Un jolie escapade dans les falaises et les villes du Pas de Calais avec un petit groupe de randonneurs de Plessis Rando.

 Début mai, la météo nous a organisé un patchwork des quatre saisons et nous a offert la palette complète des couleurs sur cette côte d'Opale.

Une région septentrionale de notre pays, mais qui à permis à nombre d'entre nous de découvrir cette région attachante, la Terre des deux Caps.

 

 

Notre séjour se déroule en étoile avec un camp de base à Wissant situé juste entre le caps  Blanc Nez et le cap Gris Nez. L'hôtel Bellevue est un peu vieillot, mais l'accueil chaleureux et familial car nous sommes presque seuls.  Avant d'arriver dans la station balnéaire pour retrouver le groupe, nous avons visité le blockhaus d'Eperlecques, base de lancement des V1 et V2 vers l'Angleterre (voir la partie aéronautique du site). 

 

 

 

Wissant est une petite ville de 860 habitants (8 fois plus en été située entre et qui a été rendue célèbre par ses peintres Virginie Demont Breton et Adrien Demont installés dans la villa du Typhonium au début du XX ème S qui y accueillaient de jeunes peintres .

L'école de Wissant - (https://fr.wikipedia.org/wiki/%C3%89cole_de_Wissant) 

  

Notre hôtel        -   Le moulin et son bassin qui se trouve sur le ruisseau d'Herlen.

  

 Il reste encore quelques maisons de pêcheurs dans les ruelles de Wissant. L'église Saint Nicolas bien entretenue date pourtant du XV ème S. Elle abrite la statue de Sainte Wilgeforte, la vierge barbue...   

 

Un groupe de musiciens offre un spectacle rythmé qui donne envie de danser sur la place.  Nous poursuivons jusqu'à la plage de Wissant toute proche.

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4 mai - De Wissant à Cap Blanc Nez et retour par la côte  -  16.5 km

 

fiche du circuit:    Télécharger « fr-2019-05-04-cap-blanc-nez.pdf »

 

 

Ce matin, le ciel bleu de l'aube se remplit de beaux cumulus et la météo nous a prévu quelques averses. Nous quittons Wissant par la D940 bordée de champs de colza en fleur.

    

Une jolie palette de couleur, le jaune fluo du colza, le vert des champs de blé, le brun des terres calcaires et le bleu de la Manche.... et les cumulus qui vient au gris.

 

Un long chemin sur le Mont à Grignons  nous emmène à travers les collines vers Escales. Une première et soudaine averse de grêle nous oblige à sortir les capes sur la terre des deux caps. 

 

Nous passons l'étang de Haute Escale et en profitons pour faire une petite pause avec notre objectif en vue au dessus des toits du village d'Escale 

  

Les iris fleurissent le vieux mur de Haute Escale. Une jolie villa de ce petit hameau.

  

Un vestige d'un vieux moulin qui a perdu ses ailes. Nous montons vers Noire Motte au milieu des pâturages.

 

Nous passons le sommet de Noire Motte avec au loin, la Manche et les côtes anglaises qui disparaissent de temps en temps sous un rideau de pluie.

  

Une nouvelle averse de grêle et un bon coup de vent sur ce point haut nous oblige à un arrêt le long d'une haie.  Le ciel se dégage tout aussi rapidement et nous pouvons voir l'intense trafic maritime sur le Channel. 

 

Nous arrivons au cap Blanc Nez (134m) , avec son monument à la Dover Patrol (1920) Patrouille franco britannique qui a défendu ce cap stratégique lors de la première guerre mondiale. Un blockhaus du mur de l'Atlantique construit par l'organisation allemande Todt explique les trous dans le sol des bombardements alliés autour de cette zone .

  

Nous reprenons le GR 120 en direction du sud alors qu'une grosse averse survole Wissant.   Le Cran d'Escalle nous permet de descendre des falaises de craie blanche au bord de la Manche.

  

Nous découvrons depuis le bas , cette magnifique falaise et sa plage de sable et de galets. La marée encore haute nous empêche de poursuivre sur la plage. Nous regagnons le sommet des falaises. 

  

Sur le Petit Blanc Nez, il reste aussi des vestiges de batteries côtières de la seconde guerre mondiale. Des génisses nous regardent passer.  

Le parcours sur le GR120 offre de belles perspectives sur la côte d'Opale et ses grandes plages de sable blond.

