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Croatie en été - Août 2018
Après une semaine en Slovénie (voir article précédent), nous poursuivons en voiture avec un couple d'amis, notre itinéraire en Croatie pour longer la côte dalmate jusqu'à Zadar avant de remonter vers Plitvice et de passer deux jours sur Zagreb. Nous aurions bien continué sur Dubrovnik, mais il aurait fallu avoir plus de temps.
Le retour en France s'est fait par la traversée de la Slovénie puis l'Italie avec une étape dans le Dolomites, avant de rentrer en Lorraine à travers la Suisse sous une pluie battante par le col de la Bernina.
CROATIE:
A l'ouest de la Slovénie, la république de Croatie (Republika Hrvatska) est un pays de l'Europe balkanique en forme de C au centre duquel se trouve la Bosnie Herzégovine. Elle compte 4.3 millions d'habitants pour une superficie de 56 000 km². Elle possède une large façade maritime (près de 1700 km sans compter les îles). Si au Nord, c'est une vaste plaine (Pannonie), au Sud, la chaîne des Alpes dinariques s'étire sur plus de 1000 km le long de la côte dalmate depuis la Slovénie jusqu'à l'Albanie ou se situe son point culminant (2692m). Les contreforts de cette chaîne ont formé les 700 longues îles parallèles à la côte dalmate.
Les croates qui sont des slaves par leur langue, ont vu leur pays l'Illyrie (celtes et grecs) colonisé par les romains avant de voir passer les Huns, les Ostrogoths, les Byzantins et les Ottomans. La Croatie devient un Etat médiéval (Pannonie et Dalmatie) avant de s'unir avec la Hongrie en 1102. Mais, la côte est vendue en partie à la République de Venise en 1409. Mais les attaques ottomanes successives lui font perdre une bonne partie de son territoire. La Croatie (cote Dalmate) passe sous contrôle de l'empire autrichien des Habsbourg en 1527 (Royaume de Croatie). Mais Napoléon qui passait par là en 1806 a pris ces territoires pour en faire les Provinces Illyriennes, mais doit les restituer en 1816. En 1848, c'est la création de la double monarchie austro-hongroise (aigle à deux têtes). En 1868, la Croatie retrouve une part d'autonomie. Ce n'est qu'en 1918 qu'elle deviendra avec la Slovénie et la Serbie la première Yougoslavie.
En 1941, la Yougoslavie devient un Etat indépendant, satellite de l'Axe (allié de l'Allemagne). En 1945, la seconde Yougoslavie (République fédérative populaire) est gouvernée par le parti communiste de Tito. A La mort de Tito en 1980, et avec la chute du mur de Berlin en 1989, une guerre (1991-1995) fait éclater la Yougoslavie en 7 confettis.
La Croatie devient membre de l'OTAN en 2009 et devient membre de l'Union européenne en 2013.
Aujourd'hui, le pays fait la une des journaux, mais dans le domaine du sport. La Croatie est en finale avec la France lors de la Coupe du monde de football en juillet 2018, ou tout le monde a pu voir sa dynamique présidente avec son équipe.
Nous quittons Postojna (Slovénie) par la route N°6 en direction Pivka puis de Illiska Bistrica. Nous passons la frontière (fin de l'espace Schengen) à Rupa. Passage de la frontière sans encombre, alors que dans l'autre sens, une file de près de cinq cents mètres de voitures et camions attend pour les formalités. Nous arrivons sur la côte est de l'Istrie, cette pointe au sud de Trieste.
Opatija est une ville balnéaire au nord de la Riviera Liburnienne, et qui se blottit au fond du golfe de Kvarner. Grands Hôtels entourés de palmiers et de cyprès.
Mais, le stationnement est payant et nous regrettons de ne pas avoir changé nos Euros en Kunas à la frontière où le taux était plus intéressant qu'au distributeur. Avec nos grosses coupures, difficile de faire de la monnaie.
L'église de l'annonciation construite au début du XX ème S domine la ville de son dôme vert - Le bord de mer est très fréquenté.
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Nous atteignons RIJEKA (en italien Fiume), le plus grand port de Croatie, qui compte près de 150 000 habitants. Située dans le golfe de Kvarner, la ville garde des traces de son passé austro-hongrois.
A l'Est de la ville, le Kanal Mrtvi traversé, nous atteignons le centre historique et l'église de l'Assomption de Sainte Marie avec son clocher datant de 1377, sa façade de différents styles et un intérieur baroque.
Dans ces petites ruelles, la mode est bien présente sous influence italienne. La Cathédrale Saint Guy avec une forme circulaire, unique en Croatie a été bâtie en 1638.
Le petit point noir sur le mur à gauche du porche est le boulet figé dans le mur depuis les guerres napoléoniennes.
L'intérieur de cette rotonde est de style baroque comme en témoigne ce gisant , ou la chaire.
Sur la place Trg Ivana Koblera avec cette fontaine représentant un pressoir à huile. A proximité de la place, la vieille porte (Stara Vrata) est un vestige de la ville romaine
Sur une petite place, l'église Saint Jerome qui date du XIV ème S, mais l'intérieur a été remanié à l'époque baroque.
