Nous poursuivons cette année le sentier côtier (GR34) dans la pointe bretonne, communément appelé le sentier des douaniers et pour les randonneurs, le GR34. Au programme des randonnées , la petite croix, entre Brest et la Pointe du Raz, que l'on appelle la presqu'île de Crozon. Notre camp de base, une maison cossue à l'Est de la petite ville de Crozon. 

Il y a presque un an, nous parcourions le pays des Abers qui porte aussi le nom poétique de Côte des légendes, au nord de Brest. Ce printemps, nous avons mis au programme de ce joli mois de mai  la presqu'île de Crozon.

Nous avons trouvé un grand gîte pour notre groupe de 11 randonneurs, à l'est de Crozon, dans le hameau de Trébéron, à deux pas de la plage  de l'Aber. C'est une grosse bâtisse entourée de cèdres et de pins et une belle pelouse bien verte. A l'intérieur, des chambres spacieuses, un grand séjour avec des baies vitrées tournées vers la plage de l'Aber et la baie de Douarnenez. Au sous-sol, un sauna apprécié après nos journées de marche dans la presqu'île, un billard et un baby foot pour dépenser ce qu'il reste d'énergie.

La météo pour la semaine est bonne pour la randonnée : ensoleillée avec un vent léger mais frais et  avec une prévision d'une demi journée de pluie en milieu de semaine.

En 1978 j'étais en école d'ingénieur à Brest et cette randonnée  rappelle quelques bons souvenirs. Avant  d'arriver au gîte nous passons à Plougastel, le pays des fraises.

En ce début mai, seules celles sous serres sont mûres, mais elles ont moins de gôut. 

 PLOUGASTEL

  L'église de Plougastel avec son clocher reconstruit en béton, conséquence des bombardements de 1944. Le célèbre calvaire  a été érigé en 1598, ex voto pour la fin d'une terrible épidémie de peste . Ici, face Ouest et détail face Est (le mariage de la vierge, la nativité et la circoncision).

 

 

Les fraises de Plougastel sont particulièrement goûteuses (quand elle poussent dans la terre). Un peu au sud, la chapelle de Saint Tremeur, date du XVème S. Saint qui eu la tête tranchée par son père.

Gîte à Trébéron

 

Jour 1 Cap de la Chèvre

  

Premier jour de randonnée, le ciel est tout bleu et nous quittons le gîte à pied en direction de l'Ouest vers Morgat. Il est 8h45.  Le GR34 longe les falaises couvertes d'ajoncs en fleur .

 

Les maisons blanches de Postolonnec sont dispersées le long du sentier qui ondule dans la lande.

 

 

Après avoir longé la plage de Postolonnec, nous arrivons au corps de garde défensif de 1860, qui assurait la protection de l'anse de Morgat.  Comme nous le verront dans ces randonnées, la presqu'île de Crozon a toujours été solidement défendue en raison de l'importance du Goulet et du port de Brest qui ne devaient pas être pris à revers.

 

 

Nous arrivons à la Pointe du Menhir.  La lande alterne avec les forêts de pins.

  

 

Les montées succèdent aux descentes, offrant de belles perspectives sur des criques d'eau bleu-vert comme ici à la Pointe des Grottes.

 

Nous redescendons à la plage de Porzic, bordée de belles propriétés avant de contourner le dernier rocher avant Morgat.

   

Après le Grand Hôtel de la Mer datant de la belle époque, nous traversons Morgat pour atteindre le port de plaisance. 

 

Le sentier ne tarde pas à rejoindre la forêt de pins et à remonter  (70m) en direction de la batterie du Kador et du feu de la Pointe de Morgat.

 

Cette partie du GR 34 entre la Pointe de Morgat et la Pointe de Saint Hernot avec les pins et l'eau turquoise, nous rappelle une randonnée sur l'ïle de Porquerolles. 

 

Le parcours est très accidenté, ce qui ne se voyait pas particulièrement sur la carte. A chaque vallon, il faut remonter de près de 100m. Mais c'est très beau avec toutes ces couleurs sous le soleil de Bretagne.

 

Nous arrivons à Sevellec Goz pour un pique-nique bien mérité après ces efforts. Les mouettes arrivent.

 

De part et d'autre de ce promontoire, nous pouvons admirer le chemin parcouru et celui qui reste à faire. La Pointe de Saint Hernot avec son île Vierge est toute proche.