 

Nous descendons sur la plage au pied des falaises et c'est un plaisir de fouler ce sable gorgé d'eau. 

  

Le ciel continue de créer la surprise, nous offrant les quatre saisons en l'espace d'une heure. Les rafales violentes de pluie succédant au ciel bleu. Silence dans les rangs, chacun serre sa capuche. 

 

Nous approchons de Wissant et un regard en arrière nous monter les falaises dans leur majesté sous un ciel redevenu bien bleu.

 

Les Kitesurf ont repris leur glisse sous les viles tournoyantes.  Nous regagnons l'hôtel après cette première journée bien remplie.

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5 mai - A la découverte de Calais  -  16 km

Fiche du circuit : Télécharger « fr-2019-05-05-calais-16km.pdf »

 

 

Aujourd'hui, ce sera une randonnée semi urbaine pour découvrir Calais d'un bon pas. La météo s'annonce plus clémente que la veille.

Nous partons du château d'eau de Blériot Plage qui rappelle l'exploit du premier aviateur à traverser la Manche en 1909 sur son Blériot XI (30 ch).

Après avoir traversé une ancien chemin plein d'orties, nous arrivons au Fort Nieulay. A l'origine, c'est un "fort-écluse" construit par les anglais entre 1360 et 1558 permettant d'inonder la région. Les anglais partis, Richelieu confie à Vauban une fortification qu'il construit en  trois ans. 

 

 

Le Fort Nieulay est resté terrain militaire jusqu'en 1903. Laissé à l'abandon, il est restauré par la commune à partir de 1980.

 

 

Nous continuons vers le plan d'eau appelé la Flaque Carpentier.

 

 

 

Revenant vers le centre ville, nous visitons un lieu un peu bizarre appelé "Le Channel" mélant salles de spectacles, délire architectural et vestiges industriels.

  

Le belvédère, chateau d'eau customisé de 22m de haut ,  et le pavillon des lettres oeuvre de Joel Ducorroy avec 6500 mots choisis par les habitants.

   

Dans la gare les rames sont prêtes pour un départ en ligne.  L'église du Sacré Cœur date de la seconde moitié du XIX ème Siècle. 

  

Nous traversons le parc Saint Pierre ou se tient une exposition photo le long du blockhaus, PC de la marine allemande durant l'occupation, avant d'arriver à la fontaine des 3 grâces.

 

 Nous sortons de ce joli parc Saint Pierre avec ses parterres de fleurs multicolores pour arriver sur la place de l'hôtel de ville.

 

 L'hôtel de ville typique de l'architecture néo flamande  (architecte Louis Debrouwer) a été commencé avant la guerre de 14 et interrompu par le conflit mondial et terminé en 1925. Son beffroi s'élève à 75m avec un horloge à quatre cadrans et un carillon.   Sur la place, cette célèbre statue des bourgeois de Calais (1895)  par Auguste Rodin raconte la remise des clés de la ville par six notables (dont Jacques et Pierre de Wissant) aux Anglais durant la guerre de 100 ans  en aout 1347.

 

Sur la place les bancs de la Liberté invitent à lire et à écrire dans quatre langues. Sur le Boulevard Jacquard,  l'inventeur du métier à tisser mécanique programmable le ballon Jacquard utilisé pendant la guerre de 1870 parti de Paris pour son dernier vol et s'est perdu en mer du côté de Plymouth.

 

 A l'entrée du parc Richelieu, d'autres statues historiques Charles De Gaulle et Winston Churchill face à une France en reconstruction. Ce monument symbolique avec ces deux hommes qui ont fait l'histoire du siècle passé date de 2017. 

 

 Les jardins de l'église Notre Dame sont bien agréables pour flâner dans ses allées fleuries. L'église date des XIIV et XVI ème siècle.

 

La citerne royale de l'église Notre Dame a un volume de 1800m3. Sa construction a été ordonnée par Louis XIV en 1691 pour recueillir les eaux pluviales.

Les quartiers modernes de l'esplanade Jacques Vendroux ont conservé les formes architecturales des villes du Nord. 

 

La porte de Neptune  donne l'accès à la citadelle de Calais. Celle-ci  fut construite à partir de 1558 sur les ruines d'un château plus ancien pour se protéger des Espagnols qui ont effectivement attaqué en 1596. La citadelle a été fortement modifiée par Vauban au  XVII ème siècle pour se protéger des anglais. 