Quelques batiments modernes ont été construits comme ici cet hotel place trg brigade Hrvatske Vojske. Le Korzo, la grande artère de Rijeka est bien animé.
Les belles façades sur le Korzo témoignent d'un riche passé principalement à la fin du XIX ème S.
Sur le Korzo, un restaurant dédié à Giovanni Luppis (1813-1875) officier de la marine autrichienne, et né à Rijeka, l'inventeur de la torpille. Fontaine sur la Place de l'Adriatique ( Jadranski trg).
Sur le front de mer Riva, l'immeuble de la société de transport maritime Jadrolina et un de ses bateaux qui dessert les villes du Golfe de Kvaner.
Dans le port de Rijeka, tous les types de bateaux sont amarrés, du voilier au bateau de croisière.
A côté de l'église orthodoxe Saint Nicolas construite par les serbes de la ville. A côté, , ce détail architectural de style Sécession.
Une belle façade à oriel et une autre avec une belle série d'Atlantes.
Nous arrivons sur Korzo devant la Tour de la Ville, construite au XVII ème S. Au dessus du porche, le bas relief représente deux empereurs autrichiens : Léopold et Charles VI, alors que sous l'horloge, est représenté l'aigle bicéphale des Habsbourg (empereurs germaniques, archiducs d'Autriche, rois de Bohème et rois de Hongrie).
Les balcons attestent de la richesse passée de la ville. Nous revenons vers le Kanal Mrtvi.
A coté d'une statue de deux enfants avec un oiseau, un homme heureux de partager son pain avec deux pigeons. Un pur bonheur.
Nous quittons Rijeka pour poursuivre la route E65 le long de la côte, sans emprunter l'autoroute.
Depuis la route en corniche, nous apercevons la ville de Bakar, ancien port de commerce. Au nord, la chaîne côtière du Velebit , un massif karstique, ici dans la région de Selce.
A Senj, la forteresse Nehaj, construite en 1558 est perchée sur son arête rocheuse. La végétation se fait de plus en plus rare entre les rochers.
A Lukovo nous apercevons le chapelet d'îles entre celle de Krk et celle de Rab. Dommage, nous n'auront pas le temps de les visiter -
La chaîne du Velebit devient de plus en plus aride et la température de l'air commence à monter.
A Karlobag, l'église Charles Borromée domine le petit port. Dans la région de Selce, comme sur toute cette côte, pas de plage de sable fin, mais des rochers, encore des rochers, toujours des rochers. Et peu de villages.
A Seline, une pensée à notre petite fille qui se prénomme Célyne, alors qu'à l'horizon, l' île de Pag longue de 63 km et large de 5 km.
Nous nous installons dans la petite cité de Posedarje (1500 h - comitat de Zadar) , à 20 km de Zadar. La ville est au bord du lac de Novigrad. Nous occupons un appartement confortable loué à un couple de retraités charmants qui part habiter chez leur fils à Zadar pendant ces quelques jours.
Dans la ville, un petit supermarché, mais, nous avons légumes et fruits dans les échoppes, sur la place, ou devant les maisons à des prix défiants toute concurrence, et avec de grands sourires. Directement du producteur au consommateur.
Un petit port avec bateaux de plaisance, et bateaux de pêcheurs.
Nous achetons du poisson directement au pêcheur sur le port. Les guêpes, affairées à manger ce poisson frais ne pensent même plus à nous piquer.
Dans le village, la statue de Martin Posedarski, un prince croate chrétien des Uskoks (ou uscoques, sorte de pirates locaux) qui a combattu les turcs à Senj, avec l'appui des Habsbourg, mais a fini par attaquer aussi les navires vénitiens qui commerçaient avec les ottomans.
En fin d'après midi, la petite plage de Posedarje est fréquentées par les familles de la petite cité.
Il est bien agréable de ce promener sur ces quais à la tombée de la nuit, quand les températures caniculaires de l'après midi s'estompent. Ici, ces pédalos s'appellent des pédalines.
Au centre du village, l'église du Saint Esprit. les habitantes se pressent car une averse arrive et provoque une baisse appréciée de la température.
En face de Posedarje, avec toujours, en toile de fond le massif du Velebit, une petite chapelle, dressée sur un îlot du lac de Novigrad.
La chapelle du Saint Esprit au soleil couchant.
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Zadar
La petite ville de Zadar (Zara en italien) attire beaucoup de touristes en été et le mérite bien. Cette ville compte aujourd'hui 80 000 habitants. La vieille ville est située sur un rectangle de 1 km sur 500 m bordé sur 3 cotés par la mer, et sur sur le petit côté, des puissants bastions et un bassin fermaient l'accès terrestre. Si la cité était romaine dans l'antiquité, en en garde encore la structure orthogonale des ruelles, ce sont les vénitiens qui, au XVI ème S, ont réalisé la muraille de plus de 3 km qui protégeait la façade maritime.