 

 

Vers la Pointe de Rostudel, le GR34  rejoint la lande et le tapis d'ajoncs  .

 

Nous atteignons la Pointe du Dolmen puis celle de Men Coz. 

   

Après la pointe de Men Coz, l'herbe est plus verte car on approche du cap de la chèvre. Des grandes asphodèles poussent en groupes dans les zones abritées.

 

   

Des bouquets de marguerites s'accrochent entre les rochers. Le chemin contourne la pointe au milieu des ajoncs.

 

Nous avons atteint le Cap de la chèvre avec son sémaphore et son mémorial aux pilotes de l'aéronavale qui sont morts en service commandé.

  

Le Cap de la Chèvre a été fortifié par les français juste avant la guerre et réutilisé ensuite par les allemands pour intégrer le Mur de l'Atlantique (4000 km de long !...).

 

 

Nous poursuivons maintenant vers le nord en longeant la côte ouest du cap. La lande prend des airs d'Irlande avec ses murets de pierre.

 

De ce côté aussi les falaises atteignent près de 100m et le rocher est parsemé de grottes creusées par les flots.

 

A Kerdreux, nous faisons un petit détour pour trouver ce menhir, en bout d'une allée d'ifs.

  

Nous atteignons le village de Kerdreux et ses jolies maisons de granit. Nous terminons ici car une voiture vient nous chercher. Il est presque 18h00.  Soit 9h00 de marche et arrêts. Mais c'était une très belle journée , mais des nuages d'altitude sont arrivés avec la marée. 

 

Jour 2 Pointe de Pen Hir et Pointe du Tourlinguet - Camaret

 

Nous partons de la plage de Kerloc'h entre Crozon et Camaret vers 9h20 . C'est sous un ciel gris que nous commençons. Au sud, le château de Dinan est bien visible malgré la brume.

 

Le  chemin s'élève lentement dans la végétation avant de rejoindre la lande et ses bruyères cendrées.

  

 Le chemin est facile car il reste globalement au dessus de la falaise. Au fond, on peut voir les Tas de Pois qui prolongent la pointe de Pen Hir.

  

Des vagues bien formées viennent frapper le pied des falaises dans un mouvement incessant. Le vent nous apportent par moment des gouttelettes d'eau salée. 

  

Sur cette falaise, de grandes fissures sont bien visibles, pourtant , le GR34 ne passe pas loin au dessus. 

   

Un photographe intrépide tente de saisir les gerbes d'écumes qui jaillissent des grottes creusées au pied de la falaise.  Nous arrivons à la plage de Veryac'h.

  

Nous arrivons à la Pointe de Pen Hir et ses falaises hautes de 50m.

  

Dans un tel paysage, nous nous sentons tout petit et nous essayons d'imaginer le lieu en période de grande tempête.

  

Nous parcourons le plateau en admirant la palette de couleurs entre la jaune doré et le bleu turquoise.

 

Un peu au Nord Ouest de la pointe, a été érigé le monument aux bretons  de la  France Libre inauguré par le Général De Gaulle dans les années 60.

 

Un peu plus loin, les flots de la mer d'Iroise entrent avec fracas dans la Salle Verte sertie dans de hautes falaises ocres et grises.

   

Lutte incessante entre l’élément liquide et l'élément solide. Et c'est le plus solide qui recule ,  .... de siècle en siècle !... 

 

Deux phoques adeptes des hydromassages énergiques semblent prendre beaucoup de plaisir dans ce bain bouillonnant. 

  

Les mouettes rieuses observent la scène , mais gardent un œil sur nos sandwichs, car ce décor est un endroit idéal pour notre pause méridienne.

 

Nous laissons derrière nous la grande croix de Lorraine  et la Salle Verte pour reprendre le chemin le long des falaises. 

  

Dommage, la brume persiste malgré une légère brise et nous apercevons le Rocher du Lion qui prolonge la pointe du Toulinguet.

   

Nouvelles fortifications du Mur de l'Atlantique et une allée d'ancre, musée de la bataille de l'Atlantique, pendant laquelle les U-boot allemands firent tant de victimes dans les convois de navires chargés de ravitailler le Royaume Uni et la Russie. 

 

Plus pacifiques, ces alignements de Lagatjar. Les 65 menhirs sont répartis selon trois lignes  formant un U. Il y en avait au départ plus de 600. Ils ont probablement environ 6000 ans.