 

Sur le parking du bassin Ouest se déroule une course de slalom automobile. Nous restons quelques instants à suivre ces bolides frôlant les balises ou bidons. 

Dans le quartier de Courgain, proche du port cette belle façade sur le boulevard des alliés. 

     

Au cœur du vieux calais sur la place d'Armes, la tour de guet du XIII ème Siècle , du haut de ses 38m permettait de surveiller les ennemis et les incendies. Elle servit plus tard comme base au télégraphe de Chappe. Le grand Charles a aussi l'honneur d'être sur la place d'Armes, car c'est ici que Charles de Gaulle s'est marié le 6 avril 1921 avec la calaisienne Yvonne Vendroux.

Nous arrivons au phare (1848) et le groupe part pour 57 m en 271 marches dans un escalier en spirale qui permettent d'arriver sur la plate forme de la lanterne. 

 

De là haut, la vue sur les toits de la vielle ville et sur le port sont la récompense de  la montée.

 

 Le bassin du paradis est le vestige de l'ancien port qui longe l'ancien quartier des marins nommé Courgain.

La  fort  Risban a remplacé un fort de 1346, c' est  un témoignage de plus de l'étendue des travaux de Vauban pour renforcer les défenses de cette ville stratégique et qui a pour fonction de protéger le chenal d'accès au port des bombardements navals.

 

 Encore quelques centaines de mètres et nous arrivons sur le front de mer, un alignement d'immeubles digne des barres de la banlieue parisienne. 

Les ferries quittent le port en direction de Douvres qu'ils atteindront en 1h30 de traversée.

 

arrivons sur les plages de sable fin entre les cabanes de plage et les barrières anti-érosion.  Marcher pieds nus dans le semble humaine semble faire oublier les kilomètres parcourus sur le goudron.

 

Le sable à perte de vue sous un ciel moutonné est apprécié de tous. Les petites barrières anti érosion ont fait place à de solides poteaux profondément ancrés.

 

Nous arrivons dans les dunes de Blériot Plage  ou subsistent quelques vieux blockhaus allemands déstabilisés. Nous retrouvons nos véhicules et rentrons sur Wissant.

 

 Après le repas, un petit tour sur la plage à l'heure bleue pour s'amuser à faire du Light painting. 

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6 mai - Cap Gris Nez   -  19.7 km

fiche du circuit:  Télécharger « fr-2019-05-06-cap-griz-nez.pdf »

 

Après la ville de Calais, nous repartons depuis Wissant à pied sur un autre Nez.   Le Gris...

 

Nous quittons Wissant  par le sentier ombragé du Fartz et le lac du petit phare. 

 

Le chemin des hautes communes nous emmène o travers champ vers le village de Tardighen. Sa petite église offre des bancs pour une petite pause et une jolie vue sur le haut des falaises.

 

La ferme du Chatelet a façonné depuis des siècles ces paysages de labours et de prairies autour du Mont aux Leux 

  

Nous retrouvons l'odeur entêtante des fleurs de Colza avant d'arriver sur le village côtier de Cran aux Oeufs. 

 

Les parapentes sont de sortie pour s'amuser en vol de pente pour profiter des ascendances du petit vent d'ouest et faire des grands huits au dessus de la falaise.

 

Le sentier (GR 120) offre de belles perspectives sur ces falaise ocre. Dans un tel décor, le pique nique s'impose.

 

Un petit coup d'œil vers le sud pour voir la côte en direction de Boulogne. Vers le nord, le phare du cap Gris Nez  situé 45m au dessus des flots. 

 

Ici aussi, l'importance stratégique du site a nécessité la construction de ce mur de l'Atlantique très dense à cet endroit . Image de droite, les blockhaus de Quette.

 

Le phare du Cap Gris Nez mis en service en 1957 porte à 45 km. La cote anglaise est ici le plus proche de la France à 30.3 km. Nous pouvons les apercevoir sur la ligne d'horizon entre deux nuages gris.

  

Nous traversons le hameau de La Sirène. Nous avons bien regardé, mais personne ne l'a vu. 

 

Nous quittons la Sirène pour monter à la Pointe de la Courte Dune.

 

Le point de vue nous laisse entrevoir le chemin qui va nous ramener vers Wissant en passant par les dunes du Chatelet.  La plage devient ensuite plus caillouteuse.