Comme les autres villes de la région, elle subit les dominations des royaumes et empires au fil des siècles: romains, goths, byzantins, vénitiens, hongrois, autrichiens et subi les assauts des ottomans. Napoléon l'a intégré dans ses provinces illyriennes pendant 5 ans avant qu'elle ne redevienne autrichienne jusqu'à la fin de la première guerre mondiale. Elle devient alors italienne. Mauvaise pioche, car elle fait partie de l'Axe et subira de lourds bombardements (US et UK) en 1943-1944. La ville est détruite à 80%. En 1947, elle est yougoslave sous Tito et retrouve sa liberté avec l'indépendance de la Croatie en 1991.
Aujourd'hui, la ville est parcourue par des dizaines de milliers de touristes accourus de toute l'Europe pour profiter du soleil et de la mer et qui en oublient le passé tourmenté de cette région.
Nous entrons dans la ville par le bassin Jarzine (côté Nord). Le premier bassin bordés d'immeubles (appartements de vacances) est destiné aux petits bateaux.
Une longue passerelle (Gradski Most) coupe le bassin Jarzine en deux et l'autre partie ouverte sur la mer abrite des plus gros bateaux.
En face de la passerelle, la "porte neuve", percée en 1931 dans la muraille vénitienne. La porte franchie, on entre dans la vieille ville avec son dallage bien poli.
A coté de la porte Saint Roch, se tient un joli marché (Gradska trznica), bien achalandé en fruits et légumes et produits locaux. Ci dessus, la dentelle de Pag, ou les broderies illustrent une longue tradition dans la région de Zadar.
Les fruits et légumes, produits dans la région, sont gorgés de soleil. Les figues fraîches ou séchées sont aussi très appréciées.
Le maïs doux, qui sera grillé au feu de bois. Le miel avec ce panier tressé pour attraper les essaims sauvages. Des sachets de champignons secs (girolles, bolets,..)
Le fromage, souvent de brebis, et un fromage réputé de l'Ile de Pag: le Paski Sir. Une balance Roberval inusable et sans obsolescence programmée.
Une partie du marché est consacrée aux fleurs coupées et compositions.
Un joli gâteau à base de pâte d'amande. Et, pour profiter de la mer toute proche, ces masques tubas.
Dans une petite ruelle, l'ancienne petite église Saint André et Saint Pierre a été transformée en magasin de céramique. Un peu plus loin, l'abside de l'église romane de Saint Chrysogne, édifiée en 1175.
La façade de Saint Chrysogone avec ses arcatures à colonnettes et un détail de la façade, ce bœuf qui surveille le parvis.
Juste à coté, le musée de la ville un peu défraîchi. En bout de la rue, la Porte du Port qui intègre un ancien arc romain.
L'église Sainte Marie fondée en 1066 avec son campanile roman et sa façade style renaissance (XVI ème S). L'ancien couvent des sœurs bénédictines abrite le musée d'art sacré. Devant, où sont rassemblés des morceaux de colonnes, des parties de frises se trouvait l'ancien forum romain.
Depuis le forum, l'église circulaire de Saint Donat et le campanile de la cathédrale Sainte Anastasie. Saint Donat a été construite début du IX ème S mélangeant les styles romains et byzantins en utilisant des pierres du forum romain. Le bas du campanile date du XV ème S, et les deux derniers étages ont été ajouté au XIXème S.
Malgré la chaleur, nous décidons d'escalader les 179 marches de cette tour pour profiter du point de vue sur la cité. Nous croisons des cloches. La vue sur les ruelles avoisinantes est de plus en plus impressionnante au fur et à mesure que l'on s'élève.
Belle vue sur le toit en coupole de l'église de Saint Donat et sur le forum romain. Nous atteignons la galerie supérieure au pied de la statue sommitale située à 45m de haut.
Nous longeons Sainte Anastasie, qui est la plus grande cathédrale de la Dalmatie. Ici aussi la broderie s'expose aux touristes.
La façade de la cathédrale a été édifiée au XIII ème S. Les trois portails romain de la façade sont joliment ouvragés. Les rosaces, entre les arcatures aveugles à colonnettes sont très fines, celle du bas, la plus ancienne (XIII ème S) comporte 24 bras, l'autre n'a été réalisée qu'un siècle plus tard.
La grande nef centrale, bordée de colonnes et d'arcades romanes au dessus desquelles court une galerie. Au dessus de l'autel, un baldaquin gothique en marbre
Autour de l'autel de belles statues. Un grand orgue a été installé en 2010 par une société allemande.
Les fonts baptismaux datent du XII ème S avec un graphisme qui rappelle les motifs celtes. Les stalles de style gothique fleuri sont très ouvragées. Le travail de la pierre est très fin.
Sur une petite place, l'église Notre Dame de Santé. Juste à Côté, sur la place des trois Puits, l'ancien arsenal qui a conservé sur sa façade le lion ailé de Venise que l'on retrouve à plusieurs endroits sur les murailles.