 

A quelques pas, des vestiges beaucoup plus récent dépassent de la lande. Seules, ces quelques tours rappellent le manoir du Coecilian, construit par le poète Saint Pol Roux (1861-1940).  Après avoir été investi par les Allemands, il fût bombardée par les alliés en 1945.

 

Nous rejoignons l'anse de Pen Hat et sa belle plage de sable fin qui se termine par la pointe du Toulinguet.

 

De l'autre côté, il faut remonter d'une soixantaine de mètres pour  regagner le haut de la falaise.

  

la houle vient s'écraser au pied des rochers de la pointe du Toulinguet

 

Le sémaphore du Toulinguet, occupe une tour qui date de 1812 et reste à ce jour  un terrain militaire.

  

 A l'abri du fort, la végétation trouve un havre de paix pour s'épanouir, et une chenille s'est invitée. 

   

Une dernière série de fortins et blockhaus  parsème la pointe du Grand Goin. Les cratères au sol rappellent l’âpreté des combats dans la pointe. la tour modèle 1846 a été construite en 1848.

   

Nous arrivons sur Camaret (2600h), commune du parc naturel marin d'Iroise. Le sillon barre l'entrée du port, le mettant à l'abri des tempêtes.

http://www.camaret-sur-mer.com/

  

Nous longeons le port de plaisance et sa multitude de petits voiliers avant d'arriver en ville .

   

Après cette vieille motobécane, nous partons à la recherche d'une crêperie. Bien sûr, il n'y a pas long à faire pour être attablé avec une bolée de cidre à la main.  

    

Cette pause nous laisse du temps pour admirer la chapelle de Rocamadour construite en 1527 (la première datait de 1183), et la tour Vauban érigée en 1693 et qui comportait 11 pièces d'artillerie. Vauban appelait cette tour la Tour Dorée. 

   

Nous sortons de Camaret vers l'Est, sans avoir vu le curé. Le GR 34 reprend un peu de hauteur pour nous permettre d'avoir une belle vue sur l'Anse de Camaret.

  

A la Pointe Sainte Barbe, nous filons vers le sud à travers les terres pour rejoindre les voitures à Kerloc'h, que nous atteignons un peu après 18h30.

Le soleil n'a pas fait son apparition de la journée.

Jour 3 Pointe des Espagnols

 

Nous partons de la Pointe de Tremet  au sud ouest de la Pointe des Espagnols. Après un parcours dans la lande, nous atteignons l' Ilot du diable

 

 

 

De belles vagues viennent se fracasser sur les récifs alors qu'à l'horizon nous distinguons la Pointe Saint Mathieu où nous marchions l'an passé.

 

Nous atteignons le four à chaux du 19ème siècle et la muraille du  fort de la Fraternité (1796)  qui protégeait la pointe d'une attaque à revers.

 

 

Le magasin à poudre est un peu à l'écart pour la sécurité. Nous franchissons la porte nord du fort de la Fraternité.

 

 

Le rocher Lieval (Beg ar Vir) se détache bien sur la mer bleue. 

 

Un peu plus loin, le fort des Capucins . Imaginé par Vauban pour croiser les tirs sur le goulet avec la Pointe du Minou, il n'a té construit qu'en 1848. Plusieurs fois remanié pour s'adapter aux évolutions de l'armement, il a été fortement endommagé pendant la seconde guerre mondiale.

Dans les environs de Kergouniou, on voit le mélange d'architecture où le beton de l'organisation Todt a remplacé le schiste et le granit breton. La Silène martime a trouvé refuge dans cet environnement chargé d'histoire militaire.

 Nous quittons la côte pour traverser le village de Kerguinou et un beau cheval nous regarde passer.

Nous retrouvons la côte vers le  fort de la pointe de Cornouailles, mélange de fortifications de vauban et de mur de l'Atlantique. Le fort a abrité un canon de 320mm en 1888 capable de tirer au ras de l'eau sur les navires dans le Goulet de Brest.

 

 

 

 

Ce goulet semble si calme aujourd"hui, alors que la nature reprend ses droits sur les ouvrages stratégiques.

 

De l'autre côté du Goulet de Brest, le phare du Petit Minou et au fond, la rade et son arsenal, caché au fond de la Penfeld, ce petit fleuve côtier  bordé de falaises de granit. 

 

 

Arrivé au bout de la Pointe des Espagnols, le chemin descend le long de la falaise.