  

A l'approche de Wissant, nous retrouvons la forêt de poteaux anti-érosion.

 

Nous atteignons Wissant , ses petites villas en bord de plage et ses maisons de pêcheurs.

Nous retrouvons notre petit hôtel, après nos 20 km au grand air.

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7 mai - Gravelines et le platier d'Oye  -  17.3 km

Fiche du circuit : 

Télécharger « fr-2019-05-07-le-marais-d-oye-et-gravelines.pdf »

 

En cette journée, nous partons à Gravelines  à une quarantaine de kilomètres une des villes les plus septentrionales de France (30km de la frontière belge).

C'est une ville au centre d'un système défensif  remarquable en étoile (Photo Google)  construit initialement par les ducs de Bourgogne puis au XVI ème siècle, Chales Quint y fait reconstruire le château et commence le système de bastions. Apès l'échec des négociations au Camp du drap d'Or, (François 1er - Henri VIII) les fortifications se poursuivent. Vauban a mis la main à la pâte en dernier. Malgré cela la ville est attaquée ( Anglais ou Espagnols), prise, reprise, pillée....ou détruite par l'explosion de la poudrière!....

 

 Nous partons de Oye Plage (l'Etoile) . Il y a de coquettes villas avec des pelouses bien vertes. Avant d'arriver au fleuve Aa bien connue des cruciverbistes, nous passons devant le chantier naval construisant une reproduction du Jean Bart.  Puis, nous traversons le hameau du Cochon Noir pour entrer dans Gravelines.

 

Un petit port de plaisance a été creusé dans le lit du fleuve Aa (canalisé à cet endroit), le plus petit fleuve de France avec ses 89 km. 

 

Un petit chemin (mal entretenu) près du bassin Vauban nous fait déboucher le long de la rivière l'Oye. 

 

 nous dérangeons une famille canard qui se prélassait dans l'herbe. Nous traversons le fleuve Aa et nous découvrons un panneau original. Attention aux extinctions de voies et aux obèses. Ah Ah . Au milieu du pont, nous franchissons la limite administrative entre le Pas de Calais et le Nord.

 

Dans la rue de la gare, les façades en brique typique des régions du nord de la France et de la Belgique.  Un ponton le long de la rivière Aa nous réserve une surprise.  

 

Un phoque nous regarde passer et nous préférons le photographier de loin pour ne pas le déranger.  Nous entrons ensuite par la rue des jardins dans les canaux défensifs du sud de la ville. 

 

Des kilomètres de douves pour des promenades bucoliques sous les frondaisons, visiblement appréciés des joggers. 

  

Une passerelle nous permet de revenir vers le coeur historique de la ville au centre de l'étoile.  Comme à Calais, nous retrouvons la citerne (1724) assurant la fourniture d'eau potable en cas de siège, ce qui arrivait souvent.  

   

L'église Saint Willibrord (né au sud de l' Ecosse) construite en 1598  puis reconstruite après un ouragan vers 1810. Elle abrite un orgue très ouvragé.

  

Le Château appelé aussi l'Arsenal  date du XVI ème siècle a été restauré par Vauban après l'explosion de la poudrière en 1654.

  

L'ancienne poudrière abrite aujourd'hui le musée du dessin et de l'estampe. 

 

c'est un joli parc ou le calme est revenu et même isolé des bruits de la ville et de la circulation.

  

Nous en profitons pour faire la pause méridienne dans l'Arsenal et certains ont même osé boire un canon...

 

Les écluses du pont Vauban ont été équipé de solides portes en acier, permettant de garder le port en eau à marée basse.  Nous partons alors le long du long canal  (rivière Aa) qui va nous mener jusqu'à Fort Philippe par la digue. Le tout premier canal entre Gravelines et la Manche dans le lit de l'Aa a été construit par les espagnols  en 1635. 

  

Fini les caravelles et nefs en bois comme le Jean Bart , aujourd'hui ne naviguent plus sur ce canal que les bateaux de plaisance à moteur ou à voile. Et pour les imprudents, le bâtiment des sauveteurs en mer et sa rampe pour mettre les canots à l'eau quelque soit le niveau de la marée à Grand Fort Philippe

 

Depuis Grand Port Philippe , construit par les espagnols et devenu français en 1659 (traité des Pyrénées) , nous voyons sur l'autre rive, la ville de Petit  Fort Philippe.