Un joli bâtiment qui devait faire partie de l'arsenal et qui est aujourd'hui le siège d'une compagnie croate de tankers. Nous arrivons sur le front de mer , et entrée du bassin de Jarzine.
Le trafic maritime est intense, mais aujourd'hui pas de grands bateaux de croisière d'accosté sur ces quais appelés Riva.
Riva est une promenade très appréciée pour ses distractions: les bateaux de pêcheurs croisent les ferrys et les hors bord qui tractent des parachutes ascensionnels.
Cette promenade en bout de la ville est vraiment très agréable. Ce grand disque de 22m de diamètre de la même couleur que la mer est une oeuvre de Nikola Basic de 2005 appelé "Salut au Soleil" qui contient 400 panneaux solaires et fourniront de la lumière après le coucher du soleil.
Sur la partie est, les marches qui descendent vers l'eau sont creuses et les vagues et le vent s'y engouffrent. L'air s'échappe par 35 évents qui produisent une multitude de sons harmoniques. Cet "orgue marin" créé aussi par Nicolas Basic produit avec l'aide de Dame Nature, la plus longue oeuvre musicale.
Restons dans la musique avec banc clavier de piano, devant l’hôtel de ville. Saint Donat et le campanile de Saint Anastasia vus depuis Riva.
Sur Riva, des hôtels restaurants en bord de mer, avec une petite brise bien agréable.
En bout de Riva, les bâtiments de l'Université de Zadar avec ici, la chapelle de la faculté de lettres. Nous poursuivons vers place Zoranica et sa colonne romaine avec au fond, le clocher de Saint Simeon (XVII ème S)
La rue Elizabete Kotromanic avec des façades colorée nous mène à la place du Peuple, avec sa belle Loggia municipale et l'église Saint Laurent (Sv Lovro).
Les croates sont fiers de porter l'habit traditionnel pour les grandes occasions. Nous rejoignons la place des 5 puits et la tour du capitaine , adossée à la muraille vénitienne.
Ces 5 puits, permettaient de puiser l'eau d'une grande citerne construite au XVI ème S, et qui recueillait les eaux de pluie. Un liquide précieux en cas de siège prolongé.
Le petit port de Fosa utilise les douves au pied des murailles. Il y avait dans le passé un pont levis pour les franchir.
Les puissantes murailles vénitiennes à l'entrée du port de Fosa. L'entrée se faisait depuis la porte de Terre Ferme. En face, l'île d'Ugljan que nous iront explorer le lendemain.
En revenant de l’île d'Ugljan, nous repassons à Zadar pour un dernier "salut au soleil". Le soleil baisse sur l'horizon et tout le monde s'installe sur " l' orgue marin".
Un gamin joue dans les vagues et le public s'installe sur le disque solaire.
Quand le soleil disparaît sous l'horizon, tout le monde se met à applaudir, Curieuse sensation que tout ces spectateurs venus des 4 coins du monde et ne parlant pas la même langue soient sensibles à ce spectacle pour terriens. Le disque solaire commence à être parcouru d'ondes lumineuses multicolores.
Ceux assis sur la couronne extérieure sont éclairés de couleurs variables: vert, rose, bleu.. Nous regagnons le parking par la grande passerelle bien éclairée sur le bassin Jarzine,
La nuit est tombée sur Zadar. Nous regagnons notre maison à Posedarje.
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Journée au Parc National de Paklenica
Nous quittons Posedarje par le pont sur canal du Velebit. Il offre un joli point de vue sur le lac de Novigrad.
Au loin, le pont en béton de l'autoroute A1 qui part en direction de Zadar puis de Split. Dans le petit port de Seline, les parcs à huitre sont facilement repérables avec les champs de flotteurs multicolores
Nous ne manquerons pas d'en acheter, fraîchement cueillies à notre retour. Elles sont plus petites que celles de France.
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Pas très loin à l'ouest de Seline, nous entrons dans le Park National de Paklenica et laissons la voiture à l'entrée.
Passé la porte du parc et son bureau d'information, le chemin s'enfonce dans une belle foret de pins.
De petits ponts franchissent la rivière Velika, complètement sèche et la vallée se resserre progressivement .
Le long du chemin, à chaque rocher, des jeunes, les mains blanches de magnésie s'affrontent à la verticalité des parois visiblement bien équipées.
Les plus entraînés peuvent affronter les parois calcaires du Anika Kuk 712m. (l'entrée du parc est quelques mètres au dessus du niveau de la mer). Certaines roches gardent les stigmates d'un lointain passé glaciaire, typique des lapiaz.
Nous poursuivons sur cet agréable chemin, tandis que le ruisseau juste à côté est désespérément sec, rendant ce petit gué inutile.
Au détour du sentier, une brève rencontre avec ces chamois. Le chemin se prolonge vers les refuges de Lugarnica ou de Planinarski, mais nous ne les atteindrons pas. (le canyon fait 14km de long).
Les colchiques annoncent la fin de l'été. De retour dans une grotte, un centre d'information, avec des photos sur la faune et la flore du parc, un mur d'escalade et un atelier pour faire les noeuds d'alpinisme et l'utilisation du matériel technique.