 

La végétation devient luxuriante avec des zones marécageuses où fleurissent les iris jaunes.

 

 

Le chemin suit l'ancienne voie étroite permettant à la logistique d'approvisionner le système défensif de la Pointe en munition et nourriture. Un escalier et un chemin raide (Dénivelé de près de 80m) nous ramène à côté du parking de la Pointe des espagnols. Après avoir mangé, nous en profitons pour faire une petite sieste.

 

 

Un beau chemin en herbe nous ramène à Le Lez  et Le Gouerel. 

 

Autour de Roscanvel, les maisosns et chemins sont bordés de beaux rhododendrons  

 

 

Dans cet éden, tout pousse et les fleurs ornent chaque allée, chaque murpour notre plus grand plaisir.

  

 Promenade bucolique dans les chemins de Roscanvel.

 

 

Au centre du village, l'église Saint Eloi de Roscanvel (XVII ème S) dresse fièrement son clocher de granit typique des Cornouailles.   

A côté de l'église et de sa curieuse horloge, la belle fontaine Saint Eloi et le lavoir.

 

 

Une belle maison de Roscanvel.

 

l'Ile des morts et ses magasins à poudre où à munitions  vue depuis Roscanvel. C'est ici qu'étaient mis en quarantaine les bateaux chargés de marins et éviter la propagation des épidémies dans le port de Brest.

      

 

Après avoir repris les voitures, nous rentrons à Crozon et visitons l'église Saint Pierre. La Vierge à l'enfant orne le porche d'entrée.

 

A l'intérieur, nous admirons le rétable des  Dix Mille Martyrs (début du XVI ème S), qui retrace la mort de 10 000 légionnaires au Mont Ararat.

  

Nous regagnons notre gîte à Treberon pour un moment de détente sur la pelouse et un ptit tour dans le hameau qui comporte plusieurs gîtes.

 

Une belle fontaine rapelle l'importance des sources et de l'eau dans les traditions bretonnes.  Nous profitons des derniers rayons du soleil qui éclairent l'Ile de L'Aber .

   

Les vagues déferlent sur la plage de l'Aber qui prend une belle couleur dorée avant d'être envahie par l'ombre de la falaise.

Jour 4  Pointe de Dinan

 

Nous partons ce matin de la Plage de Goulien, à quelques encablures de la Pointe de Dinan. A l'Ouest, les tas de pois en bout de la Pointe de Pen Hir se détachent bien.

 

 

Nous retrouvons le GR34 qui s'élève au dessus de la falaise dans la lande

  

Le Chateau de Dinan est en vue et des arches de pierre alternent avec les petites criques

 

 

Nous atteignons le chateau de Dinan et ses belles perspectives, dommage que le soleil n'ai pas réussi à percer les nuages.

 

 

La partie entre le chateau de Dinan et la Pointe de Dinan offre de belles vue sur cette belle côte rocheuse.

 

 

Grottes, arches et pitons se succèdent, preuve de l'érosion par les vagues et le vent.

  

  

 Nous poursuivons le sentier des douaniers alternant montées et descentes le long des falaises couvertes d"'ajoncs.

 

 

Après Porzh Koubou nous nous dirigeaons vers la Pointe de Lostmarc'h

Quelques buissons de chévrefeuille émettent une agréable odeur le long du chemin.

  

Des tapis de fleurs jalonnent le parcours.

 

Nous arrivons à la Pointe de Lostmarc'h qui garde la trace de fortification datant de l'âge du fer et appélé " l'éperon barré". Il reste également les vestiges d'une baraque de douanier du XVII ème S.

 

Après une belle vue sur la plage de Lostmarc'h, nous arivons aux mégalithes de Lostmarc'h. Le plus grand dolmen des 12 encore en place mesure 2.8m, mais nombre d'entre eux ont été dispersés dans les murets et les habitations de la région.

En revenant vers Tromel, nous découvrons à travers une haie le monde étrange du sculpteur Jacques Boennec.

Diplomé des beaux arts en architecture, ce navigateur solitaire a réalisé ces sculptures qui racontent des phases de sa vie. Très gentiment, il nous entr'ouvre  sa porte pour visiter son univers fantastique et nous raconter son histoire personnelle en toute simplicité. Un Facteur Cheval breton.   

 

Nous descendons vers la plage de Goulien en ramassant des pointes de tamier (herbe aux femmes battues ou reponchon) , ces plantes grimpantes que l'on trouve dans les haies et que l'on mange en salade après les avoir passé dans l'eau bouillante. 

