu le protestantisme. Une presse permet d'imprimer avec les techniques ancestrales, celles utilisées pour propager la Reforme. Les poêles en faïence, d'époque sont précieusement conservés.
Au loin, la masse rocheuse imposante du Triglav (2864 m). Il est temps de redescendre pour faire le tour du lac de Bled (environ 10/12km).
Une jolie promenade, parfaitement aménagée longe la rive du lac, alternant forêt, chalets et petites plages,... En été l'eau avoisine les 25°C.
Ce tour offre de belles perspectives sur l'île et le château perché sur son rocher. De belles et grandes villas ont été construites sur la rive. Tito a occupé l'une d'entre elles comme résidence d'été.
Peu importe si ça mord, l'après midi de ces pêcheurs aura été bien agréable.
Nous voilà revenu sur Bled (une zone très touristique). Nous quittons la ville pour remonter la rivière toute proche , la Sava Bohinjka.
BOHINJ
Dans cette verdoyante vallée, la petite église de Bitnje et un séchoir pour stocker le fourrage, le bois, le matériel pendant les mois d'hiver qui recouvre tout d'une épaisse couche de neige.
Un peu plus loin, Bohinjska Bistrica une ville qui s'est développée avec le tourisme. un petit arrêt offre l'occasion de visiter cette église récente.
Le cimetière qui la jouxte est comme ceux d'Autriche: fleuri et très bien entretenu. Ils respectent leurs ancêtres !... Alors que la température avoisine les 30°, on envie ce slovène sous son parapluie avec brumisateur au milieu du carrefour. Sur les hauteur, quelques pistes de ski.
Nous arrivons au bout du lac de Bohinj à Ribcev Laz, coquette petite station. Près du vieux pont, l'église Saint Jean Baptiste avec son mur d'enceinte date de fin X ème S et contient des fresques murales remarquables.
Le pont en pierre a remplacé un vieux pont en bois en 1926. C'est le point de départ des kayakistes, mais avec avec si peu d'eau, ça se limite à une belle balade.
Les VTT et mountain bike peuvent être loués pour explorer les chemins autour du lac ou les pentes en sous bois de la région.
Si le lac de Bled est circulaire, le lac de Bohinj (superficie de 3.3 km²) est tout en longueur avec 4.35 km et moins d'1 km en largeur. C'est un lieu propice à la randonnée et à la baignade dans ses eaux limpides (pas de bateaux à moteur). La chapelle Sv Duh avec son mur d'enceinte est située le long de la route qui borde le lac.
Au bout du lac, nous continuons encre quelques kilomètres pour atteindre cette auberge et prendre le sentier forestier qui monte vers la cascade de la Savica.
La cascade de la Savica s'écoule depuis une faille dans la roche et arrive dans ce bassin turquoise.
Route du Triglav
Cette partie se situe en grande partie dans le Parc National du Triglav ( Triglavski Narodni Park), le seul de Slovenie . voir le site https://www.tnp.si/en/visit/
Nous arrivons à présent au nord du massif, à quelques kilomètres de la frontière autrichienne (massif des Karawanken) et à une quinzaine de kilomètre de l'Italie.
Nous passons Kranska Gora pour laisser la voiture à Podkoren afin aller voir le parc naturel de Zelenci (environ 10 km AR). Il y a un parking plus proche le long de la route). Dans le village, de beaux chalets rappellent l'Autriche. Dans un champ, un bildstock avec son toit pyramidal. Cette luge rappelle l'importance de poursuivre les travaux forestier malgré des hivers rigoureux.
Ces grands séchoirs à foin avec le support mobile qui permet de l'accrocher en haut du séchoir pour placer le foin sur les derniers barreaux. Au fond, le Triglav. Triglav signifie trois têtes.
Le parc de Zeleci est une zone humide parcourue par des ruisseaux aux eaux transparentes et poissonneuses. De nombreuses grenouilles, tritons, sauterelles, libellules peuplent ce petit paradis.
Les aménagement avec ponts et passerelles en bois sont bien entretenus.
Au bout du parc, un observatoire en bois permet d'avoir une vue sur le petit lac et apercevoir le fond à plus de 2 m de profondeur.
Nous revenons en voiture vers la petite station de ski de Kranjska Gora, ses hôtels et chalets en bois.
A la sortie de Kranska Gora, en direction du col de Vrsic, le lac Jasna et au loin, le Triglav.
Dans la montée du col, la chapelle russe de Vrsic. Durant la première guerre mondiale, l'Italie a déclaré la guerre à l'Autriche en mai 1915 et la vallée de la Soca (Isonzo) au sud était une zone de terribles combats. Le col de Vrsic était une voie stratégique pour l'armée autrichienne qui a utilisé plus de 10 000 prisonniers de guerre russes pour construire la route. Cette chapelle en bois est dédiée à la centaine de russes et quelques autrichiens tués dans une avalanche en mars 1916
Ce sont les prisonniers survivants qui ont construit la chapelle et la pierre tombale en souvenir de leurs camarades.