Quelques panneaux rappellent que dans ce canyon ont été tournés les films sur le chef apache Winnetou d'après le livre de l'auteur allemand Karl May. Ces western d'Harald Reinl ont été tournés entre 1964 et 1968 dans les gorges de Paklenica ou un décor a été recrée avec saloon et campements de ruée vers l'or,...
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Nin
A une quinzaine de km au Nord Ouest de Zadar, se trouve la petite ville de Nin, bâtie sur un îlot au milieu d'une lagune et des marais salants. Deux ponts du XIV ème S permettent d'y accéder. Cette cité médiévale s'est construite sur l'emplacement du port créé au IX ème S avant JC par les Liburniens avant de devenir une cité romaine très active " Aenona". Sa richesse était la production du sel pour la conservation des aliments. Elle devient ensuite la première ville royale croate. La Dalmatie a été vendue aux Vénitiens en 1409. Mais la ville sera incendiée par les vénitiens en 1571 et en 1646 pour que les ottomans ne puissent l'utiliser.
Aujourd'hui, la rue principale bordée de petits restaurants est encore très animée.
L'église Saint Anselme, avec son clocher roman séparé de la nef.
L'imposante statue de bronze de l’évêque Saint Grégoire (Grgur Ninski) , haute de 8.5 m a été érigée en 1929. Il a imposé le remplacement du latin par le croate.
Les vestiges romains restent bien visibles sur cette place. Le port était aussi en relation avec les cités grecques.
Dans les jardins, une terre légère permet aux habitants de cultiver leur petit potager, ou de jolies fleurs.
Sur la partie ouest, un petit port, bien à l'abri dans la lagune.
Le chenal au nord est un terrain idéal pour les véliplanchistes, kitesurfers...
Avec le vent qui souffle ce jour là, quelques spécialistes tentent des sauts avec loopings à plusieurs mètres de haut.
Nous poursuivons sur une belle promenade le long de la côte jusqu'au bastion qui gardait le vieux pont.
Depuis le pont, il fallait franchir cette solide porte, qui s'appuie sur la haute muraille pour entrer en ville. Mais ce pont, comme le deuxième n'a pas résisté aux inondations du 11 septembre 2017 provoqué par des pluies torrentielles.
Près de la porte , la petite église aux lignes austères de Saint Ambrose qui date du XIII ème S (la ville comptait 12 églises et 3 monastères). La troisième et dernière église qu'il reste est celle de la Sainte Croix qui date du IXème S. Elle est surnommée la plus petite cathédrale du monde. Autour de cette église, il reste des vestiges des maisons romaines.
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Ile de Pag
Cette grande île , qui mesure environ 70 km de long sur 8 km de large, est un immense champ de pierre calcaire, un reg pour les cruciverbistes. Son point culminant est à 348 m et elle est séparée du continent par le canal du Velebit , d'environ 2 km de large. Les moutons de l'île produisent un fromage réputé.
Le pont de Paski Most sur la N106 permet avec ses 340 m de portée, de joindre l'île depuis l'est, alors qu'à l'ouest, c'est un ferry qui assure la traversée vers le continent.
Une petite chapelle juste à côté du pont. La plaque n'est plus visible, mais la date semble indiquer que c'est en mémoire des morts dans le conflit qui provoqua l'éclatement de la Yougoslavie.
La route semble se perdre dans ce paysage lunaire, sans végétation à perte de vue. Sur la côte en contrebas, les vestiges de ce château qui se confond avec la roche.
Un escalier descend dans la roche jusqu'au bord de l'eau. La tempête approche et les moutons se forment sur le canal du Velebit.
Nous nous arrêtons dans le petit port de Razanac , qui était lui aussi protégé par des murailles et des tours.
le port est bien calme, alors que le vent forcit au point de former des vagues de près d'un mètre.
Notre chienne Jaïka est toute ébouriffée. Dans la muraille, cette vieille porte à du voir passer bien des tempêtes.Elle a du voir s'affronter les vénitiens et les turcs entre 1499 et 1502 avant d'être renforcée en 1510.
La petite chapelle de Notre Dame de Santé a été construite en 1680. l'église de Notre Dame du Rosaire est plus récente. Un téléphone antédiluvien, rongé par la rouille permet peut être de communiquer avec l'Au delà.
Les sommet du massif du Velebit sont couverts par les nuages, alors que le ciel s'assombri, les derniers rais du soleil nous offrent un majestueux double arc en ciel.
Après une petite averse, le soleil disparaît derrière l'horizon, éclairant les lourds nuages par en dessous,
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Ile d'Ugljan
Située juste en face de Zadar, l'île d'Ugljan est, comme celle de Pag, toute en longueur (une vingtaine de km et environ 4km de large
Nous embarquons dans le port de Gazenica à l'est de Zadar. Le bateau pour cette traversée est un ferry qui transporte une quarantaine de voitures, mais nous sommes à pied. en Haute saison, il y a 18 navettes par jour.