Jour 5 Plage de l'Aber et Pen Ar Vir + Concarneau

  

Ce matin, la météo nous a annoncé la pluie à partir de la fin de matinée. Nous avons en conséquence prévu une petite randonnée à partir du gîte et une visite de Concarneau dans l'après midi.

  

l'île de l'Aber que l'on peut rejoindre à pied à marée basse, posséde aussi son ancien fort construit par Vauban et qui permettait la surveillance de toute la rade de Douarnenez. Au bout, l'îlot de l'Aber vu depuis le GR34.

   

Le sentier  remonte dans les falaises et offre une belle vue sur la plage du Poul.

 

La pointe de Tréboul se dresse 85m au dessus des flots et ses flancs sont vertigineux.

 

Nous arrivons à la pointe de Pen Ar Vir, le ciel est devenu bien gris et l'on regagne notre gîte pour un repas au sec.

 

Il se met à pleuvoir et nous partons vers Douarnenez. Le port Rhu qui abrite le musée de vieux bateaux est traversé par le pont métallique de la voie ferrée.

 

Pas loin se trouve la chapelle Saint Michel. La passerelle jean Marin permet de rejoindre le port de plaisance du Treboul.

 

En face de Tréboul, l'Ile Tristan est accessible à pied à marée basse. Belle vue sur Port Rhu et la ville de Douarnenez sous la pluie.

 

De l'autre côté de la ville, le port du Rosmeur.  La pluie ne cesse que dans la soirée, ce qui nous offre un bel arc-en-ciel.

 

Jour 6 Anse de Poulmic - Landevennec

Pour cette dernière journée, nous choisissons une randonnée dans l'Anse de Poulmic et le long de l'Aulne. 

 

 Nous quittons le petit hameau de Le Loch en fin de matinée et le chemin longe le littoral dans la forêt.

 

 

Un arrêt sur la plage au bord de l'anse de Poulmic permet de déguster quelques huitres ( pour les plus téméraires).

 

 

En arrivant à Landevennec, nous découvrons de belles propriétés et des jardins luxuriants (palmiers, bambous,..)

Nous déjeunons sur la petite place à côté de l'église car la vue sur l'anse est magnifique. L'église Notre dame de Landevennec date du XVII ème S.  

 

Elle est entourée d'un enclos où l'on accède par un porche. Les tombes du cimetière marin sont tournées vers l'océan.

 

 

L'intérieur de l'église contient des statues de bois polychromes et de vieux tableaux dont certains proviennenet de l'ancienne abbaye.

 

Entrée de l'ancienne abbaye de Saint Guénolé fondée au Vème S, détruite par les vikings au iX ème et X ème S, puis reconstruite en style roman. Subit au XIV ème siècle de nouvelles dégradation pendant la guerre de succession de Bretagne. 

 

A la Révolution, l'abbaye bénédictine fut vendue et ses pierres finirent dans le four à chaux construit par l'acquereur.  Un musée retrace l'histoire de ce haut lieu religieux.

En 1958, une nouvelle abbaye bénédictine est inaugurée  pour redonner vie monastique au site.

 

L'intérieur de la nouvelle abbaye est très sobre et un buffet d'orgue aux lignés épurées domaine le choeur.

 

 

Des hauteurs de Landevennec, nous dominons la majestueuse boucle de l'Aulne, devenue  le cimetière de bateaux de la Marine Nationale.

 

 

Maison de Landevennec et une vue sur le Pont de Terenez qui franchit l'Aulne sur une route courbe, que l'on aperçoit depuis notre chemin en forêt.

  

 

Nous arrivons à la chapelle du Folgoat, lieu d'un miracle. Un simple d'esprit qui ne savait dire qu'"Ave Maria", fut enterré ici et un lys aux feuilles marquées de l'Ave Maria  poussa le soir même  sur sa tombe.

 

Un peu plus bas, le moulin Mer était la première version des usines marémotrices. Il date du XIX ème S.

 

Nos regagons le parking de Le Loc'h par les petites routes et les chemins.

 

 

Nous sommes en Bretagne et nous terminons notre séjour dans  une créperie, face à la baie de Morgat, les yeux pleins de souvenirs des paysages du littoral, et des petits villages fleuris de la magnifique presqu'ile de Crozon.

 

KENAVO

FIN