  

Au bout de la jetée, la croix calvaire des marins au peid de laquelle commence à s'entrainer sur leur dériveur les futures générations de grands marins. 

  

Nous arrivons alors dans le Platier d'Oye, une réserve naturelle de dunes à fourrés et de prairies humides (polders).  la réserve fait 3.5 km de long.

 

 De nombreux oiseaux nichent dans les buissons, cherchent de leur bec des vers dans la vase ou se font bercer par les vagues de la mer du Nord.

 

 Depuis la plage, on peut voir le flanc des dunes inexorablement attaqué par les vagues.  Il nous faut une dernière fois franchir la dune protégée des randonneurs par ces passerelles en bois.

 

Le retour dans le hameau de l'Etoile se déroule entre les champs de colza et les champs de blé. 

Retour à Wissant.

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8 mai - Vimereux et Boulogne  

 Ce matin, comme la météo l'a prévu, ciel gris et pluie pour notre dernier jour de randonnée. Le parcours de 15 km entre Vimereux et Boulogne est abandonné et nous décidons de nous arrêter simplement à Vimereux pour un tour de la cité balnéaire et d'aller directement à Boulogne pour le repas de midi plutôt que de piqueniquer sous la pluie. Car ce soir, il faut renter sur Paris.

 

Wimereux compte 6300 habitants . La digue de la petite station est vide et les baraques de plage  joliment décorées sont bien alignées.

 

 Les bâtiments sont bien entretenus bien que ce soit la plus ancienne station balnéaire de la Côte d'Opale, crée sous le Second Empire.  

                                                        La Villa Saint Bernard est typique de la Belle Epoque.

Le front de mer comporte de nombreuses villas qui composent une belle harmonie architecturale.

 

La Villa La Frégate montre une originalité avec ses couleurs vives. La pluie redoublant d'intensité nous regagnons la voiture pour aller sur Boulogne.

 

Boulogne 

Sous une pluie battante, nous longeons les murailles du château pour aller visiter la basilique de l'immaculée Conception facilement reconnaissable à son grand dôme.

Sur ce site, l'histoire raconte qu'une première chapelle est construite en 639 sur un temple romain pour abriter la statue miraculeuse de la Vierge à l'Enfant trouvée dans  une barque échouée sur la côte. Une abbaye est construite en 1090, et transformée en style gothique au XIII et XIV ème siècle.   Saccagée par les Anglais vers 1550. 

La cathédrale prend la forme actuelle au XIX ème siècle mais sa voute s'effondre en 1921 et est reconstruite.

Le dôme néoclassique est impressionnant par sa hauteur de cent mètres.  Les chapelles sont couvertes de fresques.

Vue panoramique sur le dôme

  

 Les chapelles abritent des statues à la Vierge Marie, ou des cénotaphes.  Les orgues ont été reconstruites en 1975/1992.  

 

Nous descendons dans la crypte du XII ème siècle, qui est une des plus grande de France après ses agrandissements successifs (128 m de long et 42 m de large). 

 Cette crypte romane abrite le trésor avec des œuvres datant pour certaines du III ième siècle.

 

La vierge nautonière rappelle l'histoire de la barque écouée avec la statue de la Verge à l'Enfant, interprétée à différentes époques.

 

La Vierge à l'Enfant en terre cuite polychrome ou en ébène.  Bas relief en albâtre de la clôture de chœur de 1956

 

 Un fragment de buffet d'orgue-  une tête de lion et  une crosse d'évêque

 Surprise, en sortant de la crypte, le bleu à envahi le ciel boulonnais. 

La façade de la cathédrale l'immaculée conception , celle de  l'Hôtel de ville , et le beffroi, ancien donjon roman du XII ème S.

 

La Place Godefroy de Bouillon   et des vestiges de la Porte des Degrés.

 

Promenade sur les remparts, d'où l'on peut voir le labyrinthe dans les anciennes douves.

La porte Cayole  et sa fontaine. Les dragons surveillent les bancs de la promenade des remparts. Nous revenons vers l'entrée du château.  

  

Le château de Boulogne est un château fort du XI ème /XIII ième siècle puis agrandi régulièrement. Il est assez bien conservé et abrite le musée de la ville.

La visite est terminée et il nous faut rentrer dans l'Essonne. 

FIN