Après un belle montée en pleine nature, nous atteignons le col de Vrsic à 1611 m. Il fait encore très chaud et les moutons arrivent immédiatement pour s'abriter à l'ombre des voitures. Il faudra les porter pour pouvoir reprendre la voiture !... Ils s'installent aussi dans le magasin, où ils trouvent une relative fraîcheur.
Devant nous, les arêtes du Prisojnik (2547 m) et de l'autre côté, le massif du Travnik (2379m) paradis des grimpeurs avec de belles faces verticales.
Dans la descente du col, nous nous arrêtons pour aller voir la source de la Soca (Izvir Soce). Les pierres moussues sont bien séches durant cet été, mais laissent imaginer un debit du torrent beaucoup plus important au printemps. Après une montée bien raide, nous arrivons dans la faille, équipée de câbles d'aciers pour atteindre la source tarie.
Le parcours est un peu aérien pour arriver au bord de la bouche au fond de laquelle nous pouvons apercevoir l'eau tout au fond de la résurgence (photo du centre).
Il faut remonter le long de la roche pour redescendre au parking et poursuivre en voiture la descente de la Soca.
A coté du village de Lepena, cette frêle passerelle sur la Soca permet d'en admirer les eaux transparentes, et d'un superbe bleu turquoise.
Kobarid
Kobarid (en slovène) est une ville de 4000 habitants située sur la vallée de la Soca. Son nom italien est Caporetto et en allemand Karfreit. La rivière Soca en slovène s'apelle Isonzo en Italien et en allemand Sontig. Ces noms sont la mémoire de son histoire.
Notre B&B à Gabrje ci dessus est très agréable. Juste derrière, se trouve un petit monument aux victimes du conflit de 1915 . Le lendemain matin, nous avons rendez vous à Kobarid / Caporetto pour retrouver un ami italien d'Udine, passionné par l'histoire de cette région frontalière.
La petite ville est dominée par l'église de Saint Antoine entourée son cimetière militaire.
Au centre de la ville, l'église de l'Assomption avec une cloche déposée au pied du clocher. Sur la place, une dame aux doigts magiques réalise une fine dentelle. Kobarid est une région productrice de fromage et possède un petit musée à coté de l'usine de la ville.
Dans la ville, au fil des rues, on découvre ces coquettes maisons avec des jardins fleuris. Notre ami italien nous accompagne au musée de la ville.
Un peu d'histoire: https://iis7sh2ws10.domicile.fr/bibliotheq/dossiers_thematiques/guerre1418/1917/1917-T4/pieces_jointes/caporetto.pdf
Cette ville "Kobarid, Karfreit, Caporetto" était situé côté autrichien de la frontière entre l'empire austro-hongrois et l'Italie. Après avoir été alliée de l'empire austro hongrois (Triple Alliance), se déclare neutre avant de rejoindre la Triple Entente (France, Royaume Uni et Russie) , l'Italie pénètre en territoire autrichien jusqu'à la vallée de l'Isonzo par une série d'attaques entre juin 1915 et septembre 1917 connues sous le nom des douze batailles de l'Isonzo et qui avaient pour but de s'emparer de Trieste, alors port austro-hongrois. Mais l'empire était en même temps en conflit avec la Russie (voir plus haut, la chapelle russe col de Vrsic). Ces batailles se déroulent dans un massif montagneux (2500m) coupé par la profonde vallée de l'Isonzo /Soca.
Après avoir été prise par l'armée italienne à partir du 25 mai 1915, Kobarid est principalement concernée par la douzième appelée Bataille de Caporetto déclenchée par l'artillerie austro-hongroise. La ville et toutes les crêtes environnantes (Mt Nero - Krn Barraks) parsemées de tunnels, de tranchées et de postes d'observation sont soumises à un déluge d'obus de gros calibre et de gaz de combats. La ligne de défense italienne s'effondre et les troupes italiennes en déroute doivent reculer de 24km en une journée.
Les 12 batailles de l'Isonzo en deux ans ont fait 300 000 morts coté italien et 200 000 coté austro-hongrois. Un Verdun Slovène.
Devant le musée de la première guerre mondiale à Kobarid. Le musée présente de nombreux documents et vestige de cette terrible bataille dans les montagnes
Beaucoup de photographies d'époque montrent les conditions de vie en hiver dans ces hautes montagnes. A voir les inscriptions sur ces croix, ici aussi, ce sont de jeunes hommes qui périrent.
Kobarid avait un hopital de la croix rouge italienne (le N°25) pour soigner les blessés. Les chiens aussi ont participé aux ravitaillements.
Passant sous ce pont, aujourd'hui, l'Isonzo est devenue la Soca, et elle a retrouvé son calme.
Les gorges de Kobarid (gorges de la Soca) sont d'une belle couleur verte et sous le pont, des plongeurs profitent de sa limpidité.
Au nord est de Kobarid, nous arrivons au village de Dreznica, que l'on repère vite avec son église blanche au pied du massif du Vrh nad Peski (2176 m).