Après 25 mn de traversée, le ferry accoste à Preko (1300 h) . Nous sommes accueillis par cette statue ailée de l'archange Saint Michel.
Le bord de mer à Preko est bien agréable, avec de petits restaurants face à la mer.
Bien sûr, il est facile de venir en voilier ou en petit bateau depuis Zadar.
Une des églises de Preko. Le long des chemins, dans les jardins, quelques fleurs, comme ce bougainvillier rose pastel.
Quelques petites plages, comme ici face à l’îlot de Galovac. Nous quittons le littoral pour emprunter les ruelles étroites et monter vers le centre de l'île.
En montant vers la citadelle de saint Michel (Sv Mihovil), nous traversons ces champs d'olivier dont l'huile a fait la réputation de l'île. La citadelle date de l'empire byzantin (VI ème S) avant d'être reconstruite à l'époque vénitienne (XIII ème S). Avec ses 260 m d'altitude, elle était un point d'observation stratégique.
En revenant vers l'embarcadère, nous avons une vue sur l'île d'Osljak avec son profil de chapeau napoléonien.
Nous reprenons notre ferry vers 18 h 30 en direction de Zadar. A coté de notre voiture, un camping car avec cette plaque d'immatriculation.
Nous avions au programme les cascades du parc national de Kra (à 50 km environ) , mais la sécheresse (cf Paklenica Park) nous y a fait renoncer.
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Lacs de Plitvice
Nous quittons Posodarje et sa canicule pour remonter en direction de Zagreb. L'autoroute A1 franchit la chaîne du Velebit (tunnels) et après avoir passé les curieux rochers de Zir, nous prenons la route en direction du parc national des lacs de Plitvice. D'une superficie de 296km², il comprend 16 grands lacs et une centaine de cascades dans un massif boisé. Chaque année plus d'un million de visiteurs viennent contempler cette merveille naturelle.
https://np-plitvicka-jezera.hr/fr/
Nous acquittons notre droit d'entrée (250 kunas soit 34€ par personne + parking).
Nous partons de l'entrée N°2 (au centre de la carte) et prenons le bateau sur le lac Kozjak.
Dès les premiers mètres, l'eau est d'une superbe couleur, passant du bleu au vert en fonction de la végétation avoisinante. Sa transparence permet de voir le fond et les bancs de truites qui se déplacent lentement dans ce grand lac.
La navigation sur le lac Kozjak (un des lacs inférieurs) se déroule sur environ 2 km et l'eau semble ruisseler de partout. Quand le bateau s'approche du bord, on peut apercevoir busards cendrés perchés sur les grands hêtres. Le bateau nous dépose sur la rive opposée, et l'on emprunte le chemin qui longe le lac, pour descendre vers le lac Milanovac.
Le lac Kozjak se déverse dans le lac Milanovac par un véritable rideau de cascades.
L'eau reste toujours d'une couleur extraordinaire alors que le sentier serpente sous les frondaisons.
Nous descendons encore d'un étage pour arriver au lac Kaluderovac 18 m plus bas que le précédent.
Nous empruntons une passerelle en bois pour aller dans la grotte Supljara dans laquelle un escalier permet de remonter en haut de la falaise, mais nous préférons revenir au bord du lac pour poursuivre sur la passerelle à fleur d'eau.
La passerelle longe des roseaux dans lesquels nous apercevons de temps en temps des grenouilles. Au bout du lac, 25 m en contrebas nous apercevons le lac Novakovica Brod et le lac Sastavsi.
Les chûtes de Veliki Slap avec, la grande chute de 70 m de haut et les chûtes inférieures qui se déversent dans le lac Sastavsi. Nous imaginons ces cascades, au printemps alimentées avec une grande quantité d'eau.
En remontant dans la falaise pour rejoindre la station du petit train (Entrée 1) , nous retrouvons la vue la plus photogénique des ces lacs inférieurs.
Après être remonté avec le train à l'entrée 2, nous retraversons avec le bateau vers l'autre rive pour aller explorer les lacs supérieurs avec les Lac Gradinsko Jezero, Galovac et Burgeti. Ces lacs, s'ils sont plus petits sont aussi plus sauvages, bien que les touristes s'y pressent.
Ici aussi, l'eau s'écoule de tous les cotés dans des bassins bordés de mousses et de troncs d'arbres immergés. C'est à regret que nous quittons ce lieu magique pour reprendre la route vers notre prochaine étape: la capitale : Zagreb.
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Zagreb
La Capitale de la Croatie , Zagreb compte environ 700 000 habitants (Zagrebois), en bordure de la rivière Save qui prend sa source en Slovénie dans le massif du Triglav et traverse Ljubljana. En aval, elle rejoindra le Danube à Belgrade, capitale de la Serbie. La ville est depuis toujours sur un des axes de communications Nord Sud entre l'Europe centrale et la méditerranée et Est Ouest entre l'Europe occidentale et le monde balkanique et oriental. La région constituait le premier royaume croate de Tomislav (le premier roi) en 925. La ville entourée de solides muraille en était la capitale composée de deux quartiers: Gradec, la colline médiévale et Kaptol la ville épiscopale.
En 1242, la ville subit un siège des Tatars qui détruisit la ville, mais elle se reconstruit rapidement comme ville libre grâce au roi de Hongrie. Au XV ème S, c'est les turcs qui envahissent la région. C'est dans cette période qu'elle prend le nom de Zagreb. Au XIX ème S, la ville connait un essor important avec le développement du chemin de fer, et une activité économique florissante et les principaux monuments sortent de terre grâce à un architecte viennois Herman Bollé. En 1880 un important séisme dévaste la ville. Ce sera l'occasion de reconstruire la ville que l'on visite aujourd'hui et qui intègre les styles art Nouveau et Sécession principalement dans la ville basse.
Nous avons trouvé un charmant appartement en bordure de la ville (63 € pour 2 nuits à 4) avec un tram qui nous amène directement au centre ville en 15 mn.
Nous commençons par la grande place piétonne du Ban-Josip-Jelacic au cœur de la ville et ancien champ de foire. les bâtiments ont été reconstruits après le tremblement de terre de 1880. Au centre de la place, la statue équestre du ban (vice-roi) Jelacic de Croatie (1801-1859) et soutenu par l'Autriche contre la Hongrie, le père fondateur de la nation croate. C'est lui qui est représenté sur les billets de 20 Kunas. C'est sur cette place que les footballeurs croates, finalistes de la coupe du monde en 2018 ont été accueillis par 550 000 croates.
Le détail d'une façade de la place du Ban Jelacic, l'élégant clocher vert et doré de l'église baroque Sveta Marija na Dolcu (Sainte Marie de Dolac). Dans le vallon entre Gradec et Kaptol se faufile la rue Tkalkiceva. Au début de cette rue, devant une boutique d'art se dresse cet œuf peint de 2 m de haut, symbole fréquent en Europe centrale et qui représente le cycle de la vie.
Dans cette petite église de Sainte Marie de Dolac, nous restons en admiration devant la voûte étoilée et ce bel orgue.
Depuis la rue Tkalkiceva, nous entrons presque par hasard dans ce tunnel de Gric, qui s'enfonce profondément sous Gradec. La branche principale fait 350 m de long et 3.2 m de large. Il fut construit pendant la second guerre mondiale pour servir d'abri contre les bombardements. Abandonné, il menaçait ruine, mais fut restauré pour ouvrir à nouveau en 2016. Il comporte six sorties. l'une d'elle débouche sur Art Park, à quelques mètres du funiculaire qui monte à Gradec.
Quelques beaux graffitis décorent les murs de briques qui, sans ça seraient un peu lugubres. Le funiculaire a été construit en 1890 et arrive au pied de la tour Lotscak, qui était intégrée dans les murailles de la ville haute et qui sont devenues la promenade Strossmayer.
Encore un joli graffiti pour décorer les murs de la rue cirilometodska Ulica. l'église catholique grecque de Ciril i Metod (Saint Cyrille et Saint Methode (suit le rite orthodoxe, tout en reconnaissant l'autorité du pape. Sur la façade, les deux saints en mosaïque dorée sont l'oeuvre de l'autrichien Herman Bollé.
Ci dessus, juste avant d'arriver sur la place Saint Marc, le musée croate des arts naifs. A l'angle de la place, l'effigie de Matija Gubec (1538-173) paysan et grand héros croate massacré sur cette place après une révolte paysanne. De jolis lampadaires éclairent cette place historique et où se trouve de grands bâtiments administratifs ( Gouvernement, la Diète, palais de Justice,..).
Au centre de la grande place se trouve l'église Saint Marc. Une première église pillée par les Mongols en 1242 a été reconstruite par les vénitiens d'où son nom. Elle fut endommagée lors des tremblements de terre. Sur ses tuiles vernissées, le blason de Zagreb et l'autre le royaume triunitaire (Croatie, Dalmatie et Slavonie).
Une des deux statues en pierre encadrant le portail ouest . Le portail sud date du XIV ème Siècle avec des sculptures en bois. L'intérieur gothique est assez (très ) sobre.
Les équipes de télévision attendent à l'ombre la sortie d'une personnalité du palais du gouvernement. Le palais de Justice arbore fièrement le drapeau croate et le drapeau étoilé de l'Europe.
Dans ce quartier, se trouve de nombreux palais, la palais Vojkovic Orsic est devenu le musée de l'Histoire Croate. Sur sa façade, cette belle dame au chapeau est un auteur de contes pour enfants très connu.
Les petites ruelles de Gradec (Demetrova Ulica) sont bien agréables à parcourir et les portes cochères permettent de jeter un œil dans les cours et jardins intérieurs.
Dans l'une de ces cours, nous visitons l'atelier fondation Ivan Mestrovic, où l'artiste résida. (1922/1942) .
Le musée de la ville occupe aussi un de ces palais, au nord de Gradec. Sur la place Ilirski trg qui marque la fin du quartier cette petite chapelle gothique est due aussi à Heman Bollé en 1895.