Un hélicoptère Puma de l'armée italienne fait des rotations avec son "Bambi Bucket" terme qui désigne la poche à eau. Il faut stopper le feu qui gagne du terrain sur les cimes desséchées.
Nous rejoignons le petit village de Magozd où nous laissons la voiture pour descendre un joli vallon verdoyant et atteindre l'entrée des gorges de Slap Kozjak.
Le lit du ruisseau Kozjak (affluent de la Soca) en aval des chûtes est hérissé de cairns plus ou moins stables. Chaque enfant prend plaisir à ajouter une pierre à l'édifice.
Encore une bonne centaine de mètres sur un sol un peu glissant pour atteindre le fond de la faille de Slap Kozjak. La cascade, même si elle manque d'eau reste impressionnante devant ce mur minéral visiblement apprécié des canyonistes. Pour information, on peut rejoindre cet endroit depuis la vallée de la Soca.
Nous regagnons la voiture à Magozd et poursuivons la vallée de la Soca jusqu'à Kanal. Le pont qui enjambe la Soca a été construit par les romains, détruit lors des batailles de l'Isonzo et reconstruit après la guerre. Dans cette étroiture, l'eau est suffisamment profonde pour que les jeunes slovènes plongent depuis le rocher.
Nous poursuivons notre parcours maintenant entre collines et plaines en direction de Postojna (Adelsberg en allemand) , notre prochaine étape (2 nuits).
Pour cette étape, nous avons loué un bungalow dans un terrain de camping au milieu de la fôret (Pivka Jama Camping). Ci dessus, notre bungalow. Un coin propice à la promenade.
Les immenses parking et la balade en train pour la vite dans la grotte de Postojna nous ont découragé, et nous avons préféré la visite de la grotte de Pivka Jama qui part du camping, et qui parcours une grotte contiguë à celle de Postojna et traversées toutes les deux par la rivière Pivka.
Nous descendons 300 marches pour atteindre le fond du puits naturel, le plus grand de tout le massif karstique de Slovenie. Voyage au centre de la terre.
la première galerie part horizontalement le long d'une branche de la rivière Pivka. De jolies salles couvertes de stalactites se succèdent certaines avec des couleurs blanches et gris argenté.
Nous arrivons à un second réseau souterrain encore plus profond, et de nouveau de belles salles avec des roches plus rosées orangées.
Des galeries avec de l'eau sont connectées entre elles par des siphons, et des plongeurs continuent de cartographier ce réseau complexe. Ces grottes ont aussi été utilisées pendant les conflits mondiaux pour stocker du matériel et s'y cacher,comme le montre le monument à la sortie de la grotte.
Revenons à l'air libre pour la visite du château de Predjama (à 9km de Postojna). Il a été édifié au XIII ème S contre la falaise et au dessus d'un gouffre de 120m .
Construit en 1274par les Patriarches d'Aquilée (princes évêques), il était bien protégé par cet environnement .
Le chateau compte 38 pièces réparties sur 6 niveaux et le mobilier présenté montre la maîtrise dans le travail du bois.
Dans les combles, ces armures et boucliers rappelle la vie de cette époque médiévale, qui n'était guère calme.
Nous quittons Predjama pour nous rendre à l'Est de Postojna pour explorer le parc de Rakov Stocjan. Des chemins permettent de longer la rivière Rak et de découvrir quelques merveilles naturelles de ce site.
http://www.slovenia-trips.com/eng/natural-sights/trip/926/Rakov-skocjan
A l'entrée du site, il faut descendre au niveau de la rivière pour passer dans le grand pont naturel (Veliki naravni most) au dessus duquel passe la route. En cette épériode de sécheresse, cette belle arche peut être traversée sans difficulté. De l'autre côté, il est possible de remonter dans la Tkalca jama (grotte) jusqu'au niveau de la route.
Après avoir longé la rivière dans une forêt, le chemin monte vers cette grotte de la source Prunkovec. En entrant dans la grotte, il faut se faufiler dans l'étroite fissure pour surplomber la résurgence en contrebas.
A l'autre extrémité du chemin, on arrive aux grottes de Zelske jama dans lesquelles il faut descendre pour rejoindre la rivière Rak.
Le schéma explique très bien l'origine de ces effondrements successifs qui ont créé ces ponts naturels.
Le petit pont de Zelske (Naravni most) est une arche naturelle sur laquelle nous pouvons passer à pied. Au fond de l'effondrement, un sentier (à gauche) deux personnes donnent une idée de la profondeur et des dimensions de cet endroit.
Ce lieu est réellement impressionnant.
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Nous quittons la Slovenie ravis d'avoir découvert ses beautés naturelles et très diversifiées et ses villes et villages qui entretiennent églises, châteaux et maintiennent leurs traditions. Dommage, nous n'avons pu aller visiter ni la côte (Piran et Koper) ni la région de Maribor et Ptuj. Il faut toujours garder une raison de revenir.
Pour la suite du voyage, en Croatie voir l'article suivant.
FIN
Tags : Slovenie, Ljubljana, Alpes Juliennes, Vérone, Trieste
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