En redescendant vers le centre ville par la rue Radiceva, nous longeons le bâtiment de style classique de la Diète (Sabor) dont le côté opposé ferme un côté de la place Saint Marc. Dans ce quartier de vielles maisons avec quelques détails intéressants.
Nous arrivons Porte de Pierre (cachée derrière le parasol), un vestige de l'enceinte médiévale qui protégeait Gradec et qui a résisté à incendies et séismes.
Sur la petite place, la statue de Saint Georges sur son cheval, vient de tuer le dragon de la légende dorée.
Nous descendons la rue Skalinska Ulica bordée de restaurants pour gagner le quartier de Kaptol (Le Chapitre) autour de la cathédrale. Ici aussi, un vestige de la muraille qui protégeait la cathédrale et les palais épiscopaux des turcs. Elle porte encore un vieux cadran dont les aiguilles se sont figées lors du tremblement de terre de 1880.
Sur la place, une belle fontaine surmontée de la colonne de la vierge. La cathédrale de l'Assomption (dédiée aussi à Saint Stéphane) avec ses deux superbes flèches de 108m , ne manque pas d'allure. Elle a été construite sur l'emplacement d'un premier édifice détruit par les Mongols en 1242 et est resté la cathédrale la plus orientale d'Europe pendant la période ou les turcs cherchaient à étendre leurs territoires. Le portail est d'une très grande finesse comme le reste de la cathédrale a été reconstruit après le séisme de 1880 par Herman Bollé.
A l'intérieur, les trois hautes nefs gothiques sont impressionnantes et très lumineuses.
dans le chœur, la tombe du cardinal Stepinac (1898- 1960) "reconstitué" en cire. La chaire est de style baroque, oeuvre du'un sculpteur slovène.
Retour sur la palce, au pied de la colonne mariale pour admirer les 4 anges du socle. Nous regagnons le marché de Dolac.
Ce marché très populaire du centre ville rappelle au touriste que c'est une tradition ancestrale, même si le décor a quelque peu changé dans cette partie souterraine.
Dans le parc Opatovina, il vaut mieux éviter d'y faire une sieste prolongée. Nous redescendons dans la ville basse en traversant le parc Ribnjak car on recherche l'ombre.
La ville basse présente un aspect totalement différent de Gradec et de Kaptol. C'est dans cette partie que s'est développée la ville au XIX ème siècle, laissant libre court aux architectes pour remplir l'espace autour d'un grand U d'espaces verts.
Les flèches de la cathédrale vues depuis la Place Augusta Cesarka, et cette colonne sur laquelle se repose un passant de bronze.
sur cette place Augusta Cesarka, des immeubles auraient besoin d'un sérieux ravalement, alors que d'autres sont flambants neufs.
Nous arrivons le long d'une enfilade d'espace verts et commençons par la place Nikola Zrinski. A gauche le bâtiment abritant le musée archéologique et à droite, le parc Zrinjevac.
Cet édifice en brique est le Palais de l'académie croate des Lettres, des Sciences et des arts construit aussi par Bollé. Après avoir traversé le jardin Strossmayer, le palais des arts s'impose devant nous.
Une belle coupole de verre surmonte ce palais. Dans les rues latérales, les façades multiplient les Atlantes, cariatides et motifs floraux
Tous les styles sont représentés: classiques, néoclassique, modernes, art nouveau ,...
Sur la place du roi Tomislav est érigée la statue équestre de ce roi, duc de Croatie fondateur du royaume croate en 910. La gare centrale de style néoclassique a été construite en 1892. Le dôme de Starcevic domine le bâtiment abritant la bibliothèque municipale (1892).
La façade de l’hôtel Esplanade sur la rue Antuna Mihanovica. Nous entrons dans le parc botanique de Zagreb pour profiter de l'ombre des grands arbres et quitter la circulation de la rue.
Ce plat à tarte végétal est un nénuphar Victoria Amazonica. La Sarracenia purpurea est une plante carnivore qui se développe dans les tourbières.
Quittons le monde végétal pour reprendre notre pérégrination urbaine. Ce bâtiment abritant les archives nationales est une pièce maîtresse de style Secession croate, oeuvre de Rudolf Lubynski (1913).
l'autre coté de ce bâtiment des archives reste plus classique. Sur la grande place du Maréchal Tito, le Théâtre national croate a été édifié en 1895 par deux architectes viennois. Dommage, nous n'avons pu voir l'intérieur.
Ici, c'est le fronton du musée croate de l'école et dans un style très différent, le cube de verre de l'académie de musique.
C'est sur ces deux images qui résument la diversité des architectures de cette ville que nous reprenons le tramway pour retrouver notre B&B
Il faut maintenant préparer les valises pour le chemin retour le lendemain, via les Dolomites (escale dans le petit village de montagne de Folgaria).
La traversée des Alpes se fera sous une pluie battante par le col de la Bernina (2328 m) dans les Grisons. Au passage du col, il neigeait et les bas côtés blanchissaient. C'était le 31 août.
Quel contraste avec les 37° à Zadar !...
FIN
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